Voici une option, négocier une alliance suite à la défaite du PQ de Lisée, avec 10 députés pour les deux partis, il y a donc parité et les deux partis devraient soit s'allier temporairement pour l'élection de 2022-2023 ou fusionner, les deux partis devront mettre de l'eau dans leur vin.
Je verrais bien Véronique Hivon première ministre avec Gabriel Nadeau-Dubois comme vice-premier ministre d'une coalition indépendantiste pour une parité homme-femme. Le PQ doit tout remettre en question dans son programme excepté, l'indépendance qui est sa vraie raison d'être.
Un programme négocié entre les deux partis qui serait une social-démocratie pour le 21e siècle réaliser par étape. Un référendum sur l'indépendance promis dans un premier mandat et réintégrer au sein du parti les pressés comme Martine Ouellet, etc. Le pays aura des partis plus à droite et d'autres plus à gauche mais étant donné que les porteurs du pays sont surtout progressistes, on pourrait faire un projet d'abord progressiste sans exclusion des conservateurs et libéraux.
La CAQ était le parti pour sortir les libéraux et faire la démonstration qu'un parti nationaliste ne peut pas obtenir de gain à l'intérieur du Canada fédéral. Il le fait par les refus de Justin Trudeau. Pour réaliser l'indépendance par contre, il faudra voter pour un parti indépendantiste, à moins que la CAQ le devienne suite à des refus du Canada.
QS est un parti assez radicale, je ne suis pas certain qu'ils voudront négocier mais c'est une façon de rassembler tous les indépendantistes si l'entente se fait, QS a fusionné avec Option Nationale, c'est un bon début. Par contre, le parti est très à gauche, cela apporte un certain courage que le PQ n'a plus. QS peut-il sortir du dogmatisme pour le bien commun de réaliser le projet de pays ?
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1 commentaire
François Ricard Répondre
25 février 2019Toujours cette idée de référendum...
Un pays, comme une maison, se construit petit à petit. Une fois la maison construite, on pend la crémaillière. On a recours à un référendum. Mais le pays doit d’abord exister. C’est ce que le PQ, depuis 1995, a oublié. Même quand il était au pouvoir. Le fait précède le droit. Nous devons dès maintenant oeuvrer à la construction d’un pays réel. Sa reconnaissance viendra plus tard. Et comme le disait Gérard Bergeron, «l’état devenait ce qu’il faisait».
Il faut nous donner un projet qui touchera la majorité de la population. Comme une constitution républicaine....
Et puis, il faut oublier cette alliance hors nature du PQ et de QS. Selon N. Durand qui a fait une sérieuse analyse des résultats d'octobre 2018, 53% desmembres et supporters de QS sont fédéralistes.