L'unité canadienne de Justin soumise à rude épreuve

Rachel Notley, la femme seule

La possibilité que l'Alberta se sépare du Canada est évoquée...

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Tribune libre

Depuis que l’acquisition du projet de l’oléoduc Trans Mountain par le fédéral au coût de 4,5 milliards $ a été contestée par la Cour d'appel fédérale qui a décidé qu'Ottawa n'avait pas correctement consulté les Premières nations, ni examiné les conséquences sur la vie marine, la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, se doit de se sortir de ce nœud gordien à l’aube d’élections générales prévues au cours de l’année 2019.


L’oléoduc Trans Mountain a pris des allures de symbole des difficultés de Mme Notley à trouver de nouveaux marchés et à se sortir d'un ralentissement du secteur pétrolier, à tel point que plusieurs manifestations en faveur des oléoducs ont eu lieu dans les dernières semaines et que certains participants ont même évoqué la possibilité que l'Alberta se sépare du Canada.


C’est sans compter la sortie remarquée du premier ministre du Québec, François Legault, sur ce qu’il a qualifié de « pétrole sale de l’Alberta ni les contestations judiciaires en cours ni l'opposition du gouvernement de la Colombie britannique au projet d’oléoduc.  


Par ailleurs, dans un contexte aussi tendu, voire explosif, le premier ministre Trudeau se retrouve placé entre l’arbre et l’écorce, à savoir entre le vote indispensable des Québécois à l’élection fédérale de 2019 et celui des Albertains… un climat guère favorable à Rachel Notley contre qui l’étau de l’isolement se referme de plus en plus.



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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