Monsieur Marissal s’inquiète (bien à tort) du degré de pugnacité ou de moutonnerie que nous livrera le premier ministre can…, (s’cusez! je fais dans la futurologie, là!), je voulais écrire : du premier ministre québécois devant les caméras qui n’auront pas assez de lentilles pour nous montrer les chefs sous leurs plus petites ou grosses coutures, ce soir.
Bien sûr, il reste une inconnue : Qui sera devant l’écran? Que fera le bon peuple déchiré entre la poursuite sur les canaux payants d’une émission à caractère internationale mettant à l’honneur les hockeyeurs du CH/Islanders, ou une émission de placotage présentée par des canaux publics présentant les plus agiles patineurs du monde de la politique encore bien, bien « provinciale ».
J’ai bien hâte de voir s’il reste à Jean « tout va bien » Charest plusieurs coups fourrés dans son sac à surprise.
Que voulez-vous! J’ai tellement confiance en ce chef charismatique qui continue à utiliser à tour de bras les coups bas empruntés à Machiavel-Harpeur, son actuel maître à penser en cette matière.
Quoi! Vous ne me croyez pas? Ben voueillons!…
Tout comme moi (lors du premier référendum), il a sûrement été influencé par la pathétique scène des pleureuses devant une garnotte virtuelle provenant des Rocheuses, qui c’est bien connu, appartiennent à tous les Néo-Canadiens-Québécois-inclus. Il a aussi sûrement craint pour ses bijoux de famille, transportés avec quelques titres et lingots d’or derrière la frontière québéco-ontarienne pour être mis à l’abri des meeeûûûchants séparatisses!
Ramenez à votre mémoire la scène du baiser de Judas (Place du Canada, à la veille du dernier référendum) où le frisottant politicien offrait une performance (là encore) à tirer des larmes de crocodile coulant allègrement sous le vent d’octobre. James nous a alors présenté un authentique passeport de l’ancien plusse grand pays au monde. Devant tant de candeur, ces gens du ROC, venus nous manifester leur amour du Québec scandaient en souriant d’aise : Mon Canada inclut mon Québec.
Pour mieux le f…, fallait-il comprendre!
Admirez sa prestation lorsqu’il a réussi à déséquilibrer son adversaire péquiste, après avoir déterré une vieille citation (l’argent et le vote ethnique) ce qui fut confirmé par divers témoignages de fédéralistes assoiffés de ca$$$h, devant le juge Gomery.
À cet égard, j’ai bien hâte de voir quelles surprises nous réservent le rapport du juge Grenier qui opportunément ne sera publié qu’après les élections…
Bref, je dis : Ô mon bon peuple! N’aie crainte! Le parti de Charest est à nouveau prêt à reprendre la route avec la vieille charrette qui a fonctionné plutôt cahin-caha les quatre dernières années.
Charest sait faire : Trois années d’indécisions, quelques mois de décisions-bonbons… et le tour est joué!
Je crois que c’est ce qui nous attend ce soir. À moins que le bon peuple ne souhaite pas se rendormir pour quatre autres longues années, bien sûr!
Serge Longval,
Longueuil
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