Le ciel ne semble pas se dégager encore pour les adeptes d'une prochaine indépendance du Québec. Il est vrai que le ciel peut devenir bleu, très bleu. Mais quand se dégagera-t-il pour qu'il y brille de tous ses feux?
Qui donc fera l'indépendance du Québec? Lorsque je demande «QUI», il y a plusieurs questions dans une:
- Le profil du candidat, son âge et son style.
- Quel parti se glorifiera de cet exploit politique et en quelle année?
Rappelons-nous que 69% des jeunes ( 18-24 ans ) en 2015 auraient voté à 69% contre le référendum et affichent un dégoût viscéral envers le Parti Québécois.
Les jeunes, en 2015, ont le coeur plutôt tourné vers le Parti libéral, à 34%. Québec solidaire et la Coalition Avenir Québec arrivent ex aequo au deuxième rang, à 22% et 23%. Le PQ ferme la marche avec un maigre 16%.
Donc, faudra-t-il attendre la génération suivante ou bien agir dès maintenant?
Le PQ possède encore l'image d'un vieux parti de têtes blanches aux idées dépassées. Bref, une lubie passagère qui ne rencontre plus du tout l'idéologie et l'espoir des jeunes. ( selon eux ).
Ce qui fait davantage mal demeure le fait qu'aux yeux des jeunes, 65% de ceux-ci croient que tous les débats pour le Québec sont dépassés et d'aucun intérêt pour eux. On constate donc que leurs yeux sont tournés vers l'international. Mais cela nous le savions déjà! ( Font-ils les choses à l'envers en débutant par l'international et terminer vers le Québec par la suite? ).
La majorité des répondants (60%) vivraient ailleurs qu'au Québec - que ce soit dans une autre province canadienne, aux États-Unis, en Europe ou ailleurs dans le monde - s'ils avaient le choix.
Autre constatation: les jeunes connaissent mal l'histoire du Québec. Seulement 4% d'entre eux ont été capables de classer en ordre chronologique six événements majeurs de l'histoire des 50 dernières années, soit la crise d'Octobre, le premier gouvernement du PQ, la proclamation de la Charte des droits et libertés du Canada, l'accord du lac Meech, le référendum de Charlottetown et le second référendum sur l'avenir du Québec.
Moins d'un jeune sur cinq a réussi à situer les deux premiers événements, un sur trois a correctement classé la crise d'Octobre comme le premier événement et 43% ont placé le référendum de 1995 en dernier. «Le référendum de 1995, ils en sont bien conscients».
Personnellement, je crois que ceux qui feront l'indépendance du Québec sont présentement âgés de 6 mois ou ne sont pas encore au monde. ( Je le souhaiterais avant mais regardons les faits qui se présentent à nous ).
Autre constat, pour aller charmer la jeune génération, il faudra que cette dernière possède sérieusement l'idée et la porte bien haut pour la concrétiser. Les têtes blanches ne sont pas un élément rassembleur pour attirer les jeunes. Dommage mais c'est ce qu'ils nous disent.