À propos du Brexit

Qui est Boris Johnson ?

BoJo dans la cage à homards

53860d19eead53a7164705c7e53be16d

Tribune libre

Personnage coloré s’il en est un, Boris Johnson, surnommé BoJo, ne laisse personne indifférent. Aussi ai-je cru intéressant de vous le faire connaître davantage en m’inspirant de Wikipédia dont voici quelques extraits :


Naissance et ancêtres


Boris Johnson naît le 19 juin 1964 à New-York. Sa naissance est enregistrée à la fois par les autorités américaines et le consulat britannique de la ville qui lui accordent la citoyenneté américaine et la citoyenneté britannique. Ses parents sont tous deux Britanniques. Il renonce à la nationalité américaine en 2016.


Son père, Stanley Johnson, se marie en 1963 à Charlotte Mary Offlow Fawcett en 1942 à Oxford, au Royaume-Uni, mère de Boris Johnson et de trois autres enfants. Il divorce à la fin des années 1980 et se remarie à Jennifer Kiff avec qui il a deux autres enfants.


Boris Johnson est l'aîné des quatre enfants d'une fratrie qui compte Rachel Johnson, journaliste un temps rédactrice en chef du magazine The Lady, née en 1965, Leo Johnson, réalisateur de cinéma et entrepreneur, né en 1967, et Jo Johnson, éditorialiste au Financial Times, né en 1971, député et plusieurs fois ministre conservateur.


Enfance


Après un séjour au Canada, la famille retourne en Grande-Bretagne en septembre 1964.  Enfant, Boris est calme et studieux. Il souffre de sérieux problèmes de surdité et doit subir, à l'âge de huit ans, plusieurs opérations, dont notamment l'implantation de drains transtympaniques. Il déclarera ensuite : « Lorsque j'étais un enfant, j'étais extrêmement boutonneux, extrêmement ringard et terriblement studieux. Mon idée d'une journée parfaite était de voyager à travers Londres par le métro pour visiter le British Museum. »


Eton et Oxford


Boris Johnson suit une scolarité à l'école européenne de Bruxelles, où il étudie les lettres classiques et la philosophie. Il y est élu président de l'Oxford Union, l'union des étudiants. De par ses origines et son parcours, il est généralement perçu comme un membre de l'upper class traditionnelle britannique.


Il se marie en 1987 avec Allegra Mostyn-Owen, mais le mariage ne dure pas un an et est annulé en 1993. Cette même année, il se marie avec Marina Wheeler, avocate puis conseillère de la reine, et fille du journaliste et producteur Charles Wheeler.


Carrière journalistique


Il commence sa carrière de journaliste comme correspondant stagiaire au Times, mais il est licencié au bout d'un an pour avoir falsifié une citation de son parrain. Après une courte période au Wolverhampton Express & Star, il rejoint The Daily Telegraph en 1987. Il est le correspondant pour l'Europe à Bruxelles de 1989 à 1994, puis rédacteur adjoint de 1994 à 1999. Il travaille également au The Spectator, magazine marqué à droite, d'abord comme chroniqueur politique entre 1994 et 1995, puis à partir de 1999 comme rédacteur. En décembre 2005, il intègre le cabinet fantôme avec la responsabilité de l'enseignement supérieur.


Ses articles font alors souvent sensation et créent la controverse. Les propos qu'il rapporte sont parfois sortis de leur contexte et utilisés par ses adversaires politiques. Ses papiers, qui dénoncent souvent les travers des responsables des institutions européennes, plaisent particulièrement à Margaretn Thatcher. Le Monde écrit à son sujet : « Ses papiers grinçants sur la Commission et sur son président Jacques Delors lui valent la célébrité. Il devient le porte-parole de l’euroscepticisme grâce à sa plume acerbe et à son humour. Il se régale en brocardant la normalisation européenne des préservatifs, stigmatise la « guerre » de Bruxelles « contre les chips britanniques saveur cocktail de crevettes ». Même si ses « scoops » sont souvent le fruit de son imagination – il prête faussement à M. Delors l’intention de se faire élire président de l’Europe –, il s’amuse à tirer les ficelles, fait scandale et devient la coqueluche des milieux conservateurs ».


Il est nommé, en 2004, pour un Briyish Academy Television Award. Il produit une série documentaire, The Dream of Rome, comparant l’Empire romain et l'Union européenne d'aujourd'hui, diffusée en 2006.



PARCOURS POLITIQUE


Député à la Chambre des communes


En 1997, il est battu aux élections parlementaires dans la circonscription de Clwyd South. En 2001, Johnson réussit son entrée à la Chambre des communes. En novembre 2003, il est nommé vice-président du Parti conservateur, après une intense campagne.


Johnson est démis de ces postes dans le parti en novembre 2004 à la suite d'accusations de mensonges venues de Michael Howard au sujet d'une relation extra-conjugale de quatre ans qu'il aurait eue avec Petronelle Wyatt, la correspondante new yorkaise du Spectator et ancienne rédactrice-adjointe. Johnson tourna ces allégations en ridicule les décrivant comme « une pyramide inversée de fadaises » mais Howard avait renvoyé Johnson non à cause du fond de l'affaire elle-même mais parce qu'il pensait, au vu de ce qu'en disait la presse, que Johnson avait menti.


Maire de Londres


Il accède au poste de maire de Londres à la suite de l'élection du 1er mai 2008, battant le maire sortant, le travailliste Ken Livingstone, alors que l'élection semblait initialement perdue d'avance. Il est réélu face à ce dernier quatre ans plus tard.


En 2013, Boris Johnson s'oppose au plafonnement des bonus des traders et banquiers européens en particulier ceux de la Cité de Londres. Il reprend plusieurs projets de son prédécesseur : des vélos en libre-service (surnommés les « Boris bike »), le projet Crossrail, des investissements dans les transports et lance un nouveau modèle de bus à impériale, modernes et écologiques. Sous sa mandature ont lieu des Jeux olympiques. Il jouit alors d'une popularité allant au-delà du simple Parti conservateur.


Il retrouve son siège de député lors des élections générales de 2015, sept ans après avoir décidé de quitter la Chambre des communes en raison de son élection à la mairie de Londres.


Meneur du mouvement pour le Brexit


Alors qu'une profession de foi — signée de sa main deux jours avant qu’il rallie la cause du Brexit — glorifiait l’« aubaine » que serait un vote en faveur du maintien dans l’Union et annonçait un « choc économique » en cas de Brexit, il fait volte-face et annonce, le 21 février 2016, qu'il souhaite la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. S'opposant ainsi à la majorité des personnalités du Parti conservateur, il devient le porte-parole officiel de la campagne du « Brexit ». À la suite du référendum du 23 juin 2016, à l'issue duquel une majorité de Britanniques se prononcent en faveur du départ du pays de l'UE, il apparaît comme un des grands gagnants du scrutin et fait figure de favori pour succéder au Premier ministre David Cameron, qui a annoncé son intention de démissionner avant le mois d'octobre. Mais il doit faire face à des critiques sur sa capacité à rassembler le parti, très divisé à l'issue de ce référendum, et renonce finalement à se présenter à l’élection à la direction du Parti conservateur.


Succession de Theresa May


En juin 2019, à la suite de la démission de Theresa May, il est candidat à l’élection à la direction du Parti conservateur. Il arrive nettement en tête des quatre premiers tours du vote des députés du parti et se qualifie pour le vote des adhérents à l’issue du cinquième tour, avec 160 suffrages. Contrairement à son adversaire, il promet de ne pas repousser le Brexit au-delà du 31 octobre 2019 et se dit prêt à ne pas régler la facture du Brexit (entre 40 et 45 milliards d'euros) si l'Union européenne n’accorde pas de meilleures conditions de sortie au Royaume-Uni. 


Le 23 juillet 2019, le parti annonce qu'il a remporté le vote des adhérents avec 66,1 % des suffrages. Il succède à Theresa May en tant que Premier ministre le lendemain.


Premier ministre


Dans son premier discours au 10 Downing Sreet, Boris Johnson réaffirme sa volonté de réaliser le Brexit au 31 octobre 2019. Son gouvernement, nommé le jour même, est composé en grande partie de personnalités eurosceptiques ; une dizaine de ministres de Theresa May ne sont pas reconduits dans leurs fonctions.


Le 1er août, sa majorité à la Chambre des communes se réduit à une voix à la suite de la victoire de Jane Dodds à une élection partielle. Il sollicite et obtient de la reine la suspension du Parlement jusqu’au 14 octobre suivant, ce qui pourrait rendre possible un Brexit sans accord avec l’UE ou conduire au renversement du gouvernement et à l'organisation d'élections anticipées.


Le 3 septembre, à la suite de la défection du député conservateur europhile Phillip Lee, qui rejoint les Lib Dems, Boris Johnson perd sa majorité absolue à la Chambre des communes.



RÉFLEXION PERSONNELLE


À propos du Brexit…BoJo dans la cage à homards


Dans l'impasse depuis des mois, le Brexit, qui a coûté son poste de premier ministre à David Cameron, puis à sa successeure Theresa May plus tôt cet été, a été approuvé en juin 2016 avec près de 52 % des voix.


De son côté, le troisième premier ministre désigné depuis le référendum, Boris Johnson, vient de subir deux fins de non-recevoir de la part des députés de la Chambre des communes [du jamais vu], eu égard, d’une part, à l’officialisation du Brexit au 31 octobre 2019, et d’autre part, à la tenue d'élections anticipées le 15 octobre.


De ce côté-ci de l’Atlantique, j’ai beaucoup de difficultés à comprendre les raisons pour lesquelles un vote de 52 % en faveur du Brexit, tenu démocratiquement auprès des Britanniques, ne fasse pas foi de placet pour la mise en branle du processus de sécession du Royaume-Uni de l’Union européenne.


Pourquoi, plus de trois ans après la tenue du référendum, la Chambre des communes agit comme si la démocratie était reléguée dans le placard au profit de tergiversations procédurales sans fin retardant indument les débats, voire les paralysant littéralement?

 


En dernière heure...

https://www.lapresse.ca/international/europe/201909/06/01-5240056-la-chambre-des-lords-contraint-boris-johnson-a-reporter-le-brexit.php


Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2085 articles

  • 1 468 443

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




Author extra bg

Le jour «J»


Author extra bg
Author extra bg

La bourde monumentale de Biden


Author extra bg

La boîte à surprise



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé