Québec : ouvert ou fermé?

Le Québec veut s’ouvrir sur le monde mais Ottawa l’en empêche

Tribune libre 2009



Le Québec se propose d’être à l’avant-garde en ce qui concerne la protection de l’environnement, mais le Canada ne l’entend pas ainsi et ne lui laisse pas le droit de s’asseoir avec les 192 nations pour discuter de l’avenir de la planète. Pourtant avec sa population de presque 8 millions, sa puissante économie et ses nombreuses expertises, il devrait être un intervenant majeur.
Le Québec devait avoir une voix aux Nations-Unies nous promettait le Premier ministre canadien, Stephen Harper, en période électorale. On pensait à L’Ukraine ou à la Biéolorussie au temps de l’URSS. Il avait omis de dire que ce n’allait être qu’un siège à la délégation canadienne. Ô Fumisterie!
Le Québec ne peut participer aux conférences internationales dans différents domaines, sans devoir demander la permission à Ottawa, et se la voir trop souvent refuser.
Et que dire de sa participation vitale à la francophonie internationale. Ici aussi il doit se contenter de son statut de vassal.
Le Québec s’ouvrira pleinement sur le monde, sans entrave, le jour où il sera devenu politiquement indépendant. Il pourra ainsi, enfin, contribuer avec efficacité à l’avancement de la civilisation planétaire dans le respect de ses particularités.
***
Alain Raby,

Saint-Jean-Port-Joli

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Alain Raby118 articles

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Né à Mont Saint Michel, Qc

Bac en pédagogie - Hull

Maîtrise en Relations Internationales.

University of the Americas - Mexique 1971

Scolarité de doctorat en sciences politiques - Université Laval

Enseignant à Saint-Claude, Manitoba

Globetrotter et commerçant-importateur - Art populaire des cing continents à Saint Jean Port-Joli - Les Enfants du Soleil





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4 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    15 décembre 2009

    Et les Catalans n'attendent pas la permission de l'État dominateur pour travailler leur cause devant les médias internationaux: Les 30% de citoyens réveillés sont allés aux urnes dimanche, pour proclamer à plus de 95% qu'ils veulent un pays indépendant de l'Espagne. RRQ y était comme observateur: en camp de formation, quoi!

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    15 décembre 2009

    Eh bien, c'est le choix qu'ont fait nos amis les fédéralistes, en 1980 comme en 1995, de garder notre nation inféodée et incapable de s'adresser directement aux autres nations, sans passer par le chien de garde qu'est Ottawa...
    Je suppose que dans leur coeur de petits colonisés qui se contentent de si peu, ils sont aujourd'hui heureux.
    Un peuple qui veut s'émanciper et atteindre son plein potentiel, doit le faire par lui-même; il ne doit pas attendre les bonnes grâces des autres.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 décembre 2009

    Et Jean Charest accepte de jouer ce jeu. Il nous trahit.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 décembre 2009

    Monsieur Raby,
    Votre dernier paragraphe est la réponse à la question que vous soulevez. Nous n'avons plus de temps à perdre dans cette fédération canadienne dans laquelle nous serons toujours traîtés en minorité. Lorsque le Canada vous met des bâtons dans les roues pour nier votre identité nationale et vous empêcher dans le droit normal d'imposer votre langue qui est ici majoritaire au Québec, vous n'avez qu'un choix soit celui de rompre votre dépendance avec cet état fédéral et vous prendre en main et devenir un pays indépendant comme les 192 autres pays sur cette planète qui font partie des Nations Unies et qui ne seraient sûrement pas intéressés à retourner en arrière et revivre l'état de dépendance antérieur que nous vivons ici au Québec. Joyeux Noël! Vive le Québec libre!
    André Gignac le 14-12-09