Se faisant le champion d’une certaine identité québécoise, Mario Dumont nous somme de chasser le « vieux réflexe » de minoritaires des Québécois, de nous débarrasser de la peur de nommer les choses. La menace à l’identité québécoise viendrait, selon lui, des minorités au Québec.
Depuis le 30 octobre 1995, l’identité québécoise a été attaquée de front au moyen de tout le pouvoir de l’État canadien. Selon le rapport des juricomptables Kroll, Lindquist & Avey, publié en annexe au rapport Gomery, l’État canadien a consacré pas moins de 2,1 milliards $ dans le but avoué de vider l’identité québécoise de sa vitalité et de l’empêcher de s’épanouir librement. (Voir le dossier de l’ancien professeur de l’Université de Montréal, Édouard Cloutier, L’Action nationale, janvier 2006).
Pendant la même décennie et encore aujourd’hui, Mario Dumont a gardé son « vieux réflexe » de minoritaire et demeure effrayé de nommer les choses comme elles sont : la menace à l’identité québécoise vient de l’État canadien lui-même. Et la solution est la souveraineté du Québec.
Permettez-moi donc de sommer Mario Dumont de cesser de s’attaquer aux minorités et de nous dire une fois pour toutes de quel côté de ce débat fondamental il se trouve! S’il persiste à maintenir le flou, nous saurons qu’il n’est rien qu’une pâle copie des Jeff Filion de ce monde.
Robin Philpot
Montréal
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
17 janvier 2007Mon cher Robin,
Si notre chef, André Boisclair, pour ne pas le nommer, se tenait debout, aucun individu n'aurait à se préoccuper de Mario Dumont. Mais comme André Boisclair dort du sommeil de l'individu pris dans les «vap» de ses problèmes, d'autres politiques, dont Mario ne vous en déplaise, prennent la relève pour défendre leur peuple. Pendant ce temps le chef de notre parti se promène dans le vaste monde. On dit qu'il prépare la prochaine élection générale au Québec. Moi,et plusieurs autres, attendons de cet homme qu'il saisisse toutes les occasions pour défendre son peuple et promouvoir l'indépendance du Québec, ce qu'il ne fait pas. À le regarder aller,on se dit que le gouvernail de notre bateau indépendantiste, ou le volant de notre voiture souverainiste, lui échappe.Pendant ce temps d'autres, dont Mario Dumont, prennent l'espace politique demeurée libre.Il faudrait bien que les députés et les candidats du Parti Québécois en prennent bonne note.
Archives de Vigile Répondre
16 janvier 2007Bien dit !