La flèche empoisonnée
Jean-Marc Fournier aura attendu la veille du dévoilement du nouveau chef du Parti québécois pour lancer son expression lapidaire « le PQ, le parti Québécor », faisant allusion bien sûr à l’élection probable de Pierre Karl Péladeau.
À cet effet, j’aimerais vous faire part d’une réalité qui ne fait aucun doute dans mon esprit, à savoir que, en tant que client abonnée du Soleil et du Journal de Québec, je puis vous assurer que la neutralité des chroniqueurs ressort davantage dans le média de Québécor que dans celui de Desmarais où la ligne éditoriale est clairement fédéraliste.
Pour ce qui est du « possible » conflit d’intérêt de PKP en tant qu’actionnaire de Québécor et chef du PQ, je laisse le soin à la commission parlementaire instaurée à cet effet de statuer, le député de Saint-Jérôme ayant déjà déclaré qu’il placerait ses actions dans une fiducie sans droit de regard.
En bref, M Fournier aurait avantage à s’occuper des « vraies affaires » au lieu de s’acharner à lancer des flèches empoisonnées sur tout ce qui bouge…un rôle qui, d’ailleurs, lui va à merveille!
La cible inavouée
Il faudrait être dupe pour ne pas réaliser que la commission parlementaire qui se penchera sur l’éthique des élus ne vise pas le député de Saint-Jérôme et chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.
Pourtant, on connaît l’argumentaire de PKP qui répète depuis son arrivée sur la scène politique qu'il placera volontairement ses actifs dans une fiducie sans droit de regard, alors que seuls les membres du conseil des ministres doivent se conformer à une telle exigence, et qu’il interdira à son fiduciaire toute vente d'actifs.
Une instruction que ses adversaires jugent incompatible avec le concept de fiducie sans droit de regard. Alors, mesdames et messieurs nos élus, cessez de tergiverser et de jouer les vierges offensées…et qu’on passe aux « vraies affaires »!
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