Tous reconnaissent les compétences de PKP en affaires et en économie. Mais ce n'est pas tout. Il possède également une grande connaissance d'un autre domaine tout aussi stratégique en politique: il connaît parfaitement le fonctionnement les média.
Le PQ a toujours eu de la difficulté à faire passer son message dans les média. Desmarais et Radio-Canada avait le plein contrôle de ce terrain de jeu. Désormais, PKP leur rendra la tâche moins facile.
Alors que les Lisée, Drainville, etc..., s'agitent comme des poules pas de têtes, avez-vous remarqué comment PKP est discret et effacé? Avez-vous remarqué également qu'on ne cesse de parler de PKP et du PQ dans les média?
Moins PKP parle, plus il fait la manchette. Ainsi, il demeure dans l'actualité du jour, sans même faire d'effort. C'est génial!
En prime, cela lui permet de «sentir le vent» et d'ajuster son grand coming out. Toutefois, il le fera au moment et à l'endroit qu'il aura choisis. Il ne se laissera rien imposer par la pression des média ou par les sondages truqués de CROP.
L'artillerie fédéraliste est toute prête à lancer une grande offensive pour le détruire. Toutefois, tant que PKP n'annoncera pas publiquement ses intentions, les artilleurs sont frustrés. Ils n'ont pas de cible.
On cherche donc à le provoquer, pour le forcer à se commettre sur différents enjeux. Hier, dans Le Devoir, Robert Dutrisac a pondu un article qu'il semble avoir inventé de toutes pièces. Sa source: «des rumeurs». Tout l'article est écrit au conditionnel. Il ne mentionne même pas s'il a cherché à faire confirmer «ces rumeurs» par l'intéressé lui-même. Cela a toute les apparences d'un spin. Mais, qui se cache derrière ce spin?
Jusqu'à maintenant, PKP est demeuré parfaitement zen. Il n'a pas lancé à la hâte une conférence de presse pour dénoncer ces rumeurs ou rétablir les faits.
En politique, l'adversaire cherche toujours à vous imposer votre agenda. Toutefois, PKP a son propre agenda et il semble déterminé à ne pas s'en laisser détourner.
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3 commentaires
Claude Beaudet Répondre
29 septembre 2014UNE STRATÉGIE D'IMAGE ...PLUS QUE DE CONTENUS ?
Est-ce le signe d'un vide ...plutôt que d'une stratégie réfléchie...? Est-ce une expression de sa crainte d'être confronté à de plus intelligents opposants ? Aurait-il été échaudé de "son poing en l'air" pour ainsi éviter d'être une cible des critiques ?
Bien d'autres questions que soulèvent son absence médiatique...et qui doivent être aussi envisagées quant à son courage politique. Où était-il toutes ces années passés dans les luttes de ce parti ? Il ne s'affichait pas davantage. Le courage politique c'est aussi risquer de perdre sur le terrain des appuis lorsque on a des convictions profondes. Quand on a qu'une image à protéger, c'est une autre sorte de campagne. Remarquons que cette stratégie de l'image, marche au fédéral; est-ce que l'absence de Justin devant les médias n'est pas inspirée des mêmes consultants en image? C'est une autre question que je me suis posé; les deux campagnes se ressemblent tellement, non ?
Il faut se poser toute les questions et ne pas en rester sur les perceptions. En attendant, lorsque PKP se tient à l'écart, il ne m'aide pas à me faire une idée du réel personnage qui se cache derrière ses beaux yeux bleus ...et sa belle Julie !
À défaut d'arguments forts, le style charmeur peut peut-être gagné l'électorat moyen. J'en conviens puisque ça marche toujours. PKP l'a compris...ou ses stratèges (chèrement rémunérés)
Il m'en faudra davantage pour qu'il obtienne mon appui; mais il faudra pour cela, qu'il s'implique concrètement dans le débat. Qu'il me donne un peu de "chair autour de l'os", comme dit l'expression. Il devra ramer doublement pour l'avenir...et qu'il se manifeste dans cette course. Si c'est comme la dernière fois...le mensonge semble l'avoir bien servi (dans St-Jérôme en tk) !
Claude Beaudet
Yvon Lagacé Répondre
29 septembre 2014Je suis tout à fait pour l'idée de PKP comme chef, comme leader. Il représente la crédibilité au niveau économique, mais je crois qu'il a aussi ses idées de gauche et qu'il peut rassembler les deux camps avec de bons compromis.
@ M. Lajoie
À mon humble avis, il est plus que temps d'agir en tant que Peuple qui glorifie sa culture et non la noyer dans le multiculturalisme. De plus en plus à travers la planète des pays constatent l'échec du multiculturalisme.
Ce n'est pas être xénophobe que de se protéger en tant que Peuple, et choisir les immigrants intégrables, quitte à laisser comprendre aux autres qui ne s'intègreront jamais, que s'ils ne désirent pas vivre parmi le Peuple et sa culture, un des nombreux droits qu'ils possèdent en vertu de nos Chartes, est celui de partir.
Je vous invite à rechercher sur Youtube, Boucar Diouf à TLMEP, où il parle du devoir de l'immigrant. Il est l'exemple parfait d'une intégration parfaite, je souhaiterais plus d'immigrants comme lui, qui ne nous bafouent pas, mais plutôt s'intéressent à nous et sont curieux d'apprendre et comprendre.
Un Pays oui, mais pas un Pays où les gens ne se ressemblent pas assez pour vivre ensemble.
Lajoie André Répondre
28 septembre 2014Le Québec comme pays ne passera pas sans l'approbation d'une forte majorité du peuple québécois. Ce qui comprend la gauche, la droite et le multiculturel.
Il faut abandonner cette désuète rhétorique de la droite-gauche avant tout. C'est le peuple qu'il faut convaincre et cela comprend autant la gauche que la droite sinon le projet de la création d'un pays se fait avec seulement un oeil.
Je crois que Pierre Karl Péladeau est le premier québécois qui pourra réunir suffisamment le peuple québécois pour convaincre de la nécessité d'être un pays.
Il peut convaincre les soi-disant transfuges droitiers de la CAQ et un bon nombre de libéraux. Comment est-il gauche? Cela reste à déterminer et sûrement c'est sur ce funambulisme qu'il devra s'entraîner.
Le pays ne peut faire abstraction de son devenir multiculturel. Il doit répondre à l’hésitation et souci de cette part grandissante que compose le pays.
Les libéraux ont leur solution, cad, angliciser dès la maternelle pour tuer toute aspiration d'un pays de moins en moins francophone en réponse à un pays francophone promu par les séparatistes. Il faut cesser cette oligarchie de souche exclusive.
Un gouvernement péquiste doit rassembler ses forces et non se redéfinir comme le suggère plusieurs héros de la mythologie indépendantiste. Il faut absolument démontrer le succès financier que procure notre pays pour que les droitiers réalisent qu'ils n'ont pas à devenir ambidextres dans leur pays.
Avec PKP pourrions obtenir une droite au service de la gauche dans ce monde dualiste?