Si la tendance se maintient...

QS, l'opposition officielle?

Tribune libre

Pour employer une formule bien connue, "si la tendance se maintient", Québec solidaire (QS) pourrait former l’opposition officielle à l’Assemblée nationale lors des élections de 2018. À titre d’indice laissant percevoir cette tendance, un sondage réalisé pour Le Devoir par la firme Léger révèle que QS passe de 8 % à 14 % dans l’ensemble du Québec depuis janvier alors que, pour la même période, le PQ recule de 29 % à 25 %. Autre indice fort révélateur, six points seulement séparent maintenant le PQ (22 %) et QS (16 %) dans la région de Montréal.
Nul doute que certains événements fort médiatisés ont joué en faveur de la visibilité de QS au cours des dernières semaines, notamment le départ de Françoise David, la lutte acharnée menée par Manon Massé pour garder intacte sa circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques et, non le moindre, l’arrivée en scène de Gabriel Nadeau-Dubois (GND) comme candidat de QS dans le comté de Gouin, laissé vacant par le départ de Françoise David…un billet d’entrée assuré compte tenu que le PQ a décidé de ne pas présenter de candidat dans ce comté.
À mes yeux, les astres s’alignent pour favoriser la montée de QS dans les intentions de vote. À cet effet, en quelques jours de politique active, l’effet GND a permis de recruter quelque 4000 nouveaux membres au sein de QS, une augmentation substantielle de 40 % de ses effectifs.
Reste à savoir si "la tendance se maintiendra"…Toutefois, un constat me semble évident, QS a pris "du gallon" à tel point qu’il est devenu un adversaire de gauche sérieux pour le PQ qui devra "mettre les bouchées doubles" s'il désire conserver la maigre avance qu’il détient sur QS.
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2063 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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6 commentaires

  • Michel J. Dion Répondre

    30 mars 2017

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    C'est pas sérieux ce texte...
    QS - Opposition officielle... Ouf!
    Suis-je sur la lune..?
    Rappel : [https://www.youtube.com/watch?v=i3DW1IZXVQY ->https://www.youtube.com/watch?v=i3DW1IZXVQY]

  • Marcel Haché Répondre

    23 mars 2017

    « Un électrochoc (2018) pour un PQ qui devra se réinventer et s’allier à d’autres pour revenir en force en 2022 » J.C.Michaud.
    Ça, c’est la version optimiste des choses. Il y en a une autre : celle que les unionistes ont entretenu longtemps après que l’U.N. ne soit décédée. Je crains pour ma part que les péquisteux soient maintenant nos nouveaux unionistes…
    Si, au-delà d’un immense électorat, tout un peuple abandonne sa « québécitude », si dans le même temps le P.Q. perd son identité, il y aura bien sûr alors un électorat pour Q.S. mais il n’y aura plus d’avenir, ce qui s’appelle encore l’Avenir…
    Quel est le plus vain espoir entre celui du P.Q. qui croit encore qu’il aura une troisième chance… et celui de Q.S. qui espère encore que le Mur de Berlin tient toujours ?
    Les québécois et les québécoises ne sont pas ni « ailleurs » ni « passés à autre chose », ils sont seuls, abandonnés par leurs élites comme au temps de la Conquête… On jase.

  • Robert J. Lachance Répondre

    20 mars 2017

    « QS, l’opposition officielle ? »
    Un.e porte-paroles - Nous sommes la 3e opposition !
    - Officieuse ou officiante mais pas encore l’une des deux officielles.
    Ce parti peut aspirer à la deuxième pour 2022, si vous croyez à l’astrologie. Je crois en l’astronomie.
    (Il y a l’avenir qui s’en va et il y a l’avenir qui s’en vient. Personne à part moi ne semble savoir ça.)
    La vérité, si cette chose ou affaire existe, qui sortirait dit-on parfois de la bouche des enfants, ne doutez pas que je doute qu’elle n’existe qu’en philosophie.
    Le gisement d’électeurs convenant à QS s’agrandit par la force des choses, pour ne pas écrire par la force des vraies « zaffaires ».
    J’ai remplacé une liaison dangereuse, je n’irais pas jusqu’à dire toxique, par une liaison évidente.
    Vigile m’aide à réfléchir. Merci Henri et Richard.
    La politique est communication, conversation parlée ou écrite; le politique, réflexion.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 mars 2017

    Ce matin, Denise Bombardier vient de lancer un missile de croisière contre QS:
    http://www.journaldemontreal.com/2017/03/20/le-quebec-dans-le-mur

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2017

    Il y a encore loin de la coupe aux lèvres pour que QS réussisse cet exploit.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2017

    QS opposition officielle, si la vague orange qui déferla pour le NPD au fédéral se répète au Québec, il pourrait se produire cela. Un scénario avec écroulement du PQ qui favorisera la CAQ et QS avec la CAQ au pouvoir, QS opposition officielle, PLQ deuxième groupe d'opposition repliée sur Montréal et Laval, le PQ avec 5-6 comtés comme la défaite du Bloc lors de la vague orange et Rambo Gauthier élu dans son comté.
    Un électrochoc pour un PQ qui devra se réinventer et s'allier à d'autres pour revenir en force en 2022. C'est un scénario extrême mais possible si les citoyens sont tannés du Parti Libéral et refusent de mettre le PQ au pouvoir en 2018.