(QUÉBEC) Philippe Couillard a assuré mercredi qu'il ne regrette pas une seconde d'avoir associé Jean-François Lisée aux «partis populistes d'Europe».
Le premier ministre a été critiqué ces derniers jours pour avoir déclaré qu'avec M. Lisée à sa tête, le Parti québécois a «une parenté familière» avec certains partis européens. Bien qu'il n'ait pas précisé lesquels, certains y ont vu un parallèle avec des formations d'extrême droite.
Le premier ministre s'est défendu d'avoir voulu associer M. Lisée à un parti en particulier. Et il n'a pas renié ses propos.
«J'ai délibérément dit ce que j'ai dit, je le maintiens, a déclaré le premier ministre au terme d'une réunion de son cabinet. C'est incroyable, le dérapage qu'il y a eu pendant la course à la chefferie et je ne crois pas que ça peut être passé sous silence.»
Si ses commentaires étaient virulents, c'est qu'il voulait dénoncer les «dérapages» et les déclarations «inquiétantes» qu'il a entendues lors de la course à la direction du PQ.
Il a cité en exemple le député péquiste Maka Kotto, qui a accusé M. Lisée de «d'agiter des vecteurs qui chatouillent la part sombre de nos âmes». Il a également rappelé que le nouveau chef a associé son rival Alexandre Cloutier au prédicateur controversé Adil Charkaoui lors d'un échange sur la laïcité.
«On ne peut pas passer sous silence certains éléments des arguments qui ont été développés pendant cette campagne», a affirmé M. Couillard.
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