Les deux organisations ont provoqué une levée de boucliers sur les réseaux sociaux pour avoir appuyé le port du voile.
Voici la ou les sources de cet article : Rogers, Twitter #1, #2, #3, #4 , #5 et #6/ Voici la source de la photo : Rogers
Les derniers jours ont été éprouvants pour les organisations qui ont décidé de promouvoir le voile islamique. D'abord, Rogers s'est retrouvée dans le collimateur de l'épouse du prisonnier politique Raif Badawi, Ensaf Haidar, qui n'a pas hésité à critiquer le géant canadien des télécommunications pour avoir fait appel à une mannequin portant le hijab dans l'une de ses publicités. Voici sa réaction sur Twitter :
Honte à vous @Rogers pour la promotion du hijab! pic.twitter.com/vdMA2dfEDw
@Rogers Vous devez présenter des excuses à toutes les victimes du hijab dans le monde musulman, celles qui sont emprisonnées et torturées juste pour avoir revendiqué leur droit de retirer le hijab.
Cette publicité a également fait sourciller des internautes, dont un utilisateur du réseau social qui s'est questionné sur la pertinence d'afficher ouvertement la croyance religieuse d'une personne dans un contexte commercial.
Est-ce que j'ai besoin de savoir la religion de la personne quand je vois une publicité? 🤔 pic.twitter.com/NI3siUr8QN
Dans le même ordre d'idées, des internautes ont déploré que la directrice générale d'Amnistie internationale Canada francophone, France-Isabelle Langlois, fasse la promotion du port du hijab. Voici les gazouillis qui ont mis le feu aux poudres :
C'est aux femmes de décider quoi porter ou ne pas porter, pas aux gouvernements. De tout temps partout les hommes et les États ont voulu dicter l'habillement des femmes. Partout elles se sont toujours battues, et elles continuent #DroitsdesFemmes #loi21 https://t.co/Lhpz0LU3FE
Personne, aucun État, aucune religion n'a le droit de dicter aux femmes quoi porter ou ne pas porter @AmnistieCA défend les femmes et les hommes qui se battent contre l'OBILGATION de porter le voile en #Iran et ailleurs et contre l'OBLIGATION de ne pas le porter
Une utilisatrice a saisi la balle au bond pour rappeler à Mme Langlois que contrairement à ses prétentions, la Loi sur la laïcité permettait à l'État d'imposer un certain code vestimentaire à son personnel occupant une position d'autorité.
Et oui, l'État peut dire à son personnel en position d'autorité comment s'habiller. C'est la loi, la loi 21 sur la laïcité, voté démocratiquement madame. Renseignez-vous. #polqc #L21 #Laïcité
Enfin, un internaute a comparé l'ancienne mainmise de la religion sur la société québécoise avec la propagation actuelle de certaines idéologies oppressives.
Derrière ce faux choix, il y a une idéologie oppressive et sexiste, qui fait des femmes des êtres inférieurs et des "tentatrices" qui doivent être soumises et voilées. Les gens ne se sont pas battus contre l'emprise de l'Eglise pour laisser faire ça maintenant.