Près d’un nouveau-né français sur cinq porte un nom musulman ou arabe

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Le Grand remplacement est une réalité démographique

Selon le politologue français Jérôme Fourquet, le nombre de nouveau-nés de sexe masculin portant des prénoms arabes ou musulmans est passé de 1% en 1960 à 19% aujourd’hui.


Fourquet a noté que la baisse du taux de natalité français – il y avait 70 000 enfants de moins nés en 2019 qu’en 2014 – a conduit à la croissance des noms arabo-musulmans chez les nouveau-nés. Il a ajouté que «des flux migratoires soutenus, en particulier depuis le début des années 2000», ont également contribué à cette tendance, rapporte Le Figaro.


«L’étude de la prévalence des types de prénoms chez les nouveau-nés permet notamment d’agréger la force des flux migratoires légaux et illégaux, car, à quelques exceptions près, tous les enfants nés sur le sol français sont inscrits à l’Insee [France’s national statistics bureau], même si leurs parents sont illégaux », a-t-il ajouté.


France: autant de musulmans que de catholiques pratiquants dans les groupes démographiques âgés de 18 à 29 ans https://t.co/KdUU5QUgV4


– Breitbart London (@BreitbartLondon) 26 mai 2019


Pour lutter contre la baisse du taux de natalité, Fourquet n’a pas préconisé le modèle allemand de migration de masse mais a déclaré que la France ne devait pas «s’enfermer dans une alternative binaire entre les politiques natalistes ou le recours à l’immigration».


«Si l’Allemagne a favorisé l’immigration, c’est parce que l’âge de la retraite est déjà très élevé et que le taux de chômage est à son plus bas (3,5%). La France pourrait jouer sur ces deux leviers et notamment sur le taux de chômage pour augmenter significativement le nombre de cotisants, avant de recourir à une immigration supplémentaire », a-t-il déclaré.


Des changements démographiques ont également été observés parmi les groupes religieux en France, un rapport publié l’année dernière montrant qu’il y avait maintenant autant de musulmans pratiquants dans la tranche d’âge de 18 à 29 ans que de catholiques romains.


Les changements démographiques en France ont conduit à plusieurs théories sur le phénomène dont la théorie du «Grand Remplacement» de l’écrivain français Renaud Camus.


Un quart des Français croient que les «élites» utilisent la migration de masse pour «remplacer» les Européens autochtones https://t.co/dr2IQVqPQf


– Breitbart London (@BreitbartLondon) 7 février 2019


Souvent rejeté comme une théorie du complot, Camus a affirmé que les élites occidentales – la «Davocracy», du nom des participants du Forum économique mondial de Davos, en Suisse – considèrent les gens comme des choses interchangeables, plutôt que comme des êtres humains, dans un souci de profit et d’idéologie .


Une enquête publiée en février de l’année dernière a suggéré que jusqu’à un quart de la population française souscrivait à la théorie selon laquelle les «élites» utilisaient la migration de masse pour remplacer les populations européennes.