Décidément, les astres semblent s'aligner pour que Pierre Karl Péladeau, de loin la plus grosse cylindrée du groupe, devienne le nouveau chef du Parti Québécois. Imaginez, les appuis chez les sympathisants affichent déjà à 53% en sa faveur alors que la course n'est même pas débutée. Pendant ce temps, beaucoup de candidats potentiels, malgré tout, se placent volontairement sur la ligne de départ. Les Aussant, Drainville, Ouellet, Cloutier et Lisée ne possèdent rien pour faire trembler la terre au PQ, par conséquent ils obtiendront possiblement une dose d'humilité aux allures éclectiques en plus d'un égo lacéré. La course devrait se faire rapidement, cela sans jugements lapidaires de la part des candidats en liste; après tout la cause est plus grande que tous les candidats réunis. Bref, sans forcer et sans mot dire cette course n'en sera pas une véritable sinon qu'un respect poli du protocole.
PKP, sans mot dire!
Est-ce une vraie course?
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Fernand Lachaine Répondre
1 octobre 2014Il y a une question que je me pose: Pour faire face aux adversaires (pour ne pas dire les ennemis d'en face car Couillard dit détester les indépendantistes), qui des candidats potentiels pourrait le mieux affronter le PLQ et la CAQ et jusqu'à une certaine mesure le QS?
D'autre part, une course à la chefferie est vraiment nécessaire pour connaître ce qu'ils ont au ventre.
Claude Beaudet Répondre
30 septembre 2014PKP-UNE STRATÉGIE D’IMAGE ...PLUS QUE DE CONTENUS ?
Est-ce le signe d’un vide ...plutôt que d’une stratégie réfléchie...? Est-ce une expression de sa crainte d’être confronté à de plus intelligents opposants ? Aurait-il été échaudé suite à son "son poing en l’air" pour ainsi éviter d’être une cible des critiques ?
Bien d’autres questions que soulèvent son absence médiatique...et qui doivent être soulevées quant à son courage politique. Au fait, où était-il toutes ces années passés durant les batailles difficiles de ce parti ? Le courage politique c’est aussi risquer de perdre sur le terrain des appuies lorsqu'on affiche ses convictions profondes. Quand on a qu’une image à protéger, c’est une autre sorte de campagne. Remarquons que cette stratégie de l’image, semble marcher au fédéral; Justin l'a compris. PKP serait-il inspiré des mêmes consultants en image ? C’est une autre question que je me suis posé ; les deux campagnes se ressemblent tellement, non ?
Il faut se poser toute les questions et ne pas en rester sur les perceptions, l'image. En attendant, lorsque PKP se tient à l’écart, il ne m’aide pas à me faire une idée du réel personnage qui se cache derrière ses beaux yeux bleus ...et sa belle Julie !
À défaut d’arguments forts, le style charmeur peut peut-être gagné l’électorat moyen. J’en conviens puisque ça marche toujours. PKP l’a compris...ou ses stratèges (chèrement rémunérés)
Il m’en faudra davantage pour obtenir mon appuie ; mais il faudra pour cela, qu’il se mouille dans le débat. Qu’il me donne un peu de "chair autour de l’os", comme dit l’expression. Il devra ramer doublement pour l’avenir...et qu’il se manifeste ouvertement dans cette course. Si c’est comme la dernière fois...le mensonge semble l'avoir bien servi avant l'annonce de son engagement en campagne (dans St-Jérôme à tout le moins) !
Nous verrons assez rapidement s'il a la trempe d'un chef lorsque les épreuves surviendront.
«Il est des gens qui, pour diverses raisons, l'excès de suffisance n'en étant qu'un exemple, ne sont vraiment pas faits pour la vie publique.» René Levesque
Claude Beaudet