Pierre Fitzgibbon anticipe des pertes d’emplois chez Transat

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L'impuissance politique de la CAQ


Suppressions de postes, siège social affaibli, haute direction décimée: Transat connaîtra-t-elle le même sort que le quincailler Rona? 


Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, suit la situation de près. Il s’attend à des mises à pied chez Transat, une fois la transaction avec Air Canada approuvée par le gouvernement fédéral. 


«Il va y avoir un peu de rationalisation, ça va de soi», a-t-il reconnu en entrevue, jeudi, lorsque questionné sur la vente de Transat à Air Canada. 


«On est toujours conscient ou soucieux des pertes d’emplois», a-t-il ajouté. 


Pierre Fitzgibbon espère pouvoir «prévoir à l’avance ce qui va arriver» chez Transat. Surpris par les mises à pied récentes chez Lowe’s, il souhaite être mieux préparé pour «relocaliser» les employés de Transat qui pourraient être licenciés par Air Canada. 


En entrevue à TVA Nouvelles, le ministre a précisé avoir discuté de ces enjeux à plusieurs reprises avec le PDG d’Air Canada, Calin Rovinescu. 


«Je ne m’attends pas à avoir de grosses coupures. [...] Lowe’s est une compagnie américaine, Air Canada est une compagnie québécoise», a-t-il conclu. 


Le même sort que Ron 


Le professeur Robert Pouliot, spécialiste en fusions-acquisitions, croit plutôt que le scénario Lowe’s-Rona se répétera chez Transat. 


«Malgré tous les vœux qu’on puisse imaginer, on ne peut pas promettre qu’Air Canada va conserver le siège social indépendant de celui d’Air Canada, que la marque Transat va rester! Ce sont des mirages», croit-il. 


«Je déplore qu’on n’ait pas pensé à d’autres solutions. Dans le cas de Transat, il y avait sûrement d’autres solutions, tout comme dans le cas de Rona. C’est trop facile de vendre et de céder à d’autres.» 


Selon le professeur Pouliot, le développement et la croissance des fleurons devraient aussi faire partie des objectifs premiers d’Investissement Québec. 


«C’est tout le tissu socio-économique qu’on met en danger quand on cède des entreprises québécoises», a-t-il martelé. 








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