Liberté,Fraternité, égalité ! Paroles doctes
pour les ventres que l'opulence ravigote!
pour les mal nantis qu'asservit une minorité despote
pour les tribuns que le Pouvoir pelote
pour les pieuvres apatrides qui nos ailes ligotent
Hélas pour les coeurs que ravage le doute
les membres engourdis plus de route
La noirceur du néant au tournant approche
éteignant au passage les lanternes fantoches
lumières serviles les fantömes de Batoche.
Nul n'arrête le Temps que le Fer
l'amour de la patrie, le sacrifice ultime de chair
Le Temps passé ö terre fertile
tes enfants chez eux vivront l'exil
point de retour, déja étrangers au rêve futile
ressassant les souvenirs déja locataires dociles
le maitres insatiables le glaive affilent!
Ö peuples irrésolus a défier le Temps
un destin guêre indulgent
de vos enfants toujours et inéxorablement
tributs de sang attend !
Penser,dire , croire est-ce suffisant ?
une pierre tombale déserte tous ces peuples attend !
Le cours de l'histoire n'est pas une foire
après le meandre toujours un éstuaire
lui qui s'arrête le Temps enterre
a jamais !
Salvatore Stoia
un Québécois qui croit encore
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