Alors que le remboursement des primes qu'il a perçues comme médecin ne réussit pas à calmer la tempête, le ministre Yves Bolduc ne sent aucunement qu'il a abusé du système et dit au contraire avoir agi en tout temps dans les règles de l'art, en bon médecin et en «bon gars».
Referiez-vous exactement la même chose? «Ce n'est pas comme ça qu'il faut que tu abordes ça. La question, c'est celle-ci: «Quand tu as un patient devant toi qui est malade, est-ce que tu t'en occupes ou est-ce que tu ne t'en occupes pas?» »
À toute question relative au fait qu'il s'était constitué une clientèle à prime qui trahissait l'esprit du programme, le docteur Bolduc a répondu qu'il n'avait fait que répondre aux immenses besoins en acceptant de voir des patients qui lui étaient confiés par le CLSC ou «qui sortaient de l'hôpital et que personne ne prenait en charge».
«La clientèle, tu peux monter à 5000, 10 000, ce n'est pas un problème», a-t-il ajouté, relevant que dans la seule ville de Québec, 20 000 personnes étaient en attente d'un médecin.
Si la controverse ne s'essouffle pas, c'est parce que le «jeu politique» et les médias continuent de l'alimenter, estime le docteur Bolduc.
«Demande aux patients que j'ai soignés. La majorité des patients ont trouvé que je les prenais bien en charge.»
Le ministre Bolduc signale enfin qu'il savait d'emblée qu'il devait rembourser une partie de ses primes en raison de l'abandon de sa pratique. S'il a choisi de verser 28 000$ supplémentaires à des oeuvres de charité, a-t-il précisé, ç'a été pour agir «de bonne foi» et parce qu'il y avait controverse.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé