Le détestable déni

Pauline-la-pas-fine

Réponse à Henri Marineau

Tribune libre

Écouter les sympathisants péquistes, dites-vous, Henri Marineau, dans votre texte du 11 Juin dernier ?
Mais les militants viennent de conforter la chefferie de Pauline Marois à la hauteur de 93%.Tous ces militants seraient-ils déconnectés à ce point des sympathisants ?
Qu’est-ce qui empêcherait les sympathisants péquistes mécontents comme vous de s’adresser aux militants péquistes, plutôt qu’à Pauline Marois comme à leur mère ?
À moins, bien sûr, que nous soyons ici en présence de ce type de sympathisant à sympathie variable et asymétrique, c’est-à-dire quelque fois en faveur du P.Q. mais à temps plein contre Pauline Marois. Vigile est en train de devenir un haut-lieu à cet égard.
Je ne vous dirai pas que cela ressemble à du sexisme, mais je n’hésite pas à y voir la solidarité asymétrique de Québec Solidaire, celle qu’on a vu le 2 Mai dernier, et qui consiste à Nous expliquer maintenant, qu’un vote citoyen—ah le vote citoyen !-- pour le N.P.D. fédéraliste, c’est avant et après tout, un vote pour la souveraineté.
Si quelque fabulateur a déjà pu soutenir sur Vigile que Q.S. était le vrai P.Q., sans doute que tout, son contraire et n’importe quoi s’équivalent. Et sans doute aussi qu’entre la parole de Pauline Marois et celle de Jean Charest, plusieurs « indépendantistes » hésitent.
Je crois simplement que les militants péquistes ont déjà été mêlés, mais qu’ils ne le sont plus, en tous les cas qu’ils le sont moins que bien des sympathisants.
Quoi que certains de la chorale solidaire puissent en penser, l’hypothèse que la dérive de l’idée de l’indépendance accompagne la stagnation de la Gauche, c’est une hypothèse qui devrait être envisagée. L’élection du 2 Mai dernier, la vague orange en particulier, toute protestataire, tendrait d’ailleurs à corroborer cette hypothèse, puisqu’en même temps elle s’accompagne d’une montée d’intérêt en faveur du groupe Legault-Sirois .
Savez quoi ? La Gauche depuis 50 ans, de plus en plus à gauche, marginale, a été de moins en moins capable de Nous accompagner. La Gauche constitue maintenant un verrou parmi d’autres pour expliquer que le Québec est bloqué. Elle pèse et ajoute à l’inertie du vote West Island, et explique elle aussi la sclérose politique du Québec.
Évidemment, y a problème lorsque le verrou se croit agent de changement.
Un remplacement à la chefferie du P.Q. ne changerait donc rien aux attentes et aux attaques de Québec Solidaire sur le thème de l’indépendance. Peu importe le ou la chef du P.Q.-- Mme Marois n’y est strictement pour rien--. un nouveau chef subirait les mêmes rebuffades qu’elle subit maintenant des mains expertes d’une vielle Gauche. Rien ne serait changé.
Et savez-vous pourquoi ?
PARCE QUE LE CHOIX DU CHEF DU P.Q. RELÈVE TRÈS DÉMOCRATIQUEMENT DES MILITANTS PÉQUISTES, ET NON PAS DES SYMPATHISANTS, ET ENCORE MOINS DES MILITANTS ET ACTIVISTES CHOUVERAINISTES DE QUÉBEC-SOLIDAIRE, ET MOINS ENCORE, DE TRÈS LOIN, ENCORE MOINS DES GAUCHISTES FÉDÉRALISTES DU N.P.D.
Depuis le 2 Mai, la gauche fédéraliste triomphe et la gauche souverainiste se réfugie dans le déni : c’est Pauline-la-pas-fine lalalère qui est responsable de tous les maux. C’EST ÇA LA MACHINE DE GUERRE AU PROFIT DES FÉDÉRALISTES : ATTAQUER SANS CESSE ET À TEMPS PLEIN OU LE P.Q. OU MME MAROIS, SOUS DES DEHORS DE MILITANTS OU SYMPATHISANTS DE GAUCHE, SACHANT QUE LES MÉDIAS REPRENDRONT LES CRITIQUES EN BOUCLE.
Ce détestable déni que Jacques Parizeau traîne partout, bien enfoui dans sa besace, et dont il prend bien garde de Nous montrer, mène toute la gauche souverainiste tout droit à l’insignifiance. Il y a un Mur à l’idée de l’indépendance qui ne remonte pas à 1995, mais bien plutôt à 1980.Le Mur est plus haut maintenant qu’il ne l’a jamais été, alors même pourtant que les conditions objectives sont les plus favorables à l’indépendance. C’est l’idée même que l’indépendance sera à gauche ou ne sera pas—une vielle formulation datant des années soixante-- qui est présentement mise en échec, non pas l’idée de l’indépendance elle-même.
Plutôt que d’attendre le grand soulèvement du peuple, qui ne viendra jamais, les indépendantistes pourraient compter sur le Pouvoir. MAINTENANT.
À cet égard, le parcours du mal-aimé Harper vaut bien celui du bien-aimé Khadir…


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5 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    14 juin 2011

    @ L’engagé
    Je suis d’accord avec beaucoup de ce que vous écrivez. Je suis un fan de Pauline Marois qui croit qu’elle est en avance sur son parti.
    Par ailleurs, je serais bien capable d’écrire le P.Q. « à marde » moi aussi.
    Mais le temps nous est compté, nous, les indépendantistes. Le temps presse, selon la formule.
    Et puis, il faut bien remarquer la conjoncture. Il y avait une façon de penser avant le 2 Mai, quoi que déjà anachronique, qui ne peut plus être pratiqué après. L’électorat n’a plus du tout la vielle fidélité
    des électorats des années 70 et 80, et même 90.
    Notre Cause est bloquée en même temps que toute la société québécoise est bloquée. Le vote West Island reste toujours ce qu’il est, et tend même à prendre du poids. S’ajoute maintenant la tentation gauchiste de Q.S. qui mine l’élan déjà affaibli du mouvement indépendantiste. À deux ans de prochaines élections, qui pourraient avoir des conséquences défavorables très lourdes et surtout très longues (cela, c’est le moins… le plus existe hélas) dans le futur du mouvement indépendantiste, il me semble qu’il est rien moins que suicidaire de mettre le droit de parole, de la parlotte aussi, sur un sujet si…si peu contesté qu’un amphithéâtre, en balance, tenons-nous bien, avec l’élan du P.Q., si ce n’est de sa survie même. Et tout ça pour picosser sur le leadership du chef ? Le péché mignon et mortel, plus mortel que mignon, de ce parti !
    Un pays peut-être, je vous concède le peut-être, moins lourd dans la balance qu’un aréna ? Non mais…
    Je n’avais pas lu votre réponse avant de répondre moi-même à M. Marineau. Certains arguments de ma réponse vous répondent en partie.
    Pour le reste, et malgré nos différences sur la manière de voir ce qui est politique (par exemple, je ne crois pas, je n’ai jamais cru, jamais, qu’un parti de gouvernement dans l’opposition—le P.Q. est un parti de gouvernement-- pouvait enclencher le grand soulèvement du peuple québécois. Mais je crois qu’un gouvernement décidé peut retourner une opinion publique… Et c’est la raison pour laquelle il faut bien analyser la méthode Stephen Harper au cours des deux dernières élections fédérales au Québec, pas seulement celle du 2 Mai dernier).
    Votre texte est si dense, en terminant, que je crains de ne pas y répondre en entier. Cependant, je ne considère ce pas que nous soyons en si grand désaccord. Voyez-vous, j’ai écrit ici, sur Vigile, j’ai écrit si souvent wake up P.Q. pour ne pas avoir un si grand désaccord avec vous. Je reste un fan de Pauline.

  • Marcel Haché Répondre

    14 juin 2011

    @ M. Marineau
    Un parti politique, c’est fait pour prendre le Pouvoir.
    Mme Marois n’a pas le mandat de mener le P.Q. à l’abattoir. Elle le ferait cependant si elle lançait son parti sur la voie du P.I.( qui a depuis son avènement une position fondamentale qui me convient parfaitement).
    Mme Marois est chef d’un très grand parti. La gouvernance souverainiste, qui semble vous décevoir, est le passage étroit et obligé de l’accession au Pouvoir. Cela ne garantit rien pour la suite des choses, je vous le concède.
    Je vous suggère simplement que la gouvernance souverainiste pourrait être—rien n’est jamais comparable, ni assuré—au mouvement indépendantiste et au Québec, ce que le fédéralisme coopératif fut à l’institution fédérale du Canada.
    Les fédéralistes québécois disaient alors à propos du fédéralisme coopératif : ne changeons rien à la constitution, trop compliqué, laissons évoluer les choses en vertu de la grande adaptabilité du fédéralisme canadien.
    Et pendant que rien ne se passait au plan constitutionnel, tel que proclamé, quant aux demandes historiques du Québec, les autorités canadiennes prévoyaient le coup en douce. P.E.T. prévoyait le coup. Et il a réussi ce qu’aucun autre p.m. canadien n’avait été capable de faire : rapatrier la constitution sans jamais accéder ni reconnaître les demandes historiques du Québec. Le fédéralisme coopératif—si adaptable—avait pavé la voie à une grande révolution (constitutionnelle) canadienne. (Contre Nous)
    Pourquoi la gouvernance souverainiste, qui ne dit pas l’heure de la récréation, ne serait-elle pas capable d’en faire autant ? Parce que Mme Marois ne serait pas sincère, qu’elle serait incapable, nulle et sans leadership ? Balivernes.
    Balivernes et procès d’intentions de la vielle gauche, embrigadée et instrumentalisée dans une machine de guerre anti-souverainiste. Que des souverainistes s’y laissent prendre n’est pas surprenant si on remarque ce discours de merde qui nous vante le N.P.D. comme une avenue à la souveraineté.
    Salutations à vous.

  • L'engagé Répondre

    13 juin 2011

    J'essaie simplement d'être réaliste et de me poser les bonnes questions, je n'ai pas de parti pris « contre Marois », mais contre ce qui peut nous éloigner de l'objectif que nous partageons.
    Premièrement, c'est une question très pertinente de se demander s'il est possible qu'un parti provincial fasse tout pour gagner les élections et simultanément qu'il prépare le terrain pour l'indépendance ou pour rendre l'idée populaire. Est-ce une tâche réaliste?
    Arrêtons-nous à l'expérience péquiste justement. Par deux fois, la solution a été : «faisons-nous élire et gagnons un référendum », dans des conditions meilleures que les nôtres. Les chefs étaient bons, les militants étaient motivés et la conjoncture semblait favorable. Pourtant, cela n'a pas marché.
    Vous me direz, les fédéralistes ont triché, je vous répondrai, «pis?», allez pas me faire croire que vous ne le saviez pas... Il semble que tant que l'option n'était pas vraiment offerte, elle était populaire, quand elle a été vraiment possible, les gens ont eu peur. Morale de l'histoire, on ne peut se fier à la conjoncture pour gagner. Seuls de profondes convictions peuvent amener les gens à promouvoir l'idée et à croire en leur rêve, en dépit des temps durs qu'on leur promet pour les décourager.
    Je pense donc que vous avez tort lorsque vous affirmez ceci : « Et je ne crois pas mentir, ni fabuler, en affirmant que les indépendantistes, comme vous, espèrent inutilement, depuis bien trop longtemps, qu’un patient et ferme militantisme suffise à faire advenir l’indépendance. Les résultats du 2 Mai sont révélateurs. Vous devinerez que je ne suis pas communiste, mais vous pourriez conclure que je suis très léniniste.»
    Soyez honnête, où avez-vous vu ce patient et ferme militantisme depuis 30 ans? Même le référendum de 95 s'est joué selon les mêmes règles qu'une petite campagne électorale, voilà qui ne nous met pas à l'abris des revers de fortune dont vous nous parlez en parlant des anciens premier ministres.
    C'est plutôt le contraire, qui se bat pour la langue, qui s'oppose à la venue du Prince Charles? Qui a forcé l'annulation de la reconstitution de la Bataille des plaines? De bon vieux militants. Qui dénonce Radio-Canada, Gesca, Option Canada? Robin Philpot et Normand Lester. Qui enquête sur le Premier Ministre? Patrick Bourgeois. Il se trouve que le seul a avoir défendu le RRQ lorsque ce dernier a eu le culot (et la bonne idée) de dénoncer les donateurs libéraux, ce fut Khadir. Khadir sera de la manifestation contre les nouveaux mariés colonisateurs.
    Ce travail devrait être celui du PQ, or il a fallut lui « tordre le bras » pour garantir l'assujettissement des Cégeps à la loi 101 et encore, le PQ ne parle pas des études sur l'anglicisation de Montréal, et pourtant il est le parti naturel des francophones.
    Marois, qui fait de la politique depuis des années, a eu l'air absolument «tarte» en face de Julie Payette, alors qu'il y avait plusieurs arguments intelligents à sortir, elle a parlé d'être chez soi avec ses valises. Pas fort. Dois-je comparer son discours lors d'une manif à celui de Catherine Dorion?
    En somme je suis loin d'être convaincu qu'essayer une troisième fois la démarche «PQ au pouvoir» au provincial suivi de «tentative d'accession à l'indépendance» soit une bonne idée, mais je serais près à le croire si le PQ prenait résolument le parti de l'indépendance et travaillait d'arrache-pied depuis 2003 pour la réaliser. Malheureusement, le PQ se vide de plus en plus de sa crédibilité et il se trouve encore des gens, au PQ, pour défendre le projet de loi 204 et la position de Marois sur le sujet. Il se trouve que Stéphane Bédard a pris parti CONTRE LES INTELLECTUELS en les opposant à une volonté populaire hypothétique en faveur de l'amphithéâtre. Alors que les intellectuels sont surtout favorable à l'indépendance, qu'est-ce que c'est que cette «niaiserie»?
    J'ai exposé ici quelques cours sur la propagande, mais j'aimerais bien voir le PQ orchestrer une campagne de boycott de Gesca, est-ce sur le site du PQ que vous apprendrez les liens incestueux qui unissent l'empire de Desmarais à Radio-Canada? Lorsque vous dite que l'on donne un écho aux forces fédéralistes en critiquant Marois à partir d'une perspective de gauche, vous prétendez que l'on nuit à la cause, mais avez-vous réfléchi au fait que c'est le PQ qui présente par lui-même le flanc vulnérable de l'indépendance aux pires attaques, qu'il n'a pas le courage de la défendre et que sa propre couardise éclabousse notre idée?
    Moi aussi je trouvais que l'on n'était pas assez loyal envers les «chefs» et c'est avec une grande ouverture d'esprit que j'ai commencé à suivre ce qui se passait au PQ. Une attitude vigoureusement honnête, un examen rigoureux des positions du PQ vous révèleront qu'il a manqué d'intégrité et qu'il a été politiquement suicidaire.
    Comme plusieurs, je trouve QS trop à gauche et je suspecte un certain opportunisme dans sa position indépendantiste, mais au moins, Khadir parle de nationalisme économique, il nomme les pilleurs de nos ressources comme étant ce qu'ils sont, des colonisateurs et il ne manque pas de rappeler aux complices de cette colonisation qu'il les a à l'oeil.
    Mieux, Khadir est un immigrant et il se réclame du «nous». Khadir cite Miron ou Godin... Est-ce qu'on pourrait avoir des députés du PQ de la même trempe? Qui alors est opportuniste en se réclamant de la souveraineté?
    Vous me dites « prenons le pouvoir », maintenant. Pour en faire quoi? Si Marois à l'intention ferme de conduire le Québec à son indépendance, nous, militants, avons besoin de savoir comment l'aider. Quelle que soit l'option choisie, pour gagner cette bataille (quel que soit le chemin), il faudra convaincre un bon 600 000 personnes qui sont pour l'instant réfractaires. Nous avons quoi 4? 5? 6ans devant nous? Où sont les comités de mobilisation, où sont les données sur le pointage, rue par rue, où sont les dépliants? Où sont les réseaux? Les seuls qui travaillent pour l'instant le font principalement à l'extérieur du PQ. D'ailleurs, n'y a-t-il pas des péquistes qui se sont dissociés de Vigile?
    Il semble que le PQ ne puisse simultanément faire le travail pour être élu et mener une campagne populaire pour l'indépendance, tout ce qu'il peut promettre, c'est de tenter de mener une campagne autonomiste. Qu'il dise à ses membres et à ses sympathisants de militer à l'extérieur et qu'il s'engage, lui, devant un signal clair, que s'il est au pouvoir lorsqu'une pétition de 2 millions de noms sera déposée, qu'il fera ce qu'il faut pour déclencher une élection référendaire ou (quelque chose du genre).
    Mais qu'il arrête nous faire perdre notre temps et à nourrir de faux espoirs. À ce titre, la chef a de grandes responsabilités, elle a nourri la confusion, elle a manqué d'intégrité et elle a montré son manque patent d'instinct politique.
    J'oserais affirmer qu'en tant qu'architecte de la réforme de l'éducation, elle a aussi succombé à une mode en matière de pédagogie, laquelle a eu pour effet de vider les cours d'histoire de leur substance, d'où la grande méconnaissance des jeunes des structures politiques du pays et donc leur peu d'enthousiasme pour l'indépendance.
    Le soutien de Marois pour un projet foireux, ça fait donc deux fois que je le constate et elle a cette fois réussi à nuire au Québec en étant dans l'opposition. Et on devrait entrer dans les rangs et fermer notre gueule?

  • Henri Marineau Répondre

    13 juin 2011

    M. Haché,
    Mettons les choses au clair! Je vous réfère d'abord à l'extrait de l'allocution de Pauline Marois au début de mon article autour duquel tourne l'argumentaire de mon article dans lequel j'aborde aussi le contenu de ses allocutions prononcées lors des congrès du PQ auxquels elle est intervenue à titre de chef du parti. J'y vois une sorte de dichotomie entre ce que j'appelle des "élans oratoires faisant appel au sentiment patriotique des délégués" et son plan de gouvernance qui ne constitue pas, à mes yeux, une "bataille" qui pourrait rallier les militants péquistes. Voilà pourquoi je conclus en invoquant qu'il est impérieux pour Mme Marois qu'elle passe des paroles aux actes! Tout est là...ni plus ni moins.
    C'est donc au chef du PQ que ma lettre ouverte s'adresse tout simplement pace qu'en tant que tel, elle demeure la première responsable des destinées de ce parti.En d’autres termes, mon propos ne suppose aucun "détestable déni" envers Pauline Marois mais l'invite plutôt à un "admirable défi"!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2011

    "PARCE QUE LE CHOIX DU CHEF DU P.Q. RELÈVE TRÈS DÉMOCRATIQUEMENT DES MILITANTS PÉQUISTES(...)"
    Ah oui? Je croyais qu'elle avait été élue par acclamation après que tous les autres candidats furent convaincus de se désister? J'ai dû me fourvoyer quelque part, de toute évidence...