On dit souvent, à tort ou à raison, qu’un match de hockey ne se joue pas sur la passerelle de la direction ou derrière le banc des joueurs. Alors que la saison 2017-2018 tire à sa fin, force est de constater que les Canadiens de Montréal clôtureront une des pires saisons de leur histoire.
Conséquemment, les analystes y vont de leurs solutions, certains recommandant le congédiement de Marc Bergevin, d’autres, celui de Claude Julien. D’autres évoquent la nonchalance de certains joueurs considérés comme les « vedettes » du club, notamment Max Pacioretty et Carey Price; d’autres, plus optimistes, se retournent vers la série de blessures qu’ont subies certains joueurs au cours de la saison pour expliquer les déboires de l’équipe.
Alors, où est le bobo? À mon sens, il incombe d’abord à l’équipe de la direction et des instructeurs d’inculquer à leur équipe le désir de vaincre, cette bougie d’allumage qui a caractérisé pendant des décennies le CH tatoué au cœur de ces joueurs qui ne ménageaient aucun effort et qui jouaient pour une seule raison, à savoir gagner à tout prix!
En début de saison, plusieurs analystes prétendaient que le Tricolore alignait une équipe compétitive « sur papier »…Or, il s’avère que la réalité a vite ramené les amateurs à des performances médiocres de la part des joueurs qui semblaient souvent déstabilisés par la rapidité et l’habilité des joueurs adverses.
Enfin, à mon avis, autant la haute direction que l’équipe des instructeurs se doivent de procéder à un sérieux « examen de conscience » et en arriver à mettre le doigt sur le/les véritable (s) bobo (s)… Alors seulement, les amateurs pourront retrouver les lettres de noblesse de leur équipe favorite!
Henri Marineau, Québec
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