Politique québécoise

Où est passée la combativité de François Legault?

Un anniversaire entre tristesse et joie (Diagnostic, suite)

Tribune libre

Dans une autre vie, du temps où le jeune et fringant François Legault rêvait de faire du Québec un pays, rien ni personne ne pouvaient arrêter ses élans de ferveur envers l’indépendance du Québec.

Or, depuis sa première campagne électorale en 2018, le candidat au poste de premier ministre du Québec a juré de faire de l’éducation sa première priorité. Et pourtant force est de constater que plus de quatre ans plus tard, l’éducation est embourbée dans un tourbillon sans fin dans lequel le monde de l’éducation est en manque d’amour.

En faisant élire 90 députés caquistes en octobre 2022, François Legault clamait qu’une telle majorité lui permettrait de posséder le mandat fort nécessaire pour aller chercher de nouveaux pouvoirs à Ottawa. Eh bien, ni le dossier de l’immigration ni celui des transferts en santé n’ont donné les résultat escomptés. Et, par ailleurs, notre premier ministre s’est rallié avec obéissance aux « graines » de Justin Trudeau dans les transferts en santé, et n’aborde plus les ambitions démesurées du premier ministre canadien en ce qui a trait au nombre d’immigrants prévus au Canada et, par ricochet, au Québec.

À mon avis, la richesse est devenue l’obsession du premier ministre. François Legault ne cesse de clamer que la richesse du Québec est 16 % plus faible que celle de l’Ontario. Et, pour lui, c’est inacceptable. Il est prêt à tout pour inverser cette donne. Et tout cela implique un laisser-aller des services sociaux, tels l’éducation et la santé. La construction de barrages est devenue la pierre angulaire de son action politique. Conséquemment, il m’apparaît clair que dorénavant la combativité de François Legault sera concentrée sur l’économie

Un anniversaire entre tristesse et joie

Le 21 février 2022, j’apprenais que j’étais atteint d’un cancer incurable de stade 4. J’ai vécu à ce moment-là une gamme d’émotions qui m’ont fait transiter de la terreur à la peur en passant par une douleur suffocante.

Aujourd’hui, un an après cet événement inoubliable, quoique j’aie vécu des périodes de crainte et d’inquiétude liées à des maux qui s’attaquaient à mon corps, je suis en mesure de dire que mon état de santé est stable et que mon corps répond toujours bien aux traitements d’immunothérapie.

Au début de ma deuxième année habité par mon cancer, il fait maintenant partie de moi et je suis devenu conscient que je n’ai pas d’autre choix que de vivre avec lui. Néanmoins, je peux envisager l’avenir à moyen terme avec espoir et joie de vivre encore le plus longtemps possible auprès de mon épouse et de mes proches, et dans vos pensées. 


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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