Occulter l’évidence,

Le courage ou la couardise

Tribune libre

Tous les jours je lis Le Devoir auquel je suis abonné depuis des années et quelquefois aussi d’autres journaux. Tous les jours ces médias me rapportent les gaffes et les insanités du Gouvernement Charest. On nous rapporte tout sauf le plus important je crois.
À plusieurs reprises je dénonçais ici sur Vigile le fait que le gouvernement Charest n’était là que pour réduire le Québec à sa plus simple expression, à un état de dépendance de plus en plus intolérable. Même Le Devoir n’en glisse jamais un mot.
Depuis 2003, depuis son accession au pouvoir, Jean Charest n’a fait qu’élaborer des politiques destructrices. Nommez-moi une seule politique qui a profité au Québec. Tout n’a été que malversations, copinage, scandales et j’en passe. Personne ne semble s’apercevoir, que son rôle justement est de livrer à la fédérastie d’Ottawa un Québec pieds et poings liés. Il y a tout de même des limites à l’aveuglement.
Manifestement il ne semblerait pas qu’on doive se fier au PQ pour nous défendre de cette destruction lente mais efficace. Récemment Mme. Marois a fait quelques petites montées de lait; son enrichissement personnel ne semble être qu’un faux débat pour couvrir la vacuité de ses politiques.
James John Charest est la marionnette des lobbys. Qu’y a-t-il de plus antidémocratique qu’un lobby. Mais voilà c’est le système dans lequel nous tentons de survivre. Qu’on me foute la paix avec ce mot qu’on exhibe souvent, il n’y a pas ici en Amérique de démocratie, c’est un leurre. Jean Charest suit la méthode de Milton Friedman comme je l’ai mentionné souvent, comment se fait-il que personne ne s’en aperçoive. Le principe est simple : on commence par détruire les sécurités, les acquis sociaux et on donne tout ça au privé sur un plateau d’argent en faisant miroiter les grands avantages des PPP. C’est la voie royale vers la privatisation pure et simple. Ensuite, paye Baptiste !
Ali Baba Charest et ses 40 voleurs s’apprêtent à faire payer par le travailleur, la classe moyenne, tous ses débordements, tous ces argents gaspillés en commissions, pots de vin, frais inutiles, pertes phénoménales suspectes de la Caisse de Dépôt, etc. Tous les petits zamis de Charest, les banques, les financiers, les multinationales, la communauté juive, et tous les autres qui font engraisser les caisses électorales du parti libéral sont légion et ont des moyens de ne pas payer d’impôts ou si peu. Non, on fait payer les petits. Ils savent très bien que les petits québécois ont été élevés à plier l’échine sans dire un mot.
Nous n’avons pas besoin d’évidentes assertions clotairiennes pour rapailler nos idées et nos talents pour enfin se prendre en main et réclamer ce qui nous revient de droit, ce droit de vivre en paix, chez-nous avec tout nos frères et sœurs de l’extérieur. Pour se faire, il faudrait que nous ayons appris à nous faire respecter.
Le courage associé à nos dirigeants est une farce grotesque mais il se cache sans doute en chacun de nous. En 1789, en France, le peuple s’est donné la main et les citoyens ont chassé les exploiteurs du temps, les aristocrates qui les exploitaient honteusement. Qu’attendons-nous pour le faire ? Il ne serait peut-être pas nécessaire de les pendre !
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2010

    Évidence et conséquences :
    Ce sont les conséquences de l'incompétence crasse d'orgueilleux arrivistes apatrides et de la manipulation de naïves petites marionnettes francos par le bien nommé "Conseil Privé" d'Ottawa : comme le bleuet Lucien, le formidable rédacteur de discours porteur d'idées rassembleuses dites par le manipulateur Brian - .

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mars 2010

    c'est le même constat au USA ou l'argent du peuple est dilapidé et ce n'est pas sous Obama que cela va changé. Il vient de la gang de rockefeller.

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 mars 2010

    Faut pas chercher la perfection au PQ ni dans aucun autre parti politique vu que l'humain n'est pas parfait lui-même. Faudrait juste tenter de favoriser le moins pire comme dans n'importer quoi dans la vie sur terre qui est bien agréable depuis quelques jours, princiaplement, à cause du doux printemps qui est devancé avec ses érables qui ont coulé en abondance.
    Le PQ, le seul parti capable de prendre la relève, est certainement moins pire que le PLQ comme parti favori des riches donateurs intéressés aux contrats incluant les permis de garderies...sky is the limit avec le PLQ...ça a l'air.