Que Jean Charest se soit rendu à Paris, à titre d'ami, lorsque Paul Desmarais a reçu la médaille de Grand Commandeur de la Légion d'honneur des mains de Nicolas Sarkozy, Président de la France ? Que Paul Desmarais accompagne à son tour, le Premier ministre Charest, lorsque ce dernier a reçu la médaille de Commandeur de la Légion d'honneur des mains du même Nicolas Sarkosy ? Que pendant cette période trouble, le PDG de la Caisse, monsieur Henri-Paul Rousseau quitte pour passer chez Power Corp ? Que La Presse annonce un mois à l'avance, que la Caisse perd 38G$, tout juste après le passage du PM à Paris, où le Québec s'est fait frappé royalement par celui qui dit que le Monde a besoin de stabilité...
Si on met en lumière, les responsabilités professionnelles de chacun, des intérêts économiques totalement opposés les unes aux autres, n'est-ce pas intriguant que messieurs Charest et Desmarais se fréquentent à ce rythme et qu'en plus, le Président de la France tente d'étouffer toute opposition au Québec, en faisant passer le mouvement indépendantiste pour sectaire, isolationniste et replié sur lui-même, alors que de tout temps, nous voulons nous ouvrir au Monde ?
Desmarais est un très grand ami de Charest, c'est indéniable. Qu'ont-ils échangé comme information, lorsqu'Henri-Paul Rousseau a annoncé sous forme d'un simple communiqué qu'il passait chez Power avant la fin de son mandat ? Si Paul Desmarais ne lui a rien dit, à ce moment-là, pourquoi tient-il toujours à être vu aux cotés de ce dernier, est-il insensible à ce point de ce que la population du Québec subit sans qu'on ne lui fournisse quelqu'explication ? Où sont les mains qui devaient rassurer la population, en ayant bien en main le volant de l'état ? Qui protège les intérêts des Québécois ? Est-ce le trio, Sarkozy, Desmarais, Charest ?
André Mainguy
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