Congé de taxes de cinq ans pour les familles, vignettes de stationnement et titres de transport gratuits, et surtout, «lutte au copinage» pour financer une vraie politique familiale. Voilà ce que propose l'éditeur Michel Brûlé, qui a officiellement dévoilé ce matin sa plateforme familiale dans son appartement de la rue Drolet, sur le Plateau-Mont-Royal.
«Tout le monde parle d'attirer les familles à Montréal: je veux faire de la lutte au copinage l'élément clé, explique en entrevue le candidat à la mairie de Montréal. Il y a une surfacturation qui est pratiquement courante chez tous les gens qui obtiennent des contrats de la Ville. Je veux vraiment qu'il y ait surveillance et contrôle absolu. On va avoir plus d'argent et le mettre dans la politique familiale.»
Déçu de l'indifférence des médias
La bonne gestion des deniers publics, pour lui, c'est également revoir le rôle du directeur général de la Ville et ramener l'équivalent du «secrétaire administratif» de l'ère Drapeau. «Tout passait par lui, il devait faire rapport, il avait une indépendance totale, contrairement au directeur général, ou à l'inspecteur général des finances que propose Denis Coderre.»
Le parti de M. Brûlé, Intégrité Montréal, propose en outre d'obliger les promoteurs à vendre 15% de leurs unités de copropriétés à des prix abordables. «On parle déjà de le faire à partir de 100 unités, il faudrait baisser le seuil à 20», estime le candidat à la mairie.
Malgré le fait qu'il ait réussi à attirer 25 candidats au sein de son parti et qu'il a bâti un programme qu'il estime solide, M. Brûlé se désole du peu d'intérêt des médias à son égard. «C'est un suffrage universel : théoriquement, n'importe lequel des 12 candidats peut l'emporter, estime-t-il. C'est la dictature des médias.»
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