Hier, Dion a déclaré qu’il est aussi nationaliste que Duceppe, pendant que ce dernier s’est montré accueillant aux fédéralistes qui voudraient se joindre à son parti pour barrer la route aux conservateurs. Plus tard dans la journée, M. Harper a dit, lors d’un discours partisan prononcé sur une ferme de Saskatchewan : « Les amis, je pense que nous avons si bien restauré l’image du fédéralisme au Québec, que même Gilles Duceppe veut être fédéraliste ».
Quand c’est rendu que le Bloc courtise le vote fédéraliste, c’est qu’il a perdu sa raison d’être ou qu’il est victime d’une grave pathologie idéologique. Duceppe s’est enfermé dans sa propre cage à homard fédéraliste, gracieuseté de Lucien Bouchard, et le néocon au pouvoir à Ottawa est mort de rire, il est déjà à calculer les sièges qu’il récoltera chez les nombreux néocons antinationalistes de la région de Québec et du Bas du Fleuve, nos rednecks bien à nous.
Pour ma part, je regarde ce Dion pas vendable qui n’a rien d’un humoriste ou d’un personnage chaleureux et j’espère qu’il va vraiment heurter un mur quand il va réaliser que sa fiction verte n’impressionne pas plus le ROC que le Québec. Il va échouer lamentablement et ça ne pourrait aller autrement pour ce personnage pusillanime placé à la tête du PLC par les canadians purs et durs de l’Ontario.
C’est ma seule consolation et je tends la main à M. Duceppe, ainsi qu’à ce qui restera de son parti après ces élections. Je lui propose de revenir au Québec et de se recentrer sur la lutte pour réaliser le projet de départ, c’est à dire l’indépendance du Québec.
Daniel Sénéchal
Montréal
Mélange des genres
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
9 septembre 2008Je ne vois pas pourquoi les souverainistes ne demanderaient pas aux québécois fédéralistes de voter pour un parti souverainiste... n'est-ce pas ce que l'on souhaite ? Emporter l'adhésion des québécois non-souverainistes... pour obtenir la majorité qui nous manque. D'autant que les partis fédéralistes fédéraux, si ce que vous souhaitez se réalise et que le Bloc revient au Québec, ne pourront que récolter le vote souverainiste... à moins qu'ils s'abstiennent de le solliciter... ce qui n'empêchera pas les partis fédéralistes d'être les seuls représentants du Québec à Ottawa dans cette circonstance... Retour à la case Trudeau donc... pour se faire dire ensuite que les souverainistes n'avaient qu'à faire Bloc à Ottawa pour que leur vote soit considéré... quand on cumule le vote de la députation du Québec cumulée ( Québec et Ottawa ) pour légitimer les rapatriement unilatéraux contre le Québec qu'on voudra bien faire ou tout ce qui pourrait dans l'avenir y ressembler... Bel avancement...
Comme si M. Duceppe était fédéraliste parce que M. Art-Peur le dit...
Soyons sérieux...
Luc A.
Archives de Vigile Répondre
9 septembre 2008Les fédéralistes sont aussi des Québécois, non ? Je veux dire : ceux qu’on est censé convaincre, ce sont eux, pour peu qu’il y ait quelqu’un à convaincre. Nous partageons les mêmes intérêts, au final. En quoi alors, en s’adressant à eux, Gilles Duceppe a-t-il tort ?
Par ailleurs, le Bloc est exclusivement au Québec. Donc, il n’a pas à y revenir, puisqu’il y est déjà.
En outre, il s’agit d’affrontement strictement médiatique, le nombre de corps et le terrain exact important peu, au final.
À en lire certains, on croirait que nous sommes en pleine guérilla urbaine et qu’il faille concentrer nos forces dans quelque quartier prioritaire !
Il y a davantage d’élus bloquistes que péquistes, en passant. C’est donc dire que ce retour à Québec entrainerait la perte de plus de la moitié des élus ouvertement favorables à l’indépendance du Québec. Par quel calcul étrange arrivez-vous au contraire à un solde positif après une telle contraction ?