Lettre ouverte aux trois partis d'opposition
Moi, mais aussi 74% de québécois, demandaient, par le biais d'un sondage, le départ du ministre Tomassi. C'est fait !
Moi, mais aussi 84 % de québécois demandons, par le biais d'un sondage (agence QMI du 16-17 mars) la tenue d'une commission d'enquête publique sur l'Industrie de la construction et, quant à moi, j'ajoute, le financement du parti libéral du Québec et les liens occultes que celui-ci pourrait avoir avec cette même industrie de la construction.
Vous, du Parti Québécois.

Vous de l'Action Démocratique du Québec.

Vous de Québec Solidaire.
Vous, qui avez été élus. Vous qui nous représentez à l'Assemblé Nationale du Québec. Vous, qui, comme nous, êtes incroyablement ridiculisés, méprisés par un gouvernement dictatorial qui se considère propriétaire des lois.
Un gouvernement dirigé par un Premier Ministre qui, rappelons-le, alors qu'il était ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur et leader adjoint du gouvernement à la Chambre des communes du Canada a dû démissionner. En effet, selon la version du gouvernement fédéral il "tenta" de téléphoner à un juge quelques minutes avant que celui-ci ne rende son jugement (31 mars 1988 – 23 janvier 1990) et selon la version Radio Canada, il commit l'indélicatesse de téléphoner à un juge chargé de trancher un litige entre un entraîneur et l'équipe canadienne d'athlétisme.
Des intentions ou des gestes, qu'importe, c'est déjà tellement moral !
Vous, membres de l'opposition, en notre nom devez exiger la création immédiate d'une Commission d'enquête publique portant sur l'ensemble des allégations d'apparence de corruption, de malversation, de trafic d'influence, de financement illégal du Parti libéral du Québec.
Si, dans un délai maximum d'une semaine, cette commission n'est pas créée, vous, membres de l'Assemblée Nationale du Québec, vous devez vous retirer de tous les travaux de cette Assemblé Nationale.
C'est une question de dignité envers nous, peuple du Québec.
Nous ne pouvons plus accepter ce mépris, cette arrogance, cette suffisance d'un gouvernement indigne.
Merci d'entendre cette requête, pour le bien de notre démocratie et pour une dignité retrouvée.
Jean-Pierre Pfisterer

Retraité