Les promesses électorales se comptent déjà en milliards de dollars. Mais les partis politiques ont-ils les moyens de leurs ambitions? Combien d'argent faudra-t-il pour financer leurs toutes premières promesses?
À ce jour, c'est Québec solidaire qui présente les engagements les plus dispendieux. Le parti devra dénicher 3,8 milliards de dollars, chaque année, pour concrétiser ses annonces.
Les cinq premières promesses de François Legault représentent, à elles seules, 2,3 milliards d'argent frais par année.
Les libéraux, eux, auront besoin de trouver 1,2 milliard de dollars pour financer leurs promesses.
Et c'est le PQ qui dépense le moins, pour l'instant. Ses annonces engagent 174 millions.
Alors pour l'instant, à l'exception de Québec solidaire, tous les partis pourraient réaliser leurs promesses simplement avec les surplus budgétaires. Une marge de manoeuvre de 3,3 milliards de dollars en moyenne par année, et ce, pour les quatre prochaines années.
L'argent aux familles
Les mesures de la CAQ atteignent 1,2 milliard: la maternelle quatre ans, les garderies à 8 dollars, et les chèques aux familles.
Même somme pour les libéraux avec les soins dentaires étendus, des chèques aux familles, et un investissement en éducation.
À ce rythme, les partis politiques vont bientôt dépasser les capacités budgétaires de l'État et devront annoncer comment ils entendent aller chercher de nouvelles sources de revenus.