Perspective d’un sommet sur l’éducation

Les parents doivent être partie prenante au débat

Le pouvoir de l’écriture

Tribune libre

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’argumentaire de David Desjardins dans son article paru dans le Devoir du 7 décembre sous le titre Il faut qu’on parle de l’école dans lequel l’auteur aborde la possibilité d’un sommet sur l’éducation sur divers aspects dont un tel sommet devrait traiter.
http://www.ledevoir.com/societe/education/394604/il-faut-qu-on-parle-de-l-ecole
D’entrée de jeu, je dois admettre, tout comme M. Desjardins, que j’ai moi aussi développé des comportements « allergiques » à ces sommets qui, trop souvent, aboutissent à de belles déclarations de principes qui vont s’échouer sur les tablettes des fonctionnaires du ministère.
Toutefois, puisque la ministre de l’Éducation semble vouloir mettre de l’avant un tel projet, je me permettrai d’ajouter à la liste des problèmes soulevés par l’auteur un facteur déterminant qui pourrait contribuer à améliorer grandement la qualité de la mission éducative de l’école, à savoir l’arrimage du milieu familial avec celui de l’école.
À mon sens, tant et aussi longtemps que les parents et les agents d’intervention du milieu scolaire ne s’assoiront pas ensemble pour établir la communication entre eux, les jeunes se sentiront ballottés entre deux mondes souvent hélas diamétralement opposés. On prétend souvent, et à raison, que l’éducation commence à la maison…encore faut-il qu’elle puisse se poursuivre à l’école!
Conséquemment, si sommet sur l’éducation au Québec il y a, il m’apparaît primordial et essentiel que les parents soient partie prenante au débat.
Le pouvoir de l’écriture
Comme à chaque année depuis 10 ans se tient actuellement le marathon d’écriture de deux jours parrainé par Amnistie internationale dans plus de 775 villes de près de 75 pays, et destiné à faire des pressions auprès des autorités gouvernementales des pays où sont détenus des prisonniers d’opinion.
Depuis 2000, 66 % des cas qui ont été parrainés par Amnistie internationale ont été libérés, soit 87 sur 132. Seulement en 2012, plus de 1,9 million de cartes ont été envoyées, dont 40 000 en provenance du Québec.
À une époque où les réseaux sociaux accaparent la quasi totalité des médias de masse, il est consolant de constater que l’écriture traditionnelle réussit à exercer encore une influence politique de taille sur les autorités gouvernementales en place!

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Henri Marineau2095 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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