Censure du discours indépendantiste

Les médias officiels sont-ils interdits aux indépendantistes?

Faisons entendre notre voix

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Tribune libre

À quand remonte la dernière fois que vous avez vu un chroniqueur nationaliste, un député indépendantiste, un politicologue, un artiste partisan de la cause, passer en entrevue à la télévision pour parler de l'actualité de l'indépendance avec suffisamment de temps d'antenne pour exposer son point de vue, en vanter les avantages indiscutables et en souligner la nécessité plus que jamais? Il faudrait sans doute remonter à très loin dans votre mémoire...



Il serait pourtant normal d'en voir au moins 1 par semaine. Y aurait-il alors censure, tentative de réduction au silence? Autrement, comment expliquer, justifier un tel état de choses?



Pourtant, tous les enjeux de société majeurs devraient pouvoir bénéficier d'une vitrine régulière dans nos médias officiels (Radio-Canada, TVA, Télé-Québec, Noovo). Mais force nous est de constater que ce n'est pas le cas lorsqu'il est question de parler de la souveraineté du Québec. Omerta, quand tu nous tiens!


Et les médias écrits ne sont pas loin derrière dans ce refus d'aborder cet enjeu crucial pour notre avenir. Un cas parmi tant d'autres, pas un seul de tous mes articles, pourtant posés et modérés, expédiés aux médias écrits depuis 2 ans n'a été retenu...



Dès qu'un rédacteur-en-chef sent une fibre un peu trop nationaliste à son goût, et qui a l'impardonnable tort de ne pas aller dans le sens de la pensée unique prévalente, le couperet tombe d'un coup sec.


Gardons à l'esprit que tant que l'indépendance du Québec ne sera pas un fait accompli, l'idée demeurera toujours d'actualité pour la nation québécoise qui a bien mérité son propre pays pour s'épanouir selon sa vision collective.


À preuve, la vivacité actuelle du mouvement souverainiste écossais devrait nous inspirer. Leur dirigeante qui dirige son gouvernement sait défendre les intérêts de la noble cause. Les Écossais ne sont pas des Anglais, les Québécois ne sont pas des Canadiens. Une nation par pays, voilà l'idéal.



Est-ce qu'un Mathieu Bock-Côté peut téléphoner aux médias et demander une entrevue de 10 minutes pour exposer ses points de vue sur une base hebdomadaire, ou doit-il attendre le bon vouloir de ces autorités invisibles et occultes? En France, il a pourtant droit de parole aux heures de grande écoute durant des émissions entières.



Pourquoi ne voit-on pas plus quelqu'un de la trempe d'un Joseph Facal plus souvent en ondes, à l'approche pédagogique si bien articulée? Télé-Québec semble lui préférer par les temps qui courent des activistes Woke...


(Photo plus bas: Émission de Télé-Québec ouvertement diversitaire Dans les médias, dont 2 des 3 animatrices (aucun homme) sont de race noire, féministes radicales et Woke anti-Blancs)




Par ailleurs, on ne voit jamais de députés du Parti québécois ou son chef passer à la télé pour réitérer la pertinence du message souverainiste, son actualité, ses avantages certains. On ne les voit que 15 secondes à la fois, uniquement pour critiquer en prétendant qu'ils feraient mieux que le parti en place, mais jamais en affirmant qu'un Québec souverain ferait mieux.



Il en va de même pour les représentants du parti Québec solidaire qui s'affiche officiellement comme indépendantiste, mais pour qui la défense de la cause nationale semble secondaire, bien loin derrière le désir de plaire aux écolos, aux minorités, aux activistes anti-Blancs, aux marginaux, aux LGBT et compagnie.



Tous les intervenants de l'indépendance devraient se serrer les coudes et exiger un accès régulier aux ondes officielles, une tribune qui leur est actuellement refusée ou accordée avec parcimonie, voire à contrecoeur et dédain.


Il faut que le discours indépendantiste continue d'être entendu.



Qu'on fasse appel au Protecteur du citoyen pour qu'il intervienne en permettant et facilitant leur présence dans tous les médias.

On pourrait porter plainte à l'effet qu'on ne montre toujours qu'un seul côté de la médaille.


La démocratie implique que les grandes idées puissent être diffusées sans entrave.


À nous de faire en sorte que notre voix soit entendue et que le message de libération se rende.



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Réjean Labrie887 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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