Les libéraux et le supplice de la goutte

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Couillard a refusé de procéder comme son entourage le lui suggérait à un audit complet et indépendant de la gouvernance du parti et de ses procédés de financement






Le gouvernement Couillard est déjà usé en deux ans de pouvoir à peine, et pas seulement à cause de son absence de plan économique et son régime d’austérité. Il est atteint, plus profondément, au sommet de sa pyramide, dans son intégrité.




Après l’arrestation de Nathalie Normandeau, par l’UPAC, le 17 mars dernier, c’est au tour de Sam Hamad de se voir forcer, le 2 avril, de quitter, temporairement, son poste de président du Conseil du trésor. Sur le terrain, les libéraux retiennent leur souffle.




Une réforme en profondeur du PLQ, ça presse!




Une course au leadership au PLQ est un événement rare. Aussi, lorsque l’occasion s’est présentée en 2012, j’estimais urgent de la saisir pour faire maison nette et entreprendre de vraies réformes, tant au plan de la gestion interne du parti que de la participation réelle de ses membres dans ses orientations politiques. En un mot, faire le ménage!




Un audit indépendant




J’ai donc proposé à Philippe Couillard, alors candidat à la direction du PLQ, quelques idées fortes dont celle de faire un audit complet et indépendant de la gouvernance du parti et de ses procédés de financement. Cette idée, je n’étais pas la seule à la porter. Elle lui est aussi venue de son propre entourage.




C’était le moment tout indiqué de faire preuve de transparence. On le devait à nos propres militants et députés libéraux qui vont apprendre, comme tout le monde, l’existence de la «127e circonscription». Les Québécois étaient en droit de savoir que ce parti, jadis majeur, a vraiment changé. M. Couillard avait là une occasion en or d’exercer son leadership, à la tête du PLQ. Il a refusé de l’assumer.




Les libéraux ont la mine basse




Aujourd’hui, les libéraux sont désabusés. Ils sont soumis au supplice de la goutte par les révélations de la commission Charbonneau, de l’UPAC, du Directeur général des élections du Québec, des enquêtes du Commissaire à l’éthique, du Commissaire au lobbyisme et des médias qui traînent la marque libérale dans la boue, au gré des scandales, et pour longtemps.



 




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