Rares sont les interventions publiques de François Legault qui ne débutent pas par les investissements financiers que son gouvernement a engrangés ou promet d’engranger pour tel ou tel projet. Que ce soit en éducation, en santé ou en environnement notamment, la kyrielle des dollars trône toujours en tête de la parade. Investissement de 3 milliards de dollars par-ci, de 500 millions de dollars par-là.
Or, rarement sommes-nous informés sur les moyens que M, Legault entend prendre pour atteindre ses objectifs, hormis les sommes attribuées pour y parvenir. À cet égard, que ce soit en éducation, en santé ou en environnement, on pourrait difficilement attribuer au premier ministre une note A, le chemin parcouru dans ces trois dossiers au cours de son mandat étant pour le moins cahoteux, quand nous n’assistons pas à un recul.
D’ailleurs, à cet effet, ce n’est pas pour rien que les projets de François Legault sont souvent qualifiés de brouillons ou de tapes-à-l’oeil clinquants.À titre d’exemple le plus patent, la maquette du tunnel Québec-Lévis chiffré entre 6 et 10 milliards $ et pour lequel il n’existe encore aucune étude scientifique selon les dires mêmes du premier ministre. Et que dire de la nouvelle trouvaille de M. Legault, à savoir la construction d’un nouveau barrage hydroélectrique? Un projet qui frise la mégalomanie!
Les enseignants, M. Legault, ont besoin de ressources humaines spécialisées pour répondre aux besoins des élèves en difficulté, les travailleurs de la santé réclament une diminution de leur nombre de patients et l’abolition du temps supplémentaire obligatoire. À ma connaissance, ce sont là des projets qui nécessitent des investissements raisonnables et qui atteindraient les cibles visées, soit une qualité de vie et une efficacité au travail améliorées. C’est une simple question de gros bon sens!
Henri Marineau, Québec
Élections Québec 2022
Les dollars à l’avant-plan selon François Legault
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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