Les civils fuyant la Ghouta racontent les mises en scènes des attaques chimiques

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L'échec de la stratégie atlantiste contre la Syrie

Les habitants déplacés de la Ghouta orientale ont révélé au site Al-Ahed les «mises en scènes» que les terroristes préparaient pour simuler l’utilisation présumée par l’armée syrienne d’armes chimiques au moment de la réunion du Conseil de sécurité, afin d’appeler à une intervention militaire occidentale directe en Syrie. Mais ces «mises en scène» n’ont pas réussi grâce au soulèvement des habitants de la Ghouta contre les terroristes hissant le drapeau syrien et avortant toutes les tentatives des terroristes à faire accuser le pouvoir syrien des présumés attaques chimiques.


Le jour prévu


Des milliers de déplacées ont quitté la Ghouta vers les différents centres d’hébergement à Damas emportant avec eux les secrets et les manigances des terroristes qui travaillaient en coordination avec les services de renseignement occidentaux et arabes en vue de cibler l’armée syrienne et d’appeler à une ingérence externe.


Nous nous sommes dirigés vers les centres d’accueil à Harja au sud de Damas, tous ceux que nous avons rencontrés là-bas ont raconté la même histoire selon laquelle les terroristes de la ville d’Al-Arid et d’autres villes dans la Ghouta orientale mener à bien une mise en scène «chimique» conjointement avec la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies ce mois-ci. Notant que toutes ces tentatives avaient échoué grâce au soulèvement du peuple contre les terroristes et leur refus de participer à un tel plan.


«Attendez le 18 du mois», une phrase répétée sans arrêt par les terroristes de Faylaq al-Rahman à Hmouriya pour intimider les habitants après avoir échoué de les dissuader d’hisser le drapeau syrien.


La question évidente soulevait par les habitants de la région était: «Que se passera-t-il le 18 du mois?»


«Le Conseil de sécurité se réunira et interviendra militairement en Syrie parce que le régime nous bombardera d’armes chimiques.» C’était la réponse étrange des terroristes qui ne porte qu’un seul sens, ces dernies communiquaient avec les services de renseignements occidentaux pour faire passer ce scénario.


Ahmed Tohme, un citoyen syrien de la ville de Hamouriya, a déclaré au site Al-Ahed que la première et célèbre scène de  «bombardement chimique» de 2013, qui a entraîné un grand nombre de victimes, principalement des femmes et des enfants, a été jouée dans les hôpitaux du «Front Nasra» dans la Ghouta orientale. Cette mise en scène, qui a été filmée, fut accompagnée d’une campagne médiatique coordonnée, des pneus ont été brûlées pour donner l’impression à une présumée attaque, des cadavres d’enfants tués ont été posés sur la route et laissés pendant plusieurs jours pour mener la propagande et soulever l’opinion public mondial contre le pouvoir syrien.


Mais la plus grave révélation de Tohme est celle qui évoquait la dernière scène mise en place par les terroristes d’Al-Ghouta simulant une attaque chimique menée soi-disant par l’armée syrienne contre la ville de Hamuriya à partir de quatre axes. Tohme a ajouté: «Je connais tous les quartiers de Hamouriya et je peux vous assurer que ce film monté qu’ils veulent diffuser n’a pas été filmé chez nous, il a été joué ailleurs pour qu’ils soient diffusé au moment de la réunion du Conseil de sécurité. Les combattants de la brigade Faylaq al-Rahman ont fait leur possible pour convaincre les habitants que ces mises en scène seraient le moyen de convaincre l’occident de bombarder le pouvoir syrien  afin de changer les règles du jeu.» Nous savons maintenant qu’à chaque réunion du Conseil de sécurité une pièce de «bombardement chimique» sera jouée», a –t-il noté.


Ahmad Roustum, un citoyen de Hamouriya, a déclaré à al-Ahed que l’armée syrienne avait frappé plusieurs points de positionnement du front al-Nosra et de Faylaq al-Rahman à Hamouriya, ce qui était tout à fait fréquent. Mais lorsque l’armée a bombardé un bâtiment de trois étages ou la brigade Faylaq al-Rahman se positionnait et interdisait aux gens de s’y approcher, des odeurs et une poussière étrange s’étaient dégagées, plusieurs personnes ont été asphyxiées et de nombreux cas d’étouffement parmi les civils ont été alors amenés aux hôpitaux. «Nous avons alors compris que c’est dans cet emplacement que la brigade cachait les armes chimiques», a ajouté Ahmad.


Les propos d’Ahmad Roustum ont été confirmés par Mohammed Khatib, un citoyen ayant fui Hamouriya. Ce dernier a parlé des informations et des racontars qui circulaient évoquant l’existance d’un énorme réseau de tunnels qui relie les principaux centres de commandement de Faylaq Al-Cham et le front Al-Nosra qui compte des milliers de terroristes. «Lors du bombardement l’odeur du gaz qui sortait du bâtiment nous a étouffés, mon cousin de 12 ans a été grièvement touché, nous avions aucun doute que les brigades cachaient les gaz chimiques à cet endroit».


Omar Ibrahim Tohme raconte comment le terroriste Abdel Nasser Shemer dirigeant du soi-disant «Conseil militaire révolutionnaire de la Ghouta orientale» avait envoyé son porte-parole Mohamed Rihani Abou Raad pour dire aux habitants qu’une attaque chimique sera bientôt menée par l’armée syrienne et que «cette attaque amènera les pays occidentaux à intervenir en Syrie et à bombarder les positions militaires syriennes. Puis une offensive terrestre américaine sera lancée à partir de la base al-Tanf à la frontière syro-irako-jordanienne pour libérer la Ghouta et récupérer toutes les zones que nous avons précédemment perdues».. Cette tentative de semer la peur parmi les habitants n’était pas la première, Abdel Nasser avait auparavant exécuté de nombreux civils dans la place publique pour intimider les gens et semer la peur afin qu’ils ne hissent pas le drapeau syrien et qui ne se soulèvent pas contre les brigades terroristes dans la région, mais rien n’a pu empêcher les gens de bouger.


Avec la fuite des civils vers les régions sures contrôlées par l’armée syrienne, et le soulèvement des habitants de la Ghouta contre les terroristes de la région, il est clair qu’aucune menace n’a fait effet et les tentatives d’intimidation n’ont pas donné leur fruit, les terroristes ont accusé le peuple d’avoir fait échoué leur plan «chimique», «en hissant le drapeau syrien et en vous dépêchant de quitter la Ghouta vous avez mené ce plan à l’échec», ont-ils affirmé.