Références : Le Jacques le fataliste de notre temps, ainsi que l'apostrophe que ledit Maronani me fit parvenir dans les heures qui ont suivi la publication de ce texte (harangue que l’on consultera, d’entrée de jeu de préférence, tout au bas de la présente intervention
Comme l’eussent dit les confrères d’armes du maréchal de La Palice : Le fanatique voit le fanatisme partout Hormis chez lui-même
D’où le plaisir irrépressible de monsieur Maronani, on le présumera sans difficultés, de plonger à volonté dans la fange nauséeuse de Vigile pour y trouver à nourrir son obsession. Il faut lire sa prose, en effet, partout étalée sur la Toile comme autant de fientes de prédateurs à plumes dévorant du Québécois à grands becs fourchus.
Projection primaire et procès d’intention en boucle, au rendez-vous.
Au garde-à-vous itou.
Y compris celui de supputer chez son sa…gouin du jour des sources de réprobation jusque dans le nom même (et point uniquement le patronyme, d’ailleurs) de l'actuel directeur du Devoir. Ah ! que n’aurais-je fait, à n’en pas douter, cela est certain, qu’une bouchée de l’Irlandais Claudius Ryan…
Que nous rétorqueraient ici David Levine et autres Robert Burns…?
Voire, le Patriote Robert Nelson ! Contemporain de Hegel, pour le coup. Et tout comme le soussigné, natif de Sorel, naguère massivement britannique… Ou bien même, plus près de Nous, l’ami Boucar Diouf, ou sinon un certain député Osvaldo Núñez. Que le Canadian Government, parangon de la vertu multiculturaliste - à l’instar de monsieur Maronani, à l’évidence -, invitait, par la voie de l’un de ses ministres, il n’y a pas si longtemps encore, à quitter le pays. Pour motif de grande proximité. Avec le Québec…
Air connu : le très civilisé nationalisme canadian pourchassant le nationalisme québécois de sauvage essence. Les très brillants et distingués démocrates Jean Chrétien de notre Histoire constamment à l’affût de l’éradication de ces parasites voyous nommés Pierre Bourgault, René Lévesque ou Jacques Parizeau.
Et bien sûr il y a toujours, drapés dans la bonne conscience de celui qui ne voit pas les quatorze poutres qui lui transpercent la boîte crânienne, des Alain Maronani pour reconduire l’antienne. À perpétuité.
Comme quoi sur les voies souillées, cela expliquant ceci, ont souvent déambulé - pour ne pas dire démarché - plus d’un moraliste chassant l’infâme.
Tels ces évêques, curés et aumôniers stigmatisant en chaire (car les stigmates, on le sait, ils adorent) les jeunes filles en minijupes pour mieux - dans un temps second - faire oeuvre de chair. Avec les mêmes. En presbytère. En catimini, comme de bien entendu (je m'abstiendrai ici, mais ce n'est pas l'envie qui fait obstacle, de développer sur l'étymologie du suave mot). Pour ainsi demeurer dans les vapeurs, n’est-ce pas, sinon les faveurs, de la mère vaticane de latine obédience. Qui, eh oui, raffole, la très sainte, des seins des jeunes filles en fleur. Ou autres appendices analogues, masculins ceux-là. Par vénérable souci d’équité, Monseigneur ! On n'en doutera pas un instant.
J'abrège -. Si Vigile désire « offrir » cette prose de monsieur M à son lectorat (voir, ou revoir, ci-bas), eh bien pour ma part je n’y vois aucun inconvénient.
Et ce faisant l’auteur de l’Écran du bonheur trouvera baume à son coeur aisément meurtri. Je n’ai rien là contre non plus.
Car enfin, comme anti-crypto-souverainiste, on a vu pire. À sa « défense », il faut tout de même le dire. Après tout il n’a jamais trahi personne, que je sache, Jacques Godbout. Sauf lui-même.
Pire, dis-je. Son petit ami Robert, par exemple.
(Non, rien, mais vraiment rien à voir avec le grand Dictionnaire)
Mais Grand Naufrageur devant l’Éternel, comme chacun sait. Naufrageur de la Liberté d’une Nation. Naufrage savamment, patiemment, machiavellement orchestré (machinalement aussi, ajouterais-je; en cela platement fidèle à l'esprit du coupable brigand). Lequel Naufrage n’aura jamais été - soyons clairs une bonne fois, citoyens ! - autre chose qu’un extraordinaire acte de Trahison d’un Peuple tout entier.
Trahison avec un T bien majuscule. À l'image d'une croix géante, crucifiante (pardonnez la redondance). Cette croix, toujours, obstinément, accompagnée de sa bannière. Celle du Liberal Party of Kwabec. Sans pourtant m'arrêter à l'aspect partisan. Dérisoire dimension face à la gravité de l'Opération. Tueuse. Avec un T bien...
Crime suprême. Violence inouïe. Terrorisme au cube. Et pour le coup, Geste assassin non seulement demeuré impuni. Mais par plus d’un encensé. Obsèques nationales à la clé. Par la patrie reconnaissante.
De n’exister point.
Prenons acte -. Les Maronani de ce monde pulluleront toujours comme moustiques en Juillet en Pays de Pauline Julien. Et ce, afin d’exécuter sans relâche la sainte tâche de la culpabilisation de la victime. Que celle-ci se nomme Marie, Julien, Matrie. Ou Laurentie.
À la manière, derechef, de ces dits princes de l’Église empressés de retirer leur chemise à la vue de la première Élise.
Pour mieux la convaincre ensuite de tous les péchés.
Bref. Enrubannée dans cette folle à lier nommée Unifolié, l’Industrie de la poutre - ce STO des temps présents (non, je ne parle pas ici des bus en Gatineau) - a encore devant elle de fort belles années.
Les Alain Maronani de Montréal et les Philippe Pétain de Roberval. Aussi. En effet. Par voie de conséquence.
Iceux terrifiés jusqu’au tréfonds à la simple idée — que dis-je ? au simple vocable, énoncé, sous le manteau — de la Liberté. Du Peuple québécois.
Contre laquelle, tels des enfants crédules, ils opposent rituels et incantations dans le style : « Il ne s’agit que d’un mouvement à la dérive qui a échoué. » Telle une vague mode vestimentaire.
Le ridicule n’a jamais tué personne, cherche-t-on obstinément à se convaincre. Personne. Sans doute. Sauf les peuples. À l'occasion.
Or tous les autodafés du monde ne sont jamais parvenus, non, jamais, à occire la moindre idée contenue dans ces ouvrages offerts à la crémation.
Incantations vaudouesques des esprits étroits, faibles et fragiles. Et constamment en transe (lisez et relisez - allez-y gaiement, messieurs/dames - ce monsieur M).
Persuadés en Trump-l’oeil (c'est ma traduction personnelle de Fake News) d'avoir terrassé l’idée simplement en sacrifiant la lettre.
De la Dignité.
Jean-Luc Gouin, Capitale nationale, 6 juin 2018
PS : Vous écrivez, M. Maronani, que je ne suis pas Alexandre Kojève. Ce que je vous suis reconnaissant de préciser. Car, voyez-vous, et bien que j’apprécie grandement cette belle figure de la Philosophie française (d’ascendance russe) du XXe siècle, que j’ai d’ailleurs lue attentivement, naguère, je veux croire que mes travaux, et en particulier mon tout dernier ouvrage, fraîchement émoulu des presses, offrent à mes lecteurs une saisie autrement plus « holismique », ou, si vous préférez, moins réductrice, sinon orientée (quoique de bonne foi, je pense), de la pensée de Hegel.
Cela étant, je me vois étonné de constater qu’il vous est possible de porter un jugement sur ces dits travaux, ou plus exactement sur leur auteur, alors que très manifestement vous ne connaissez pas du tout ma plume proprement philosophique.
Il est vrai qu’à la lumière de votre prestation du jour, en cela analogue à bien d’autres de votre cru que je me suis plu à parcourir, ici ou là, sur la Toile cybernéenne, que la rigueur intellectuelle ne constitue pas, je le dirai ainsi, la dimension la plus lumineuse de votre personne. Si tant est, il est vrai, que cette épithète puisse se voir associée à quelque dimension de cet auguste personnage que, selon toute vraisemblance, vous tenez en très haute estime.
Le 2 juin 2018 à 18:51, alain maronani <alain.maronani@gmail.com> a écrit:
Cher Monsieur,
La bassesse abyssale de votre commentaire (?)dans ce haut-lieu de la paranoïa permanente est comment dire..un chef d’œuvre, rien de moins. L'homme a osé ne plus être convaincu de la justesse de la juste cause...fatalitas !!! Il ose dire que Miron voulait exclure une partie de l'électorat !!! On ébranle les piliers du temple !!!Nous avons bien entendu droit aux commentaires habituels sur la bible quotidienne - Le Devoir - accusé d'être maintenant un sous-marin canadien sous la gouverne d'un directeur au patronyme un peu trop anglophone. Heureusement l'homme se ne nomme pas Mohamed ou Khalid...
Des petits règlements de compte, bien crapuleux, avec les sous-entendus pour les amis et ennemis de la sphère merdiatique du Québec. Votre ami (je suppose ?) Jacques Lanctôt, un assassin, lui... commet également une autre démolition dans la feuille de chou, ou s'agite l'industrie constitutionnelle, l'immortel Journal de Montréal. Il est vrai que tremper sa plume dans l'encrier d'un propriétaire responsable de plus de 14 fermetures lors de négociations collectives, financier régulier du PLQ, du PCC, du PLC, l'une des voix (?) qui se plaignait de la place trop importante laissée aux syndicats au Québec, bref j'arrête...Que voulez-vous Cher Monsieur à chacun son Desmarais (une vieille obsession des gens qui vous escortent...). N'évoquons pas vos fioritures sur QS...(encore !!!).
Voyez j'ai eu l'occasion de croiser, en France, chez des amis communs Monsieur Jacques Godbout, qui n'est pas un ami personnel. L'homme disait son désenchantement, rien de plus ou de moins. Il était plus atlantiste qu'autre chose, convaincu à l'époque qu'envahir l'Irak était nécessaire. Il a eu l'honnêteté de reconnaître s'être trompé quelques années après, seuls les imbéciles, les fous, les demeurés ne changent jamais d'opinion (les facistes aussi..).
Vous êtes un exégète de Hegel, mais vous n'êtes pas Alexandre Kojève, continuez-donc à clabauder dans le marais philosophique, j'ai pensé à Diderot..Il vaut mieux écrire de grandes choses que d’en exécuter de petites.Diderot
Vous me semblez doué pour la deuxième catégorie, l'exécution des basses œuvres....Vous êtes l'illustration parfaite d'un mouvement à la dérive qui a échoué, le constat est cruel et probablement sans appel. Il vous reste la satisfaction d'épancher votre bile avant l’oubli.Alain Maronani
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4 commentaires
Francis Déry Répondre
10 juin 2018Je me souviens que Alin Maronani nous avait dressé un portrait du djihadiste Mokhtar très précis, mais dont je doutais de l'exactitude. En fait, c'était un copié-collé d'un portrait fait dans Le Monde et sans doute fournis par l'État Français pour discréditer la lutte armée dans le Sahara contre les intérêts français. Il ne s'est pas aperçu que Mokhtar était le nom du chef des rebelles de la confrérie Senoussi contre l'occupation italienne en Lybie sous la période de Mussolini.
Bref, il repassait des textes d'autrui comme provenant de son cru. Pitoyable.
Martin Pelletier Répondre
7 juin 2018Maronami diffame Jacques Lanctot puisque Lanctot n'a jamais été condamné pour meurtre et personne ne l'a jamais soupconné d'un tel crime. Matière à poursuite ici.
François Ricard Répondre
7 juin 2018J'ai savouré votre texte. Mais sûrement pas M. Maronani.
Il déteste qu'on essaie de le faire passer pour un con. Il y arrive très bien tout seul.
Aleck Loiselle Répondre
6 juin 2018La juste plume du pourfendeur des mécréants de l'esprit aura toujours le dessus sur l'indigeste rhétorique des fanatiques.
La débâcle du gueux de la caboche, déjà prédite par Voltaire, demeure toutefois cruciale à l'exercice citoyen et c'est en cette capacité que Vigile se présente au combat.