En relation avec un taux élevé d’échecs à l’épreuve obligatoire de français au Collégial, un rapport signé par Guy Demers recommande au ministre de l’Éducation de faire « preuve de souplesse » ou de retirer la réussite de l’examen comme condition à l’obtention du diplôme.
Une démarche qui privilégie le salut dans la fuite dans un contexte où de nombreuses critiques font ressortir la piètre qualité du français des élèves qui arrivent au CÉGEP. Je ne crois pas qu’un tel nivellement vers le bas soit une solution envisageable et convenable dans ces circonstances plutôt alarmantes.
À mon avis, les efforts de récupération du français écrit doivent surtout être concentrés du côté des quatrième et cinquième secondaires, là où le contenu grammatical et syntaxique a fait place à un enseignement axé sur la littérature.
En intégrant des notions linguistiques de base à ces degrés, les élèves arriveraient mieux préparés à l’épreuve uniforme de français au Collégial et seraient susceptibles de mieux performer. C’est une question de volonté politique axée sur l’importance de la maîtrise de la langue maternelle pour « tous » les jeunes Québécois, quel que soit leur profil de cours.
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