« Que de pauvres gens émasculés de tout sens national, habitués à encaisser les affronts comme d’autres les récompenses, les coups de pied comme d’autres les caresses, se permettent de trouver ces griefs de peu d’importance, après tout, libre à eux, mais pour l’amour du ciel, qu’ils n’essaient pas d’imposer leur tempérament d’esclaves à ceux qui ont une autre notion de la liberté, de la dignité et de la fierté. » Lionel Groulx
Il est absurde d’espérer quelques faits positifs de l’avenir en raison de l’expansionnisme islamiste en connivence avec les néo-communistes au Québec, car il ne présente aucune perspective de libération nationale dans un contexte de haut IDH. Tel que le parcours de ce binôme diabolique l’a prouvé depuis que l’Historiographie s’occupe de nous le révéler dans le monde.
Si nos ancêtres pouvaient voir ce qu’on a coutume d’appeler la réalisation de leurs espoirs, ils éclateraient en protestations furieuses. Les espoirs ne se sont toujours réalisés que sous la forme de détails secondaires d’une énorme saloperie quelconque, donnant comme résultat aujourd’hui la destruction de notre propre identité nationale, la négation de notre Histoire et l’imposition du multiculturalisme divisionniste. Puisque l’on ne peut fonder des espoirs que sur le passé circonscrit à notre entité nationale. Car celui-ci est indestructible. En effet, si tu as existé dans le passé, tu existeras dans l’avenir. Mais l’inverse n’est pas vrai. L’avenir est un reflet fidèle du passé. La vie se situe au point où les deux se heurtent. Elle avance à la fois dans le passé et dans le futur…
Au Québec, depuis les années quatre-vingt, on a pris l’habitude de croire que tous ceux qui arrivent de l’extérieur sont identiques sur le plan intellectuel et psychologique et que la mentalité n’évolue pas de ce point de vue. Mais qui sait comment les hommes se différencient de ce point de vue ? Qui peut dire à quelles conséquences dans l’évolution des gens peut amener une sélection systématique de personnes qui imposent leurs mœurs incompatibles avec une société avant-gardiste, celles destinés à constituer la classe moyenne d’une telle société ? Cela ne se passera pas impunément pour la majorité des Canadiens français, avec l’actuelle dérive nationale du Québec.
De même que les hommes se sont brutalement retrouvés devant le problème de la pollution de l’environnement et de l’épuisement des ressources naturelles, de même ils se retrouveront un jour brutalement devant celui de l’épuisement de leur potentiel intellectuel et psychique, et cela à grande échelle. Aucun enseignement ne saurait contrebalancer ce phénomène. Si le peuple canadien-français se ressaisit, ce qui est peu probable avec la mouvance immigratoire que nous connaissons, il faudra peut-être plus de 25 ans en étant un pays indépendant, appliquer un moratoire sur l’immigration et ne faire aucun changement de la carte électorale et mode de scrutin afin de pouvoir restaurer le potentiel intellectuel et psychologique qui caractérisait ce peuple. En d’autres mots, restaurer le potentiel intellectuel et psychologique d’un groupe humain, même très restreint, en l’isolant et le protégeant artificiellement est un défit colossal et presque sans issus. Car, tel que nous le constatons au Québec, avec des politiques stériles d’insertions et des dualismes interculturels, ce ne seront pas les Canadiens français qui seront protégés, ce seront tous les autres qui seront protégés contre eux.
Jean-Louis Pérez