Le Québec ne sera pas plus bientôt une société distincte

Robert Bourassa avait raison en 1990, mais qu'en sera-t-il en 2090 ?

Raison du refus:
Texte trop court...

     À la suite de l’échec de l’accord du Lac Meech, au début de l’été 1990, le premier ministre québécois d’alors, Robert Bourassa, a déclaré à l'Assemblée nationale que le « Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement »1.


     Le seul hic concerne ce passage : « le Québec est, aujourd’hui et pour toujours, une société distincte ». Le fait est que le Québec est de moins en moins une société distincte, et peut-être qu’à la fin du présent siècle, elle ne le sera plus. Car ce qui, essentiellement, la distingue de la société canadienne anglaise, c’est la langue française. Or, nous la perdons de plus en plus. Les jeunes Franco-Québécois sont de plus attirés par l’anglais. L’immigration fera le reste si nous ne nous ressaisissons pas.




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