Le Québec est une nouvelle terre à conquérir pour les islamistes

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La croisade des islamistes au Québec

Une islamisation sournoise grignote l’espace public québécois, qui est une terre à conquérir, une Dar al-Harb, pour reprendre le jargon canonique en usage. S’appuyant sur le multiculturalisme ambiant, une constellation d’organismes « caritatifs » invoque la Charte des droits et libertés de la personne pour contourner la volonté politique du plus grand nombre.
Tout dernièrement, le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) tentait d’implanter un cimetière musulman dans la petite bourgade de Saint-Apollinaire, pas très loin de la ville de Québec. L’organisme – actif dans la réalisation de mosquées et centres culturels musulmans – avait mené des tractations pour l’achat d’un lot appartenant à une entreprise privée afin d’aménager un cimetière destiné aux seuls fidèles de sa communauté et ne se cachait pas de faire de ce lieu un « waqf intouchable ».
Le site d’origine étant tributaire d’un règlement qui ne permettait que l’enterrement des cendres, il fallait donc procéder à un changement de zonage pour que les nouveaux propriétaires puissent y ensevelir des corps. Un groupe de citoyens, mis au parfum des intentions du CCIQ, profita de l’occasion pour exiger qu’un référendum soit tenu le plus rapidement possible sur la question. Les principaux intéressés ne souhaitaient pas qu’un cimetière réservé aux seuls musulmans soit inauguré au cœur d’une municipalité qui ne compte pas de mahométans pour l’instant. On aurait, plutôt, préféré qu’un espace destiné à l’inhumation de musulmans soit aménagé dans ce nouveau cimetière. Une des porte-parole des citoyens opposés au projet s’est appuyée sur l’exemple d’un autre cimetière, à Saint-Augustin-de-Desmaures, qui vient tout juste d’inaugurer un carré dédié aux rites funéraires islamiques.
Les citoyens récalcitrants de Saint-Apollinaire ne sont pas les seuls à s’opposer aux visées expansionnistes du CCIQ. Pour preuve, Hadjira Belkacem, présidente de l’Association de la sépulture musulmane au Québec, confirme que cet organisme prosélyte ne préconise pas de partager les espaces qu’il convoite avec des non-musulmans. Madame Belkacem a été contactée par les citoyens en question afin d’entreprendre une sorte de médiation avec le CCIQ : une démarche qui est restée lettre morte.
De fil en aiguille, le fatidique référendum s’est donc tenu, le 16 juillet dernier, pour que les citoyens vigilants finissent par remporter la première manche. Pugnace, la direction du CCIQ entend contester les résultats du référendum sur son projet de cimetière en invoquant la Charte des droits et libertés de la personne. Le contentieux du Centre culturel islamique du Québec plaide que la liberté de religion de ses membres aurait été bafouée et n’écarte pas d’entreprendre un vigoureux recours judiciaire afin de contourner la législation québécoise en matière d’aménagement du territoire.
Il n’en fallait pas plus pour que le maire de Québec, Régis Labeaume, pousse des cris d’orfraie en déplorant qu’un aussi petit nombre de citoyens ait eu un « droit de vie ou de mort sur un projet qui a un impact sociologique important ». En d’autres termes, l’oligarchie autochtone laisse entendre que les citoyens récalcitrants retardent l’inéluctable processus de colonisation de l’espace public en cours et nuisent… à l’image « conviviale » du peuple québécois. Les principaux médias à la botte se sont déchaînés afin de vouer aux gémonies l’action parfaitement légale du petit groupe de citoyens opposé à ce projet controversé.
Tout cela semble convenir parfaitement au gouvernement Couillard qui ambitionne de tenir, dès septembre prochain, une consultation sur la discrimination systémique et le racisme afin de circonvenir cette agitation prétendument xénophobe qui empêche la nation québécoise d’évoluer. A contrario, il semblerait plutôt qu’un nombre grandissant de citoyens ait fini par comprendre que certaines minorités agissantes profitent des « accommodements raisonnables » pour faire comme si elles étaient, déjà, chez elles, en terres conquises. Un dossier à suivre…

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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





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