Selon Wikipédia, l'expression quatrième pouvoir désigne la presse et les médias. Par extension, le quatrième pouvoir regroupe tous les moyens de communication qui peuvent servir de contre-pouvoir face aux trois pouvoirs incarnant l'État (pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire), en recourant au principe de protection des sources d’information des journalistes.
Or, dans la saga engagée par l’opposition contre Pierre Karl Péladeau, ses détracteurs allèguent haut et fort que son statut de député outrepasse la légitimité du quatrième pouvoir. Et cela, malgré le fait que PKP respecte en toutes lettres la loi actuelle de l’Assemblée nationale sur la déontologie et l’éthique. Et, qui plus est, le député de Saint-Jérôme s’engage à placer ses actions dans une fiducie sans droit de regard et à signer une déclaration sur l’honneur dans laquelle il s’engage à ne pas intervenir dans les médias d’information dans l’hypothèse où il s’engagerait dans la course à la chefferie du PQ.
Qu’à cela ne tienne, non-satisfaits que PKP lave plus blanc que blanc, les « défenseurs de la vertu parlementaire » proposent une motion pour modifier la loi, Jean-Marc Fournier alléguant que leurs doléances ne proposent aucunement un débat sur M Péladeau mais un débat sur la démocratie.
Foutaise…Mettons les choses au clair, Pierre Karl Péladeau incarne un obstacle majeur aux yeux des petits politiciens de carrière qui voient dans l’émergence populaire de PKP un poids auquel ils ne désirent pas être confrontés dans leur arène de bas étage !
La motion Péladeau
Les élus se sont exprimés, la motion caquiste destinée à étendre les dispositions du code d’éthique de l’Assemblée nationale pour empêcher un député de contrôler une entreprise médiatique a obtenu une majorité de 84 votes contre 22, tous des péquistes.
Un jour sombre pour nos institutions parlementaires qui viennent de transformer le salon bleu en tribunal condamnant le député de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, à la disgrâce. Car il faut être réaliste, on aura beau invoquer les grands principes démocratiques qui ont motivé cette motion, elle vise essentiellement à écarter un adversaire devenu trop redoutable pour la « sérénité » confortable de députés bien assis sur le confort d’une retraite dorée.
Et PKP vient bousculer cette ambiance ouatée. En conséquence, la motion Péladeau devenait la seule façon de résister au charisme d’un homme qui doit bien se demander aujourd’hui dans quelle galère il s’est embarqué!...
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
3 commentaires
Henri Marineau Répondre
9 octobre 2014À n’en pas douter, les derniers jours de Pierre Karl Péladeau ont été très fertiles en émotions. À tel point que Louise Beaudoin et Liza Frulla, dans le cadre de l’émission 24 heures en 60 minutes du 9 octobre, ont exprimé des doutes sur les intentions futures de PKP de demeurer dans l’arène politique ou de retourner à ses affaires.
On peut spéculer sur la réponse de PKP, lui seul en connaît le contenu. Toutefois, en ce qui me concerne, j’espère sincèrement qu’il trouvera une issue satisfaisante à cette saga qui a fait couler beaucoup d’encre, et qu’il persistera dans ses intentions de poursuivre sa carrière politique, à défaut de quoi la cause souverainiste aura perdu un leader remarquable.
Henri Marineau Répondre
9 octobre 2014Votre commentaire est à propos M Lespérance...La motion devrait s'appeler "anti-Péladeau"...Merci pour votre précision dans les termes!
Jean Lespérance Répondre
9 octobre 2014La motion Péladeau n'existe pas, il y a une motion anti-Péladeau. Cette expression a été enlevée sur le site de Radio-Canada suite à un commentaire que j'ai fait sur ce même site. Normalement une motion porte le nom de l'auteur qui la présente, dans ce cas-ci, ce n'est certainement pas Pierre Karl Péladeau qui a proposé une motion contre lui-même. Alors, s'il vous plaît, pourriez-vous corriger cette erreur en la remplaçant par anti-Péladeau ?
Merci.