Le PQ peut-il se relever?

Près de 50 ans après son entrée à l'Assemblée nationale, le parti glorieux de René Lévesque est « dans les câbles »…

Tribune libre

Nonobstant la première occasion où le Parti québécois s’est présenté dans la course lors des élections de 1970 où il a remporté 7 sièges, sa contreperformance du 1er octobre 2018 constitue sa pire déconfiture avec un maigre 9 candidats élus et 17 % du suffrage populaire.


À mes yeux, cette débâcle suscite de nombreuses questions parmi lesquelles nous pouvons nous demander si le PQ peut se relever de cette cuisante défaite. Si oui, par quels moyens?


Dans un premier temps, je suis d’avis que les péquistes doivent entreprendre dès maintenant une sérieuse réflexion sur les motifs plausibles qui les ont conduits à un si piètre résultat. Lors de cette élection, il apparaît évident que l’électorat québécois cherchait le changement. Alors, pourquoi les Québécois n’ont-ils pas opté pour le PQ? En réalité, le PQ incarne-t-il le changement? Poser la question, c’est y répondre…


À mon avis, le PQ se relèvera de cette défaite seulement et si seulement les militants retournent sur le terrain à la rencontre du « vrai monde » et se mettent à écouter ce qu’il a à dire eu égard à sa perception du PQ, notamment les 18-34 ans pour qui le Parti québécois est pratiquement inconnu.


Près de 50 ans après son entrée à l'Assemblée nationale, le parti glorieux de René Lévesque est « dans les câbles »… À lui de descendre de l’« arène politique » et de rejoindre le « plancher des vaches »! 



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 443

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 octobre 2018

    Le PQ peut-il se relever?  Peut-être pas...mais la cause de l'indépendance certainement.  On pourrait croire que c'est le nom même de Parti Québécois qui a été trop dénigré.  Les tenants de l'indépendance du Québec, dans quelque parti qu'ils se soient réfugés, pourraient se réunir sous un nouveau nom et non pas celui du parti qui les méprise. On pourrait penser à un nom comme l'Unité Nationale ou pour ne pas heurter les craintifs de la nation, l'Unité Nécessaire ou... cherchons.


    Merci.  Ouhgo