Ainsi la Reine d’Angleterre viendra célébrer sa victoire sur la colonie
française le jour même où le Roi de France plantait son drapeau sur le Cap
Diamant, 400 ans plus tôt.
Ironie de l’Histoire, dira-t-on. Bien plus, le pire des accommodements
entre des adversaires séculaires où c’est le vaincu qui paye la fête au
vainqueur.
Le comble est atteint quand c’est un dénommé Boulanger, descendant des
premiers colons français, qui nous sert ce plat de lentilles amères vendu
pour une subvention fédérale.
Illustration parfaite du complexe des Québécois face à son conquérant,
veulerie d’une nation qui se satisfait de beaux mots quand elle est bafouée
tous les jours dans les journaux de langue anglaise.
Rappel de la sentence de Lord Durham : non seulement le Québec n’a pas le
sens de l’Histoire, mais il fait tout pour ne pas avoir une Histoire, celle
des Anglais fait sa fierté.
Avec de tels valets viendra sûrement l’érection d’un monument dédié à
Élizabeth II sur le champ de bataille où Montcalm est tombé en même temps que
toute la colonie française, afin de l’inviter une fois plus, un certain jour
de septembre.
Qu’avons-nous besoin d’un gouvernement souverain quand nous bénéficions
d’une si grande Majesté?
Gilles Néron
Québec
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Visite de la Reine
Le pire des accommodements
Les habits rouges seront de retour pour fêter l’établissement de Québec
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