Je voyais ce matin dans Le Devoir auquel je suis abonné, à la une de la section Perspectives, la photo de Philippe Couillard au dessus de laquelle nous pouvions lire: "L'autodéfinition d'un homme de principe." Dans un média, les photos ne sont jamais innocentes. Elles sont toujours choisies pour exprimer ce que la rédaction veut que l'on croie. En exemple, nous avions cette semaine la déclaration de la nouvelle foi fédéraliste de Maria Mourani auréolée d'une très grande photo d'elle, les mains jointes, avec l'air d'une sainte. J'ai eu un véritable haut-le-cœur. Cela confirme si besoin est, de l'orientation sous-jacente du Devoir. Le Devoir est monté avec plus de soins que les autres journaux mais ça demeure une feuille de propagande fédérale plus discrète, plus, on doit le dire, hypocrite. Les journalistes de ce journal savent écrire sauf peut-être Serge Truffaut qui émaille ses textes d'anglicismes vulgaires. Il s'agit de voir qui fait partie du CA de ce journal pour comprendre son orientation. Et nous voilà reparti vers une nouvelle querelle sur la charte inclusive ou exclusive. Tout pour diviser encore plus ceux que nous définissons comme des souverainistes.
Si l'idée de l'indépendance prend son envol de plus en plus, vous pouvez être certain que tous les coups seront permis de la part des chantres de notre asservissement. le grand Couillard le premier, aidé en cela par des outils de propagande connus comme les médias.
Laissons ce serf, ou si vous préférez, ce servile Couillard grimper plus haut sur son piédestal, la chute sera plus grande quand viendra le temps du jugement dernier populaire. N'oubliez pas que, sans tambours ni trompettes, la commission Charbonneau a commencé à gruger le vernis du PLQ. Nous verrons si Mme. Marois nous passera un sapin ou si elle ira chercher les cadeaux sous celui-ci, apportés par le Père Noël de la commission.