Le ministre de l'Immigration, Ahmed Hussen, dit vouloir venir en aide « aux personnes les plus vulnérables de la planète ».
Voici la ou les sources de cet article : Gouvernement du Canada / Voici la source de la photo : Bruce Reeve, Flickr, CC BY-SA 2.0 (Image rognée)
Vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé sa décision de faciliter le processus d'immigration pour les personnes qui viennent de pays d'origine désignés (POD). En fait, Ottawa nous apprend qu'il a suspendu « concrètement l'application de la politique des POD, adoptée en 2012, jusqu'à ce qu'elle puisse être abrogée par des modifications législatives ultérieures ».
« Les demandeurs citoyens des 42 pays figurant sur la liste des POD étaient auparavant assujettis à une interdiction de permis de travail de six mois, à une interdiction de faire appel à la Section d'appel des réfugiés, à un accès limité au Programme fédéral de santé intérimaire et à une interdiction de 36 mois de présenter une demande d'examen des risques avant renvoi », peut-on lire dans le communiqué de presse.
Si l'on se fit au ministre de l'Immigration, Ahmed Hussen, les libéraux sont déterminés à faire le nécessaire pour rendre la vie facile aux nouveaux arrivants. « Nous respectons l'engagement que nous avons pris envers les Canadiens et nous prenons les mesures importantes qui s'imposent pour que notre système d'octroi de l'asile soit à la fois juste et efficace tout en contribuant à aider les personnes les plus vulnérables de la planète », a-t-il déclaré.
Soulignons que les libéraux ont consacré pas moins de 208 millions de dollars dans le budget de 2019 pour « renforcer la capacité du système d'octroi de l'asile et pour réduire le temps d'attente à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié (CISR) ». Toujours selon le communiqué de presse qui émane du gouvernement fédéral, il s'agit de l'investissement le plus important jamais versé à la CISR.
