En se montrant clairement à la défense du « modèle québécois » en réaction aux mesures d’austérité « idéologiques » du gouvernement Couillard, Pierre Karl Péladeau fait un pas de plus dans la course à la direction du Parti québécois.
Au lendemain d’un sondage qui le place nettement en avance avec 53 % des sympathisants péquistes, le député de Saint-Jérôme accuse les libéraux de « crier au loup » en proposant des coupures budgétaires qui auront pour effet de ramener le Québec au statut de province comme les autres.
« Est-ce qu’il y a une pression fiscale plus importante qu’ailleurs ? C’est clair ! Mais il y a des services en contrepartie aussi. C’est le choix que le Québec a fait historiquement. Et c’est clair que ce n’est pas ce que le gouvernement Couillard veut faire. Il dit qu’on va être une province comme les autres. Ce n’est pas ça, l’histoire du Québec. On ne peut pas faire table rase de ce qui s’est passé avant ».
Toutefois, là où le critique péquiste en matière d’économie et d’entrepreneuriat marque véritablement des points, c’est lorsqu’il aborde un de ses leitmotivs préférés, à savoir le développement des PME québécoises : « Le ministre Daoust dit que ce sont les grandes entreprises qui créent des emplois. […] Sauf que si on ne fait pas attention à nos PME, on n’aura jamais de grandes entreprises ». Un filon dont PKP connaît bien toutes les ficelles et qui constitue sans contredit un fleuron de l’économie québécoise.
Face aux appuis plus que confortables en faveur de sa candidature à la chefferie du PQ, il m’apparaît que PKP annoncera bientôt ses intentions de briguer ce poste. Reste à savoir s’il réussira à rallier les diverses tendances souverainistes qui ont cours actuellement auprès des sympathisants péquistes…Pour ma part, je suis convaincu qu’il possède tous les atouts pour y parvenir.
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