À quoi pensent les jeunes? Ils affirment ne pas se reconnaître dans le système politique Québécois actuel, mais s'y intéressent-ils vraiment? S'ils n'y sont pas, il sera alors difficile de les représenter et servir sans connaître leurs revendications. Certains passent plus de 24 heures par semaine sur leur téléphone intelligent et bon nombre partagent sur les réseaux sociaux leur dégoût au lendemain des résultats de la récente élection locale ou nationale.
Mais combien d'électeurs, parmi les 18-34 ans, ont hâte de voter? Le constat est malheureusement encore trop bas ou faible. Le premier choix des jeunes électeurs est, pour l'immense majorité d'entre eux, de ne pas participer au vote. Les jeunes abstentionnistes pourraient-ils changer le résultat? Sans aucun doute, à condition de faire le choix et de s'exprimer avec une bonne connaissance valable.
Nous savons que le vote est une habitude qui se développe. Accrocher les citoyens à la politique à un jeune âge est la meilleure manière de s'assurer qu'ils resteront engagés sur le long terme. il serait tout aussi faux de penser que les adolescents représentent une une frange homogène ou monolithique. Mais maudit que c'est difficile de vaincre l'inertie pour trouver le chemin de la démocratie.
Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) prend les grands moyens pour intéresser les futurs jeunes électeurs à voter. Pris dans une torpeur peu commune et habités d'une culture apolitique, les novices de 17 ans se font donner la main par le DGEQ qui sort le tapis rouge et les lettres personnalisées pour les encourager à voter. «Donnez-moi le goût de voter pis je vais y aller là!» diront certains jeunes alors que d'autres déclarent «j'irais voter si j'aurais plus d'infos».
J'ai l'impression que l'on encourage l'enfant-roi à ne faire aucun effort et surtout éviter toute initiative personnelle pour s'intéresser à la politique par lui-même. Imaginez, le DGEQ fait tristement l'effort que le jeune devrait faire, c'est le monde à l'envers. On explique tout à l'adolescent comme un «bébé» en plus de lui procurer une invitation dans une lettre personnalisée. Non mais, les jeunes sont-ils capables d'accomplir quelque chose sans leur «cell»?
Imaginez la qualité du vote s'il est effectué. On repassera pour sa valeur intellectuelle.
Suis-je trop sévère ou exigeant envers les jeunes?
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4 commentaires
Robert J. Lachance Répondre
2 décembre 2016Vous auriez pu ajouter M. Tailleur,
- On leur enlève dès leur naissance et ce jusqu’à 18 ans par règlement l’exercice du droit de vote que leur accorde la constitution de 1982. On enlève ainsi à leurs parents l’envie de leur enseigner de quoi il s’agit comme ils ont naturellement celle de leur apprendre à exercer leurs autres droits et devoirs.
Les parents devraient avoir la tâche d’exercer par procuration le droit de vote de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils jugent que ces jeunes citoyens sont devenus aussi capables que n’importe qui de l’exercer eux-mêmes. Pour une majorité d’eux, je dirais 12 ans.
Dans la situation actuelle, un parent n’a pas droit à un vote complet pour lui-même. On peut présumer que quand il vote, il le fait en partageant celui qu’il exerce en faveur de son où ses enfants. Le principe une personne un vote n’est pas complètement observé.
Les parents sont les maîtres d’oeuvre de notre régénération, notre régénération politique en a bien besoin en cet après baby-boom.
http://www.dicopo.fr/spip.php?article88
Suis-je trop exigeant envers les « vieux » ?
Archives de Vigile Répondre
30 novembre 2016Ce n'est pas que les jeunes ne veulent pas faire d'efforts:
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_ - On leur demande d'être avant tout de bons consommateurs.
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_ - On leur demande de s'endetter pour obtenir un diplôme.
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_ - On leur demande de se procurer une bagnole très tôt dans la vie: la ''radio'' ne consiste plus que d'annonces de bagnoles et de produits reliés.
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_ (si on exclut les fausses nouvelles et la démagogie basse gamme).
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_- On demande aux jeunes de de travailler sans demander de comptes.
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_ - On leur demande de travailler sans considérer leurs conditions et leur milieu de travail, meme s'ils deviennnent médiocres.
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_ - On leur demande de s'acheter une maison donc de s'endetter très tôt.
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_ - On leur demande de fonder une famille sans se poser de question.
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_ - Quand ils refusent de se conformer, on démonise ces jeunes, ou on leur fait prendre des medicaments en leur disant qu'ils sont malades.
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_ - On leur demande d'accepter tous ces accords commerciaux signés secrètement dans leur dos, et ce sans sans demander de compte.
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_ - On leur demande de travailler sans relâche, sans avoir aucune part aux profits.
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_- On leur demande de tout accepter sans leur dire quel est le but final, ce gouvernement mondial fait pour fournir du chep labor facilement interchangeable.
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_ - On leur demande d'accepter que leurs parents sont plus ou moins bien traités.
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_ - Pour remercier ces jeunes, on les taxes de plus en plus, sans leur laisser d'espoir. En les laissant de plus en plus dans le silence.
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_ - On leur demande de voter quand ils voient un système de justice corrompu jusqu'à la moelle.
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_ - Les quelques jeunes qui manifestent publiquement leur mécontentement sont DÉMONISÉS. Ils sont traités de tous les qualificatifs dégradants.
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_ (vous devez en savoir quelque chose, Vigile.)
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_ Cela fait une, deux, trois décennies que c'est comme ça.
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_ Alors a la longue, les jeunes se taisent, se résignent, et regardent leur cell:
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_ Ce qui est equivalent à regarder par terre, pour se créer une bulle parce qu'ils n'ont pas droit de prendre part au present.
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Michel Beaumont Répondre
26 novembre 2016@ M. Blondin
J'aime vos paroles aussi vraies que sages.
Archives de Vigile Répondre
25 novembre 2016Le devoir de citoyen doit être une préoccupation de l'enseignement.
Pour les accrocher, il faut une étincelle. Une visite active de l'Assemblée nationale comme un jeu et des inter-réactions format grandeur normale peut inférer le goût de s'investir.
Je considère notre société québécoise comme privilégiée alors que nous ne savons qu'elle maître servir comme peuple. Nos jeunes, je crois, ressemblent autant à ceux d'Australie, du Japon ou de la Russie: ils sont jeunes sans savoir.
Le devoir du citoyen c'est le commencement de la voie vers la compréhension de la vie en société et son importance pour l'édifice de la démocratie.
Le savoir sur la société civique, est la porte d'entrée pour les jeunes.