Le multiculturalisme de Trudeau face au nationalisme de Legault

Le choc des idées

En bref, un début de relation plutôt tendu qui risque de s’ériger entre Ottawa et Québec...

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Tribune libre

Pendant que j’observais le comportement de Mm Trudeau et Legault au moment de prendre place face à face pour la première fois dans un salon lors de la rencontre des délégués de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Erevan, en Arménie, je n’ai pu m’empêcher de penser à quel point leurs idées peuvent être différentes, eu égard notamment au multiculturalisme de M. Trudeau et au nationalisme de M. Legault.


Un choc des idées qui annonce, à mon point de vue, de sérieuses frictions lorsqu’il sera temps d’aborder les mesures qu’entend prendre François Legault concernant les seuils d’accueil des immigrants et le port des signes religieux pour le personnel de l’État en ligne d’autorité.


Tout un train de mesures qui risquent de faire sourciller un tantinet Trudeau fils, lui qui est tombé dans la soupe au multiculyturalisme étant jeune, et dont le père s’est battu bec et ongle pour l’émergence du multiculturalisme au Canada et, par ricochet, la défense des droits des minorités.


Un vieil adage dit que « dans le choc des idées jaillit la lumière » Eh bien, j’ai bien peur que, dans le cas de Mm Legault et Trudeau, le « choc des idées », tout au moins sur les deux sujets pré-cités, ne creuse un fossé profond entre les deux premiers ministres… En bref, un début de relation plutôt tendu qui risque de s’ériger entre Ottawa et Québec alors que des élections fédérales se tiennent dans un an et que, d’autre part, François Legault arrive à l’Assemblée nationale avec un gouvernement majoritaire!



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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