Le boucher bleu d’Ottawa a les mains rouges

Quand s’entrechoquent les poules giclantes qu’il a étêtées

Tribune libre 2008

Les râlements de tous les partis politiques qu’on entend ici, sur Vigile, sans fil conducteur, sans plan de cohésion, sans conscience du bourreau qui tue d’autres poules depuis 1995, n’émeuvent ni le parti d’origine, sorti à la pêche aux éoliennes, ni ses ouailles jacasseuses, décérébrées par Pratte, ni leurs rejetons, pressés de partager la hache anglaise pour couper les têtes de leurs semblables. Dans les familles terrorisées par un père tyran, personne pour s’interposer entre sa sœur et la ceinture de cuir. Tous préfèrent amadouer le batteur fou. Syndrome de Stockholm.
Il a divisé : il règne.
Quand la hantise du pays n’est jamais revenue… place aux babillages vaniteux !
Jadis la France tenta une percée en Amérique…

Squared

Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles

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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.





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3 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    6 août 2008

    Monsieur Bousquet,
    Puisque vous vous sentez visé, babillons sur des faits!
    Violer la démocratie, c’est la « strappe », comme disaient les Frères de Sacré-Cœur!
    Le Q400, le bâillon de la nation, on dit que c’est 50M$ pour la fête et 70M$ pour les infrastructures de la ville de Québec(durables). En échange du silence sur la programmation.
    Ceci n’est que le dernier coup de strappe. Auriez-vous oublié la campagne référendaire, le lov-in et les commandites après la frousse? Alors relisez « Nos ennemis les médias, petit guide pour comprendre la désinformation canadienne. » Patrick Bourgeois. 2005, Les Éditions du Québécois. (pp. 137 et suiv.)
    Dans le genre Campagne de peur, Menaces, le menu est complet :
    Prof. J.P.Derriennic : partition par les West Islanders, les Amérindiens…
    Spectre de guerre civile, ex-Yougoslavie : Guy Saint-Pierre, André Ouellet
    Nouvelle Irlande du Nord : prof Philip Resnik UBC
    Fuite des industries : Laurent Beaudoin : Déménager Bombardier si Oui (déménagé quand même!)
    Daniel Johnson insulté que Parizeau apostrophe ce même Beaudoin et Paul Desmarais, créateurs d’emploi…
    En même temps que ce bâton, la carotte du Love-In hypocrite qui a vite retourné de bord après la frousse de NON de justesse : pour que ça ne se reproduise jamais, on nous déclara la guerre. Commandites et Loi Dion.(Guitté en prison, son boss Chrétin s’en tire)
    Et les coups de strappe pleuvent depuis : déménagement d’industries et Bourse, sous financement des infrastructures, aéroport minable, surfinancement des Forces contre notre gré, langue française bafouée dans fonction publique can. Au Qc, dans l’armée, dans l’immigration et au gouv. du Qc à travers un Charest collabo, en plus du détournement des relations Québec-France par Ottawa à travers le patron en chef du Canada, Paul Desmarais. Dans son entrevue au Point.fr, le 26 juin dernier, ce respectable franco-Ontarien full bilingual commit cette perle d’ambiguïté : « Moi, je suis pour la démocratie : si le Québec se sépare du Canada, ce sera sa fin… » Fin du Québec ou fin du Canada, ou de la démocratie? Terrorisme verbal, comme il l’a appris de son valet à la Presse : Pratte.
    Violeur de démocratie en chef. Batteur de minoritaires. Tyran de la pensée unique.
    Si vous ne voyez pas cela comme Québécois, c’est qu’il a déjà commencé à vous faire sentir coupable de descendre de Nouvelle-France.
    Tout ce qui a l’air exagéré pourrait sortir du fédéral. Lisez aussi « Canada colonial » du même auteur. Les journaux de Gesca ne nous disent pas ces choses-là!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    6 août 2008

    Rappelons ici un texte récent qui corrobore cette idée fatale, que la FIN annoncée de l'Amérique française.
    R.I.P.
    Il faut avoir le courage de prendre le risque
    21 avril 2008, par Marc Authier
    Oui de beaux mots Monsieur Paquette. Mais voilà le problème. Ça fait maintenant deux fois que les Québécois francophones se disent non à eux-mêmes. Deux fois.Deux fois que les gens au Québec ne veulent pas même être considérés comme d’autres chose qu’une province ! Au revoir le "d’égal à égal".
    Maintenant la démographie joue contre nous et le gouvernement fédéral prépare contre le loi 101 et le Québec français un affront massif. Ça ne prendra pas grand chose pour tuer le Québec français et l’affaiblir pour de bon. On nous prépare le retour au "libre choix" en catimini.
    On se serait dit qu’àprès 13 ans de désert et de recul justement, les gens auraient compris. Non seuleument ils n’ont rien compris, mais ceux qui comprenaient, ne se souviennent plus. Pire ils sont indifférents et même totalement fatalistes face au destin de leur culture, de leur langue et de leur histoire. Ils s’en foutent totalement et ne sont jamais insultés par quoi que ce soit.
    Les Conservateurs ne seraient pas à 34% dans les intentions de vote si les gens se souvenaient, Monsieur Paquette. Le PQ n’a pas fait son travail. Mais encore, c’est trop facile. Ou est la mobilisation Monsieur Paquette ? Et les intellectuels ? Et les artistes ? Et les écrivains ? Et les travailleurs ? Et les gens ordinaires ? Et les syndicalistes ? Et les journalistes ?
    On s’est bien arrangé pour détourner l’attention. Il n’y aura pas de mobilisation ou de politisation, surtout pas avec l’ADQ. Foncièrement je pense que les Québécois ont fait le choix de disparaître, de mourir, de s’effacer, de se faire diluer et de crever. Ils sont contents d’être un gros groupe ethnique minoritaire avec ses petits avantages et encore avec quelques annés de sursis. Ils sont heureux d’être des locataires. On s’arrête là, comme Mario Dumont d’ailleurs.
    Il n’y aura pas de renaissance nationale. Mario Dumont est le parfait exemple, l’incarnation la plus parfaite de l’état d’esprit, mais surtout de ce qui nous attend, c’est à dire rien du tout. Monsieur Dumont ne représente pas l’espoir. Il réprésente la dépression nerveuse politique et psychique des Québécois et la mienne d’ailleurs.
    Je regarde Dumont et je comprends soudain (cela n’a rien à avoir avec les idées de droite au fait) que nous risquons de finir en tant que peuple, comme une petite note dans un bas de pages d’un livre d’histoire de nécrologie des peuples éteints. Je ne me fais plus d’illusions. Bravo pour vos idées Monsieur Paquette.
    On me dit qu’il faut prier et croire au miracle. Ben je pense que c’est d’un miracle dont nous allons avoir besoin au cours des prochaines années pour garder la tête au dessus de l’eau et ne pas être noyé ou enterré vivant.
    Ecrire dit-on est une façon très efficace de traiter sa dépression. Ce l’est pour un peuple comme ce l’est pour un individu. Il faudra trouver une meilleure idée que celle de s’associer à Mario Dumont, cette dépression unipolaire politique, cette horrible grisaille nébuleuse, terne, remplie de brouillard. C’est ça Dumont. Dumont a tout renié. Alors ? Faites-nous d’autres suggestions Monsieur Paquette.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2008

    Ouhgo qui écrit : «Dans les familles terrorisées par un père tyran, personne pour s’interposer entre sa sœur et la ceinture de cuir. Tous préfèrent amadouer le batteur fou.
    Il a divisé»
    Ayoye ! Ce qui est très exagéré perd de sa crédibilité. S'il est vrai que le fédéral ne veut pas nous lesser aller, je ne le vois pas nous battre avec sa ceinture de cuir ni de clous pour nous punir d'être tentés de "partir".
    Ouhgo continue : «Quand la hantise du pays n’est jamais revenue… place aux babillages vaniteux !»
    C'est qui ça, le vaniteux qui babillent ? Et vous, comment vous décrivez-vous ?