Le commissaire à l’éthique et à la déontologie des membres de l’Assemblée nationale, Jacques Saint-Laurent, en arrive à la conclusion que le ministre Laurent Lessard n’avait rien à se reprocher dans ses rapports avec son conseiller politique Yvon Nadeau et l’obtention par l’entreprise de ce dernier, Pyrobiom Énergies, d’une subvention de 3 millions.
Dans un rapport de 57 pages qu’il a déposé à l’Assemblée nationale mercredi, Jacques Saint-Laurent, après une enquête amorcée en septembre, affirme que « la preuve établit que le ministre n’est pas intervenu » pour que Pyrobiom obtienne la subvention et que par conséquent, Laurent Lessard n’a pas commis de manquement à l’article 16 du Code d’éthique des élus qui interdit à un député d’intervenir « de façon abusive » afin de favoriser les intérêts de quiconque.
En revanche, le cumul des fonctions que remplissait Yvon Nadeau présente des « apparences qui laissent perplexes », mais le commissaire se dit impuissant puisque le règlement ne lui permet pas d’intervenir au-delà de l’année qui suit l’abandon de ses fonctions auprès de Laurent Lessard, soit le 16 mai dernier.
Sans en faire une recommandation, Jacques Saint-Laurent met en garde contre « la confusion des rôles » du conseiller politique, qui agissait aussi comme représentant d’une association de propriétaires auprès de la municipalité et la coopérative qui exploitait le centre de ski du mont Astock.
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Laurent Lessard est blanchi

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