Philippe Couillard se range derrière l'ex-gouverneure générale

Lady Michaëlle

Tribune libre

C’est un secret de polichinelle que les dépenses controversées de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, font jaser les médias dans la foulée de son passage à titre de gouverneure générale du Canada.


À titre d’exemple, Lady Michaëlle a dépensé un demi-million de dollars de fonds publics pour aménager la résidence officielle située dans le prestigieux 7e arrondissement de la Ville Lumière, près de la tour Eiffel alors que, pourtant, le locataire des trois années précédant la venue de Mme Jean, l’ex-ambassadeur canadien à l’UNESCO, Jean-Pierre Blackburn, jugeait que l’état des lieux était relativement bon malgré quelques problèmes d’eau chaude et de climatisation.


De son côté, le numéro deux de l’OIF, l’administrateur Adama Ouane, estimait que l'appartement de fonction ne correspondait pas aux normes attendues, alléguant que l’organisation avait l’obligation « de loger les secrétaires généraux dans des conditions dues à leur statut ».


En ce qui a trait à Philippe Couillard, après avoir démontré quelque timide hésitation, il s’est finalement rangé derrière l’ex-gouverneure générale du Canada, alléguant qu’« on a une Canadienne et une Québécoise qui dirige l’OIF. Bien sûr, on en est heureux, on va la soutenir », tout en ajoutant du même souffle que Mme Jean saura répondre aux préoccupations exprimées par le gouvernement québécois quant à sa gestion et à la transparence de l’OIF…Foutaise!


Mme Jean a été élue secrétaire générale de l’OIF en 2014. Le renouvellement de son mandat sera décidé lors d’un sommet prévu en octobre. Reste à espérer que son mandat ne sera pas renouvelé et que le « prestige de la fonction » dont elle se targue à qui veut l’entendre fera place à une candidature plus respectueuse et plus judicieuse de l’utilisation des fonds publics.



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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