La Vérité sur la Victoire de Trump

Une vérité qui dérange


Analyse et Synthèse de l’action intérieure à l’appareil d’Etat américain, dont Steve Pieczenik a été l’un des principaux porte-étendard depuis 2002/2012 :



 Premier point : un vrai changement de régime durable se fait de façon progressive. Steve Pieczenik raconte cependant l’histoire de la chute de l’Union soviétique du point de vue de ce qu’il a été amené à mettre en œuvre, lui et la frange patriotique de l’appareil d’État américain : un changement mu par une volonté patriotique de lutter contre la réalité concrète du communisme conçu en tant que destructeur des Nations.


Rapprocher de ce qui fut reproché à J.E. Edgar Hoover et au Sénateur McCarthy : « [Slate] Les Désinformateurs s’offusquent de la réouverture de l’enquête contre Hillary par le FBI… » (CVR, 3 novembre 2016) et « Vendredi 21 septembre 2012 : un jour de honte » (CVR, 21 septembre 2012).


Pieczenik dit par contre bien peu de choses et ne doit pas forcément comprendre le fait qu’à l’époque, les mondialistes ont parallèlement initié, progressivement, le futur changement qui allait aboutir au pillage pur et simple de la Russie durant les années 1990. On en trouve des traces très nettes de ces choses dans les livres de Pierre de Villemarest par exemple, ou dans le témoignage de première main et régulièrement lucide de Tatiana von Metternich (« Ma Vraie Russie », Éditions Perrin, 1990). Sur le modus operandi concret de ces années 1990 et la liaison à partir des années 1980, voir « Mac Mafia » (Misha Glenny , édit. Denoël, 2009) et « Pétrole, une guerre d’un siècle » (F. W. Engdahl, édit. JC Godefroy, 2007).


Deuxième point : lorsque Steve Pieczenik nous demande de réfléchir à cette histoire concernant la chute de l’URSS, « et à son parallèle qui a été réalisé ici en Amérique », il fait allusion à ce qu’il a énoncé maintes fois depuis 2012 et surtout depuis octobre 2015 (voir : « [Infowars] Le Dr. Steve Pieczenik défend les révélations de Trump sur le 11 septembre 2001 », CVR, 20 octobre 2015) : c’est bien une opération psychologique de longue haleine qui a permis la victoire de Donald Trump en novembre 2016.


Cette opération psychologique a été menée depuis l’intérieur de l’État américain, par la frange patriote de la Communauté Américaine du Renseignement et des autres institutions de l’État américain (notamment le corps des Inspecteurs Généraux[1]) qui ont refusé sa corruption rampante : cette fronde interne à l’appareil d’État américain était donc dirigée contre le détournement de l’État américain par des personnalités extrêmement subversives, spécialement depuis l’ère Bill Clinton (1992-2000) et mue par des intérêts étrangers Moyen-Orientaux : spécialement Arabie Saoudite et Qatar, mais en lien absolument clair avec les intérêts sionistes.


Cette opération psychologique a été initiée en avril 2002 avec les premières interventions de Steve Pieczenik[2], puis monta en intensité à partir de mai 2011 et la soi-disant opération des SEAL qui permit l’assassinat de Ben Laden, et surtout après l’affaire de Benghazi (septembre 2012) qui donna lieu à la création du blog de Steve Pieczenik.


Ce blog de Steve Pieczenik (dont le blog « Chroniques de la Vieille République » est la traduction française) servit dès lors en tant que « mule »[3] : c’est-à-dire une petite source d’information primaire, la première à relayer une information nouvelle, qui peut ensuite servir à d’autres sources d’information secondaires et notamment Infowars : une chaîne de réinformation texane connue notamment à travers la voix inimitable de son présentateur vedette Alex Jones, qui montra auparavant son courage contre les pire déviances rituellistes mondialistes (Bohemian Grove par exemple). Infowars monta parallèlement en puissance et servit très clairement de caisse de résonance pour les informations données par Steve Pieczenik, qui lui accorda de nombreuses interviews depuis mai 2011. Infowars joua tout autant son rôle de caisse de résonance dans le cadre de la candidature de Donald Trump[4], au même titre que d’autres sites patriotiques et très peu politiquement corrects comme Breitbart.


C’est surtout à partir de 2015 que, la candidature de Donald Trump prenant forme, le candidat Donald Trump fut clairement utilisé comme un “vecteur“ par tous ces serviteurs de l’État américain emmenée notamment par le Renseignement Militaire (DIA, dont Steve Pieczenik est issu[5]).


Le but, à travers cette utilisation de Donald Trump en tant que “vecteur“, fut de cibler et d’incapaciter un à un tous les fossoyeurs de l’État américain, et notamment les dynasties Bush et Clinton ainsi qu’Obama (ainsi que les autres pantins érigés par le Système comme contre-feux face à Trump, comme Ted Cruz…) : tous ceux-là n’étaient que des marionnettes cooptées parfois depuis des décennies par la frange vérolée de la CIA, elle-même dysfonctionnelle et impliquée dans de sombres affaires (notamment trafic de drogue…).


En ciblant ainsi ces marionnettes, il s’agissait de faire comprendre aux “marionnettistes“ localisés spécialement à Wall Street, que les États-Unis ne seraient pas aussi facilement asservis, en tout cas pas sans combat. Il y a d’ailleurs un furieux parallèle entre ce qui vient de se passer aux États-Unis, et l’époque Néron a été incapacité par les Légions, et la clé pour le comprendre est de se demander qui avait financé Néron à l’époque… N’importe quelle source populaire comme Wikipedia suffira pour le comprendre, à condition de savoir « relier les points »…


Cependant la messe n’est pas encore dite pour les États-Unis :  malgré cet effort louable des « Légions » américaines, les marionnettistes de Wall Street ont encore tout à fait les moyens de détruire les États-Unis. Trump a été obligé de leur donner des gages[6], et pire : tous les marionnettistes ne sont pas basés à Wall Street mais également à la City de Londres, dans le cadre d’une rivalité séculaire entre dynasties financières, qui fut rarement comprise


Il faut bien comprendre que l’agenda mondialiste implique la destruction des nations du monde, et surtout des plus patriotiques. En ce sens, doit être pris en compte l’avertissement sur la démolition artificielle « prévue » des États-Unis, qui fut donné par le Général russe Konstantin Petrov (1945-2009): l’exemple d’un personnage qui fut vraisemblablement utilisé par le Renseignement russe postsoviétique, pour énoncer un certain nombre de vérités, à une époque où la Russie fut forcée de redécouvrir sa propre expertise non communiste durant les années 1990, pour mettre en échec son propre pillage mené par les mêmes intérêts mondialistes… Il est remarquable que ce personnage évoque une intention mondialiste tendant à démolir le meilleur de la nation américaine : « Russian General: The USSR Collapsed and the Same Fate Has Been Prepared for the USA » (Infowars, 2 octobre 2012, vidéo ici)].


La même intention est exactement confirmée dans « La véritable histoire des Bilderberger » (Daniel Estulin, Nouvelles Terre, 2009), un livre qui dont certaines informations ont d’ailleurs été obtenues par des canaux patriotiques russes, qui nourrissaient un ressentiment plus que légitime contre les intérêts financiers mondialistes qui étaient en train de piller la Russie.


Le même Daniel Estulin, évoquait d’ailleurs un ciblage visant également la France et le Canada en tant que cible prioritaire : des états stables non encore démolis… Pour qui veut bien comprendre les réseaux derrière la crise dite « des migrants », il n’est pas difficile de relier toutes ces informations : aux États-Unis comme dans tout l’Occident, nous sommes face à la promotion d’une guerre civile artificiellement importée, fondée sur des prétextes raciaux et religieux, et qui a vocation à être allumée dans un futur proche par une situation financière susceptible de créer des État défaillants en Occident : une défaillance des états qui dans ce cas sera très vraisemblablement d’origine monétaire…Voilà l’épée de Damoclès qui nous menace : une menace aussi réelle et concrète qu’artificiellement créée…


Dès lors, les mois prochains vont être cruciaux pour l’avenir des États-Unis et certainement de tout l’OccidentIl sera notamment vital de ne pas considérer l’Armée américaine comme le problème, mais plutôt comme la solution : par exemple si elle vient à déclarer la Loi Martiale pour mettre en échec une montée en puissance des manifestations anti-Trump « à la mode Soros » aux États-Unis.


Mais alors, comme durant cette phase finale de l’élection de Donald Trump, la partie sensible du dénouement se déroulera dans les coulisses. Et dans ce cas, nous en serons réduits à prier en espérant que des hommes comme Steve Pieczenik existent en nombre suffisant pour sauver la situation, et pas seulement aux États-Unis…


A notre échelle, la première chose à faire est en tout cas de demeurer conscients du fait que nous avons face à nous une lutte d’influence…


D’après : « The Truth About Regime Change » (Dr. Steve R. Pieczenik, MD, PhD.)., traduit par Jean-Maxime Corneille avec l’autorisation officielle et la bénédiction de Steve Pieczenik himself, sur « Chroniques de la Vieille République » : « La vérité sur les changements de régime » (10 novembre 2016).


 [1] Voir : « L’Inspection Générale (IG) du Département d’État a tranché : Hillary Clinton N’AVAIT PAS LE DROIT DE METTRE EN PLACE SON SERVEUR PRIVE!!! », CVR, 28 mai 2016 ; également « L’importance cruciale du corps des Inspecteurs Généraux de l’Administration Obama, mais ils sont en train d’être éviscérés! » (CVR, 29 novembre 2015).


[2] « Dr Steve R. Pieczenik : Ben Laden est mort en 2001 et le 11 septembre est une opération sous faux drapeau ! » (E&R, 7 mai 2011).


[3] Voir notamment Gonzalez-Mata : « Les vrais maitres du monde », Éditions Grasset & Fasquelle, 1979.


[4] Donald Trump fut d’ailleurs interviewé par Alex Jones, qu’il a aussi personnellement remercié après sa victoire :


[5] Reppr : « Message du Renseignement Militaire (DIA) à Hillary Clinton : « retirez-vous de la course présidentielle pour cause d’investigation du FBI… » » (CVR, 14 février 2016).


[6] « Garder son sang-froid : Trump est obligé de donner des gages à Wall Street… » (CVR, 11 novembre 2016).


***


Transcription de la vidéo


« Très souvent, on me pose cette question : « comment une personne seule comme moi-même, entraînée à la fois en Psychiatrie à Harvard et en Sciences Politiques avec un PhD du MIT, peut comprendre la dynamique d’un grand pays comme l’Union Soviétique, peut être capable de mettre en oeuvre ce que dans les affaires [dans le sérail, dans le domaine du Renseignement et des opérations spéciales], on appelle un “Changement de Régime [Regime Change]“ ».


Concrètement : parlons ici de la mise à bas [takedown] de l’Union Soviétique :


La réponse c’est « modestement » : de façon assez difficile et cela prend assez longtemps. En fait cela se passe de la façon suivante : quand j’ai fait mon service militaire [Draft], j’ai été assigné en tant qu’étudiant à l’Institut National pour la Santé Mentale [National Institut for Mental Health]. J’ai été envoyé à l’étranger en Union soviétique, et là-bas j’ai travaillé avec les chefs des hôpitaux psychiatriques, en particulier à l’hôpital psychiatrique Katchenko [/Tkachenko ?], qui était l’hôpital [psychiatrique] principal dans lequel le KGB et le GRU [Renseignement Militaire] incarcéraient un certain nombre de dissidents politiques en Union Soviétique, durant les années 1970 et 1980[1].


Or je savais d’après les rapports du Renseignement [Américain], que ces gens qui étaient incarcérés étaient de vrais chrétiens, et même que la plupart d’entre eux étaient des chrétiens fondamentalistes : tantôt des baptistes, des anabaptistes, des protestants pour la plus grande part d’entre eux, ils ne portaient pas le communisme soviétique dans leur coeur, l’athéisme était inhérent au soviétisme communiste[2].


Donc ce qu’il se passait, c’est que le KGB et le GRU incarcéraient beaucoup de ces dissidents politiques dans des hôpitaux psychiatriques, et ils leur appliquaient différents types de tortures, selon ce qu’ils pensaient “approprié“ pour traiter ce genre de dissidents particuliers…


Et dans l’expérience que j’en ai eue, vers la fin des années 1970, j’ai été amené à négocier avec le chef de cet hôpital psychiatrique, avec un homme qui était à la tête d’une division psychiatrique en Union soviétique, et qui dans le même temps avait été un docteur pour Staline. Et c’était un homme très sérieux, un homme de grande intégrité, très franchement, parce que quand nous avons conclu un accord personnel entre lui et moi, j’ai dit en fait : « regardez, je vais classifier ces gens comme des dissidents politiques sans avoir besoin de dire qu’ils sont chrétiens (il l’avait très bien compris), et je vais vous fournir un certain nombre d’ordinateurs Wang, pour chacun de de ces dissidents, mais nous allons les sortir de l’hôpital psychiatrique Katchenko et les ramener aux États-Unis ». Il finit par tomber d’accord avec moi parce qu’ils avaient besoin de ces ordinateurs Wang, et ainsi nous fûmes capables de retirer deux douzaines ou trois douzaines de ces dissidents politiques, de les sortir de cet hôpital psychiatrique et de les ramener aux États-Unis.


Ceci fut le prélude de ma compréhension de la façon dont l’Union soviétique fonctionnait, de comment le KGB et le GRU marchaient, et je compris alors que :



  • Avec du respect, vous allez obtenir beaucoup plus de l’Union soviétique si vous êtes vrais dans vos mots.

  • Si vous savez comment fonctionnent les gens, ici les soviétiques ou les Russes dans ce cas particulier, présents avec vous autour de l’échiquier, alors vous savez comment appliquer ce que nous appelons des méthodes d’opération psychologique à l’intérieur de l’Union Soviétique.


Donc voilà ce que j’ai fait :


Le premier élément qui était important, c’était l’absence de religion en Union soviétique, car comme nombre d’entre vous le savent, l’Union soviétique était athée. Pourtant il y avait une forte survivance du catholicisme mais encore plus important d’orthodoxie grecque, d’orthodoxie russe, une préoccupation religieuse qui était répandue dans la paysannerie et dans les zones autour de Moscou.


Et ce que j’ai fait et ce que les autres personnes travaillant avec moi, à la CIA, au Renseignement Militaire, et tout un groupe d’Officiers du Service Diplomatique [Foreign Service Officer, FSO][3] : nous fûmes capables d’obtenir [de promouvoir] le Pape Jean-Paul II de Pologne, qui était un anticommuniste, afin de constituer une masse ralliant le catholicisme, autour des frontières de l’Union soviétique, et il commença à faire « [mouvement de] masse », une masse qui se translata et qui traversa les frontières de Russie, dans laquelle elle instigua/encouragea la renaissance de l’orthodoxie russe, et ainsi la religion devint un facteurs que nous avons stimulé à partir de la fin des années 1970 puis 1980.


Le second facteur, c’est que nous avions pris avec nous le chef des militaires [soviétiques], l’Amiral *******, et nous l’avions embarqué sur l’un de nos porte-avions militaires, leur montrant notre efficacité dans les appontages et les décollages depuis ce porte-avions, en contraste avec les soviétiques qui vraiment, avait vraiment du mal à raconter et décoller sur leurs porte-avions. Nous leur avions également montré ce que un [char de combat principal] M1A1 Abrams était capable de faire face à des T-72 : le M1A1 Abrams a pu détruire 5 ou 6 T-72 en cinq à sept minutes[4]. Donc la composante militaire [soviétique] était totalement neutralisée [surclassée], sans avoir besoin d’aller en guerre.


Le troisième élément fut de créer [d’imposer] ce qui équivalait à une épreuve économique pour l’Union soviétique, qu’ils [les dirigeants soviétiques] ne seraient réellement pas en mesure de comprendre. En ce sens, à cette époque, nous commencions à financer un projet qui n’arriva jamais son terme, qui s’appelait l’IDS [Initiative de Défense Stratégique], dite « Star Wars », et la raison pour laquelle nous l’avons financé [relevaient de l’intoxication ciblant le commandant soviétique], et le Président Reagan fut efficace en le dépeignant comme bien réel.


Cela signifiait que nous étions en train de forcer les soviétiques, en particulier leurs ingénieurs et leurs scientifiques, à planifier et à détourner beaucoup d’argent depuis leurs institutions civiles, afin d’être eux-mêmes en mesure de bâtir leur propre système militaire en réponse, contre quelque chose qui en fait n’existait pas.


Donc en termes d’effets, en ayant ainsi utilisé une guerre économique et des techniques de guerre économique [ainsi que l’intoxication], nous fûmes capables de déstabiliser le système financier de l’Union Soviétique.


 La quatrième partie fut l’élément culturel, c’est quelque chose qui fut une grande préoccupation pour moi, parce que lorsque je me suis rendu en Union soviétique durant cette période de temps, je compris que la simple musique de type rock‘n’roll venu d’Amérique : croyez-le ou non, mais elle était déjà assez révolutionnaire et le KGB avait beaucoup de difficulté à contrôler ces jeunes gens qui faisaient partie de l’intelligentsia [des classes lettrées], qui aimait le rock ‘n’ roll et qui se réunissaient dans tous les types de boîtes de nuit souterrain, et qui créaient des petits groupes artificiels de rock, qui reproduisaient par mimétisme nos propres groupes de rock’n’roll.


Et ainsi j’ai compris que si nous pouvions infiltrer le pays à travers leurs marins, et à partir des émissions de « Radio Free Europe », et pomper ainsi vers l’Union soviétique une grande quantité de musique américaine, nous pourrions réellement commencer à créer des fissures à partir de ces jeunes gens qui voudraient ensuite se désolidariser de cette « vieille garde » communiste.


Et ce qu’il s’est passé finalement : ce fut la cinquième partie des négociations finales dans lesquelles je fus moi-même impliqué, entre le Politburo soviétique et l’équipe de planification politiques des États-Unis [US policy Planning Staff], négociations qui aboutirent au démantèlement de l’Union soviétique, et dans lesquels nous eûmes à discuter de la séquence des événements, qui se déroulerait. Et Gorbatchev avec sa Perestroïka, fut assez intelligent à cette époque pour comprendre que le vieux Système [soviétique] ne pourrait plus fonctionner du tout dans un Nouveau Monde où les préoccupations financières étaient devenues importantes [dominantes], où les jeunes devaient avoir de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités, et dans lesquels le vieux système d’oppression ne pourrait plus longtemps exister.


Donc, par le moyen d’une guerre psychologique systématique puis ensuite des négociations psychologiques, avec le Politburo soviétique lui-même et avec les membres de l’élite soviétique, nous fûmes capables de neutraliser l’Union soviétique, et de permettre au final au communisme [en apparence] omnipotent de s’effondrer.


Certains de ces éléments ont été décrits dans mon livre « The Mind Palace (paperjacks, 1985) [Le Palais Mental/de l’Esprit »]), certains autres ont été décrits dans les séries de livres des franchises de Tom Clancy, auquel j’ai fourni ces informations, notamment son livre « The Cardinal of the Kremlin (G. P. Putnam’s Sons, 1988)  [Le Cardinal du Kremlin (Albin Michel, 1989)]».


Donc je veux que vous compreniez que l’Union soviétique fut changée à la suite d’efforts entrepris au nom du Gouvernement américain, non pas uniquement par moi, mais par bien d’autres personnels au sein des organisations du Renseignement National [National Intelligence], de la CIA, du Renseignement Militaire, mais sans utilisation de la force, sans l’utilisation de l’Armée et des « structures cinétiques » : nous avons été capable de changer littéralement et de transformer l’Union soviétique en une Fédération russe, avec 82 régions différentes.


Donc, Monsieur et Madame Amérique, je veux que vous réfléchissiez à cette histoire, et à son parallèle qui a été réalisé ici en Amérique, mais qui peut se répéter encore à une autre époque [Pieczenik parle ici clairement de la victoire inattendue de Trump, voir Note de fin].


Et Vladimir Poutine comprend ceci de la même manière : la façon dont nous fûmes capables de démobiliser l’Union soviétique, [et l’analogie avec le faite que nous] avons été également capable de neutraliser certains de ses efforts économiques [de la Russie] durant ces quelques dernières années [2011-2016], en créant une guerre économique par laquelle nous avons fait décroître la valeur/le cours] du rouble, en dépréciant les obligations d’État russe, et en effet il [la Russie] eut à subir un embargo [« Sanctions »] par lequel il ne peut plus vraiment exporter ou importer quoi que ce soit de valeur pour les Russes.


En termes de valeur, ce qu’il s’est passé, c’est que Poutine a clairement compris que la force des États-Unis et des pays européens, ne réside pas tant dans son appareil militaire lui-même, mais dans les personnels qui furent capables de manipuler les variables au sein de la Russie, et de les utiliser à notre avantage.


Je ne suis pas en train de détruire [remettre en question] ce point, je ne suis pas en train de dire que nous sommes des héros, mais je dis que le monde s’est transformé depuis une structure de forces cinétiques [militaires], marqué par des guerres et des dommages militaires, vers une nouvelle ère où la guerre économique et la guerre psychologique sont devenus les outils prédominants d’une nouvelle génération »


« The Truth About Regime Change », 10 Novembre 2016 Dr. Steve R. Pieczenik, MD, PhD. Traduit par Jean-Maxime Corneille sur « Chroniques de la Vieille République », avec l’autorisation officielle et la bénédiction de Steve Pieczenik himself.


[1] Voir : « Psychiatrie punitive en URSS » (Wikipedia) ; extrait d’un documentaire ici. Comprendre aussi la réactivation du sujet dans la propagande massivement Antirusse en Occident aujourd’hui : « En Russie, la crainte du retour de la psychiatrie punitive » (La Croix, 11/10/2013).


[2] Sur la véritable « guerre contre les croyants » qui sous-tendait le bolchevisme puis le soviétisme (contre les chrétiens avant tout, mais également contre les musulmans et on le sait peu aussi : contre les juifs traditionalistes), voir notamment « Les pourvoyeurs du goulag » (P. Villemarest, éd. Famot, 1976).


[3] Voir « Vendredi 21 septembre 2012 : un jour de honte. » (CVR,21 septembre 2012).


[4] NDT : il y a cependant sept ans de différence de conception entre le T-72 (1973) et le l’Abrams (1980). La bonne comparaison commande de considérer le T-80 (entré en service en 1983) et non le T-72, ces deux chars ayant souvent été confondus à l’époque par les experts occidentaux du fait de leur ressemblance. Le T-90 actuel est un dérivé du T-72, car le T-80 était produit en Ukraine (Kharkov).



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