Les propos incendiaires de l’ancienne ministre Monique Jérôme-Forget ont provoqué une onde de choc chez les employés de la Société québécoise des infrastructures (SQI), qui aurait été gérée par «une gang de pas bons».
«Ce sont des propos qui sont durs et je ne vous cacherai pas que ça a créé une démobilisation ici», a confié au Journal la directrice des communications de l’organisme Marie-Andrée Mill.
Dans une entrevue à l’émission Enquête, Mme Jérôme Forget avait affirmé que les administrateurs de la Société immobilière du Québec, aujourd’hui la SQI, étaient incompétents. «C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt. C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux», a-t-elle lancé.
«Ça a roulé en boucle hier, ce serait se cacher la tête dans le sable de dire que ça n’a pas eu d’effet», a ajouté Mme Mill.
Changement
Alors que plusieurs membres du Conseil d’administration de la SQI ont décliné les demandes d’entrevue du Journal, Mme Mill prend la défense de l’organisme qui a bien changé depuis la période 2003-2008.
Le PDG de l’époque fait face à des allégations de fraude.
«La SIQ n’existe plus, on parle de la SQI maintenant. La nouvelle loi encadre la formation du conseil d’administration», affirme-t-elle.
Parmi ces membres, deux doivent provenir du secteur public, deux autres du secteur de la santé et des services sociaux.
«La composition du conseil actuel démontre qu’il s’agit d’une équipe diversifiée et remarquable», a-t-elle lancé.
Elle tient d’ailleurs à souligner qu’aucun membre du CA actuel n’était présent à l’époque.
La SQI regroupe 900 employés et a pour mission de gérer les projets d'infrastructure publique et développer, maintenir et gérer le parc immobilier du gouvernement.
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