Francophonie

La Semaine de la francophonie, la Louisiane et la langue française

Coup d’œil sur la Louisiane

16f4c64fe827e86e833a12fcf8fa40cc

Chronique de Mme Marie-Hélène Morot-Sir

Lors de cette Semaine de la francophonie, le sud de la Louisiane comptait plus de deux cents mille Louisianais qui parlent encore le français au quotidien, et environ pratiquement tout autant le parlent épisodiquement.


Il y a 218 ans, en 1803, les nouveaux états-uniens acquirent de Napoléon la Louisiane française pour quinze millions de dollars, ce qui semble en effet donné ou presque, même si certains affirment le contraire, alors qu’il faut considérer l’immensité de ces territoires français. En effet  ils allaient ainsi permettre à ce tout jeune pays des états unis d’Amérique de s’agrandir jusqu’aux Rocheuses à l’Ouest, tout en rejoignant au Nord les grands lacs canadiens, alors qu’il ne possédait jusque-là que les étroits territoires des anciennes colonies de Nouvelle Angleterre des bords de l’Atlantique, ne dépassant ni les Monts Alleghany ni le Mississipi à l’Ouest. La grande Louisiane Française a ainsi largement participé à créer les Etats-Unis. Les étatsuniens pour arriver à peupler un territoire aussi grand firent appel aux anglophones du monde entier désireux de venir le coloniser et à tous ceux qui le souhaiteraient. La conquête de l’Ouest découla en effet de cet achat de la Louisiane.


Napoléon Bonaparte avait-il eu la vision supérieure d’un grand homme d’Etat, en faisant tout pour que la Louisiane ne tombe pas entre les mains anglaises ? En effet en laissant aux États-Unis les immenses territoires français conquis dans le Nouveau Monde, et de surcroît la puissance que cela allait leur apporter par la suite, cela allait avoir comme conséquence inéluctable « de donner à l'Angleterre une rivale maritime qui, tôt ou tard, abaisserait son orgueil. » Les faits par la suite et jusqu’à aujourd’hui, ont démontré que Napoléon Bonaparte avait vu juste !


Après sa fondation le 9 avril 1682 par Robert Cavelier de la Salle, la Louisiane attendait. Enfin Pierre Lemoyne d’Iberville, celui que l’on appelle avec fierté « le cid canadien », envoyé par le Roi va alors arriver au bord du Golfe du Mexique.  Le 27 janvier 1699 deux frégates « la Badine » et « le Marin » ainsi que « le François » un navire de guerre, commandés par Pierre Lemoyne d’Iberville arrivent en vue du mouillage espagnol de Pensacola. C’est ainsi que le 31 janvier 1699 Pierre dirigera ses bateaux alors un peu plus vers l’Ouest, au niveau de la baie de Biloxi pour établir au nom du roi de France avec son jeune frère Jean Baptiste le Moyne de Bienville, une colonie française sur le golfe du Mexique. Il y découvrira finalement cette embouchure du Mississipi, devant laquelle Cavelier de La Salle était passé sans la voir, puis qu’il avait vainement cherché pendant des mois et des mois par voie de terre.


https://vigile.quebec/articles/pierre-lemoyne-d-iberville-le-fils-le-plus-illustre-de-la-nouvelle-france


Ils construisent les premiers forts, le fort Biloxi puis le fort la Mobile. Il laissera son frère installer et diriger toute la colonie pendant qu’il effectuera deux aller et retour en France, mais en 1702 Le service du roi a besoin de lui sous d’autres cieux, du côté des Antilles, il s’éloignera de la Louisiane, sans savoir qu’il n’y reviendra jamais plus !


La Louisiane française va voir le jour, avec l’arrivée des premiers Français, la construction de Bâton rouge puis de la Nouvelle Orléans…. Cette population française était venue de France mais aussi de la Nouvelle France, à laquelle se rajoutera les Français d’Acadie qui réussirent à fuir et à survivre au « Grand Dérangement » ce cruel génocide perpétré par les Anglais en 1755 et en 1758, puis ensuite,  au moment de la Révolution française de 1789 de nombreux Français  arriveront aussi de France.


Pour préserver la Louisiane au moment du traité de Paris de 1763 qui cédait la Nouvelle France à l’Angleterre, la Louisiane avait été mise sous obédience espagnole afin qu’elle ne tombe pas elle aussi entre les mains anglaises. Curieusement durant cette époque, les Espagnols parlaient français, ou l’apprenaient.


La Louisiane ne venait-elle pas de vivre ses plus beaux jours ?


Le 20 décembre 1803, les nouveaux étatsuniens/américains vinrent en prendre possession, William Charles Cole Claiborne (1775-1817) et un général James Wilkinson entrèrent à La Nouvelle-Orléans au nom du Congrès américain. Une autre vie, d’autres habitudes, une autre gouvernance tout anglo-saxonne cette fois, vont très vite se mettre en place pour les Français.  Les nouveaux propriétaires instaurèrent immédiatement leurs nouveaux règlements. En tant que nouvel administrateur/gouverneur de la Louisiane, Charles Claiborne mit sur pied une nouvelle administration, elle comprenait un Conseil législatif composé de six Français et de sept Américains (l'année suivante, de cinq Français et de huit Américains), puis un système judiciaire formé de trois juges anglophones unilingues. Le gouverneur gagna ainsi progressivement la confiance des Français de la Louisiane en répartissant équitablement durant les premières années, les postes entre francophones et anglophones, en imposant que les procès soient tenus dans les deux langues et en publiant une version bilingue du code civil.


La plus longue rue de La Nouvelle-Orléans avait alors été baptisée la Claiborne Avenue.


Un autre événement se produisit, en effet le 1er janvier 1804, les noirs de Saint-Domingue incités et encouragés par les Anglais, mirent à leur tête François Toussaint dit l’Ouverture, ils proclamèrent leur indépendance, et l’île devint officiellement la première république noire. Cela entraîna le départ de près de 10 000 Français créoles blancs, c’est à dire des Français nés à Saint Domingue, pour la plupart des planteurs de cotons et de canne à sucre, possédant des domaines qui furent récupérés par la population noire, mais ces Français de Saint Domingue arrivèrent avec de très nombreux Noirs venus avec eux se réfugier dans cette terre encore peuplée de Français. Ce sont ces Français de Saint Domingue  qui apportèrent avec eux la culture du coton,  les Noirs parlaient un créole français qui s'introduisit ainsi en Louisiane.


Avec tous ces nombreux Français qui arrivèrent en effet dans cette province française, les Chacta Houmas, cette tribu francophone, profondément restée du côté des Français depuis l’époque de la Nouvelle France,  étaient  déjà arrivés là dès le début de la  fondation de la Louisiane avec  Jean-Baptiste de Bienville. Il les avait protégés contre la tribu amérindienne hostile locale, les Chicachas proches des colons de Nouvelle Angleterre. Leur nom de Houmas (écrevisse) sous lequel on les connaît aujourd’hui, est une déclinaison de Chacta houma. Cette nation amérindienne francophone a revendiqué son appartenance à la francophonie, tout autant que les créoles ou les cadiens (cajuns). Ils furent victimes de ségrégation par les états-uniens, qui leur interdirent l’accès à l’école, mais cette injustice en favorisant leur repli identitaire leur permit de maintenir leur langue française. Ils furent aussi expulsés des zones pétrolifères et perdirent toutes leurs terres.


En 1804, une loi du Congrès américain divisa l'ensemble du territoire en deux, isolant les francophones dans les bayous du Sud et rattachant la partie nord à d'autres futurs États de l'Union, à la disposition des Anglo-américains. Puis, par la suite, seule une très petite partie sud du territoire a pu conserver le nom de Louisiane.


Ce découpage ne s’arrêta pas là, pas plus que la mainmise des états-uniens ! En 1807, le territoire de la Nouvelle Orléans fut divisé en dix-neuf paroisses appelés dès lors officiellement « comtés ». Deux années plus tard, l'administration américaine fit arriver près de trois mille immigrants anglophones. En 1810, la population de la Louisiane était passée à quelque soixante et dix mille habitants, mais curieusement malgré cet apport important anglophone, elle était encore à grande majorité francophone. Sur plus de trois mille cinq cents habitants blancs et sur plus de mille cinq cents noirs libérés, la Nouvelle Orléans ne comptait pas cent personnes qui parlaient anglais.


D'ailleurs, la Nouvelle-Orléans demeurait toujours une ville terriblement française. Des Français  continuaient à arriver de France, ils y ouvraient des restaurants, des commerces, des théâtres, son opéra y était brillant; on y imprimait des journaux en français, tandis que de nombreux écrivains y apportaient une production littéraire francophone attirante et abondante. La langue française connut une période réellement prospère à cette époque-là, et cela aurait pu rester ainsi encore longtemps, mais une guerre civile entre le Nord et le Sud se déclara en 1861 et la Louisiane se rangea avec les états du Sud.


La grande Louisiane Française suite à tous les découpages successifs, n’était déjà plus et dès 1850 que l’ombre d’elle-même, elle deviendra le tout petit état de Louisiane que nous connaissons aujourd’hui, abritant sur son territoire ces nombreux autres états créés au fur et à mesure par les étatsuniens : le  Minnesota  en 1858, l’Oregon en 1859, le Kansas en 1861, le Nevada en 1864, le Nebraska en 1867, le Colorado en 1876, le Montana en 1889, le Dakota du Sud en 1889, le Dakota du Nord en 1889 également, le Wyoming en 1890, l'Idaho en 1890, l'Oklahoma en 1907, c’est à dire plus de treize premiers états auxquels s’ajouteront plus tard, tous ceux de l’Ouest.


Suite à cette guerre de Sécession le gouvernement des états unis se réorganisa. Les conséquences  allaient porter un coup terrible,  pratiquement définitif à la langue française, certainement beaucoup plus rapidement que ce qu’avait sans doute prévu initialement les nouveaux dirigeants.


La langue française sera alors cette fois totalement interdite dans les écoles au cours des années suivantes alors que la population francophone ne parlait pas anglais. Tout fut mis en œuvre pour contraindre la population en formatant les enfants, comme cela se passe toujours lorsqu’on veut éradiquer une langue, même si cela doit prendre des années... Les langues peuvent mourir, mais elles sont le plus souvent tuées... et toujours de la même manière - en s’attaquant aux enfants et en leur instaurant une profonde honte de leur langue et leur culture. Il était interdit de parler sa propre langue française, si on était pris en train de le faire on devait s’agenouiller sur des grains de riz dur, ou encore écrire des centaines de fois « I will not speak French ». On laissait les petits qui ne pouvaient demander les toilettes en anglais, se souiller. On les grondait en les accablant de « Speak White » !


Mais les sévices étaient si terribles que cette génération d’enfants une fois devenue adulte n’a jamais voulu parler en français à leurs propres enfants, afin qu’ils ne connaissent pas leur langue maternelle et ne puissent pas subir les mêmes humiliations à leur tour, seuls les grands-parents le parlaient encore. Toute une jeunesse a été ostracisée sciemment par ces enseignants-là.


Les anglo-saxons avaient réussi à éradiquer la langue maternelle de ces enfants !


Il y a tout juste cent ans en 1921, le français était toujours interdit dans les écoles alors qu’une partie de la population tentait contre vents et marées de s’accrocher encore à sa propre langue française.


James Domingeaux au cours des années 1960 créa un mouvement pour sauver la langue française, le CODOFIL : Conseil pour le développement du français en Louisiane. Il vint en 1968 avec une petite délégation de Français de Louisiane demander de l’aide en France au Président Georges Pompidou lui expliquant que « la langue avait été broyée par le rouleau compresseur anglo-saxon ! » Pompidou envoya immédiatement  des professeurs de Français pour les soutenir et depuis cette époque cela perdure, et s’est même amplifié puisque ces premiers professeurs venus de France furent appuyés par d’autres professeurs venant de Belgique, du Québec et même des professeurs francophones africains. Ce fut le départ de l’accord de coopération entre la France et la Louisiane. Grâce à tout ce travail la Louisiane participa en 1987 pour la première fois au sommet de la francophonie. En 1994 l’université de Louisiane à Lafayette lança le premier programme d’études en français et le premier doctorat d’Amérique du Nord  en langue française.


Le français en Louisiane n’est pas mort mais s’il survit en tant que langue identitaire cela n’en fait plus un pays de langue maternelle française. Puisque la Louisiane est devenue un état des Etats-Unis ses dirigeants étatsuniens n’accordent à langue française que le seul statut de langue minoritaire, même si maintenant qu’elle est éradiquée, elle ne représente plus un danger, c’est pourquoi elle a pu être à nouveau admise mais comme n’importe quelle autre langue secondaire aujourd’hui. Cependant quelque chose de particulier se passe, les enfants en l’apprenant ressentent les liens qui les rattachent à leurs propres grands-parents et à l’histoire du passé où dans un autre temps, ces lointains ancêtres français venus de France ont fondé ce pays.


La langue française a failli disparaître, mais aujourd’hui toute une génération s’active pour faire revivre et survivre leur héritage français. Il y a environ 400 000 francophones dans l’État, soit environ 10 % de la population. 


Une ville comme Lafayette semble vivre et respirer en français, mais d'autres paroisses ne mettent pas la langue de Molière au programme de leurs dépenses. On ne trouve au niveau fédéral ou au niveau de l'Etat aucune politique de valorisation du français, elle s'appuie uniquement sur des décisions paroissiales.


A Lafayette et dans ses environs, la culture cadienne s'affiche sur des drapeaux de l'Acadie tropicale, des devantures de boutiques aux produits dérivés « 100% cadien » ou sous le slogan « Cajun is hot ». Tous les ans au mois d'octobre, la ville accueille un festival acadien et créole, où l'amour du français et de la culture cadienne s'exhibe sur ses vêtements, ou même sous forme de tatouages en forme de fleur de lys, devenue le symbole de la fierté louisianaise. La langue française fait partie intégrante de la culture cadienne. Barry Jean Ancelet, professeur à l'université de Lafayette constate : « C'est un miracle que le français existe encore en Louisiane. Car les efforts ont été massifs pour l'éliminer, au niveau gouvernemental et économique pendant plus d’un siècle.  Malheureusement cela a parfaitement  fonctionné car la langue française reste  encore en danger ici, comme ailleurs. On voit bien qu’il n’y a pas besoin de préserver la langue anglaise ou espagnole, Il n'existe pas de bureau ou de centre pour la préservation de l'anglophonie, ou de l'hispanophonie. Par contre, il existe une agence internationale pour… la francophonie ! »


« En Louisiane, l'anglais s’impose.  Le français se préserve. Mais le français explose. L'avenir de la francophonie, c'est ici qu'il se joue. »


Sur le plan officiel, le CODOFIL, permet cette préservation de la langue avec l'agence pour les affaires francophones en Louisiane, dont le siège est basé à Lafayette. Son directeur, Charles Larroque, précise : « On a failli perdre le français, à cause de l'économie : pour travailler dans le secteur pétrolier, il fallait parler anglais. On s'est fait écraser par le rouleau compresseur de l'oncle Sam. » Le CODOFIL a mis en place plusieurs programmes d'immersion en français. La région de Lafayette, au cœur du pays cadien, est une terre fertile pour la francophonie.


C'est ici que se sont installés les Français d’Acadie, ces Acadiens, chassés de leur pays rebaptisé Nouvelle-Ecosse  par le Canada Britannique et déportés par ces derniers au milieu du XVIIIe siècle. Ici, les noms des rues sont en français et lors des soirées dansantes de zarico (genre musical cadien où l'accordéon prédomine), il est souvent agréable d'entendre parler le français parmi les chanteurs ou les danseurs. Aux quatre coins de l'Etat, des initiatives culturelles et scolaires voient le jour pour préserver une langue que l'Etat a tout fait pour faire disparaître. Même si les descendants des Français, ont été noyés au milieu des colons anglophones, de ce fait les francophones sont peu nombreux en Louisiane, mais la langue française y connaît bel et bien un réel  renouveau. De nombreuses initiatives redonnent aujourd'hui ses lettres de noblesse à la langue française.


Ainsi, à Bâton Rouge, à une centaine de kilomètres de la Nouvelle-Orléans, une quarantaine de participants se réunissent dans une salle de la bibliothèque municipale. Sur l'estrade, des enfants récitent des poèmes en français, ils sont nombreux à suivre des programmes d'immersion en Français aux quatre coins de l'Etat. Ils connaissent un succès sans précédent en Louisiane. Après les enfants des poètes se succèdent sur scène : Zachary Richard, Barry Jean Ancelet, Kirby Jambon, les grands noms de la poésie francophone louisianaise sont réunis : « Je t'appréciais pas quand on vivait ensemble, c'est pas grave, je connaissais même pas qui tu étais, mais j'étais forcée de t'écouter, t'écouter en français, ce français » déclare Brenda Mounier, femme de lettres louisianaise, au sujet de la langue française. Le français, cette langue si maltraitée pendant plus d'un siècle a désormais le vent en poupe en Louisiane. 


Un ensemble de lois adoptées au cours des dernières années a permis quelques avancées


En 2010, le congrès de la Louisiane a voté à l’unanimité une loi chargeant le Conseil pour le développement du français en Louisiane, une agence publique, de « promouvoir, soutenir et renforcer les programmes et l’instruction en immersion de langue française à tous les niveaux d’enseignement primaire et secondaire de l’État […] et de développer un programme d’immersion française qui puisse être utilisé par toute école désireuse d’inclure dans son cursus un tel programme ». D’autres lois ont depuis été adoptées pour faire du français une langue administrative de l’État, ou encore pour autoriser par endroits la signalisation bilingue.


En 2013, la Louisiane a adopté la loi 361 sur le choix de l’école d’immersion. Depuis septembre dernier, il suffit de 25 signatures de parents prêts à inscrire leurs enfants d’âge préscolaire à un programme d’immersion française pour que la commission scolaire locale soit forcée de le faire.


Les dernières données disponibles, montrent que plus de 4050 élèves suivent la majorité de leur formation en français. En dix ans, leur nombre a pratiquement doublé.


Une conjoncture à laquelle s’ajoute le fait que les premiers diplômés des programmes d’immersion sont, à leurs tours, devenus parents. « On est vraiment à une époque charnière pour le français en Louisiane, parce qu’on va voir si ces enfants de l’immersion, si ces nouveaux jeunes francophones, qui commencent eux-mêmes à avoir des enfants, vont arriver à transmettre le flambeau. Déjà, on voit que certains enfants de l’immersion deviennent à leur tour des professeurs. »


La langue  française est aujourd’hui pour la Louisiane une langue de savoir et d’ouverture, mais aussi un outil de développement économique.


Le monde a évolué. Pour les anglophones, l'anglais est un outil de communication. Pour les Francophones, le français est une œuvre d'art qui  doit être préservée.


Courte vidéo en Louisiane  :  https://youtu.be/wVcJN5wOliM


 


Featured 9f80857c4f8cb8374a10579d275de8ea

Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

  • 298 512

Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé